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16/03/2017

MAIS AVEC QUEL DÉGOUT

au magma présent de l'écriture,

 

MAIS AVEC QUEL DÉGOUT



C'est un univers tout à fait incohérent,
Une atmosphère lourde et difficilement descriptible.
Dans celui-ci, comme derrière tout masque authentique,
S'exprime sans retenue l'intransigeante part de doute
Et les égarements dangereux inhérents à toute pensée.

Il possède, par devers lui, quantité de forces insoupçonnables.
Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes cumulées.
Il arrive de percevoir parfois quelques stridences de douleurs
Sur son visage brûlant secoué d'irrépressibles tremblements.

On le comprends dès lors niché au cœur d'un désastre général.
De lui peut surgir, à tout moment, d'inopinés éclats de violence
Dans l'agitation terrifiante d'éléments devenus incontrôlables,
De lourds nuages noirâtres pleurent une épaisse pluie de sang
Tandis que de terrorisantes comètes zèbrent sa conscience,
Éclairant son tréfonds d'une blafarde lueur de fin du monde.

Là, il trouvera la force de renaître à la vie, mais avec quel dégoût!


P. MILIQUE

13/01/2017

IMAGINE

au magma présent de l'écriture,

 

IMAGINE



Imagine le fil tendu du funambule hésitant
Sous la trame d'un texte pourtant maîtrisé.

Le lecteur apparaît soudain indécis, en équilibre
Précaire entre une interprétation de la page lue,
Et une autre interprétation avérée tout aussi exacte.
Tout dépend de tant de choses de grande complexité,
Idéologiques, philosophiques, spirituelles peut-être,
Et de bien d'autres à la chronicité plus quotidienne
Telle l'atmosphère ambiante, le temps gris ou radieux,
La durée relative de l'instant aux parfums éphémères,
Ou encore le bon fonctionnement de la vie sentimentale,
Familiale, relationnelle ou simplement professionnelle.
J'en passe et j'en oublie, mais tu peux compléter seul.

Aussi l'auteur d'un écrit ne représente-t-il jamais
Que l'ébauche génératrice, le tuteur qui charpente,
Et propose à l'aide de sa plume le canevas originel.
On peut ainsi avancer que chaque lecteur attentionné trouve,
Grâce au propos de l'écrivain et à la virtuosité de son œuvre,
L'opportunité de se la réapproprier de manière alternative.

Aucun roman partagé n'est jamais coagulé dans l'unique
Et se trouve toujours multiplié par le nombre de lecteurs.
D'où le périssable de l'intemporel. Déconcertant, non?

P. MILIQUE

26/11/2016

LA MUSIQUE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA MUSIQUE

1



La musique apporte nécessairement des émotions.
Elle est voie privilégiée en direction d'une cohésion
Que arpente celles, plus diverses, de l'imaginaire.

Elle peut n'être qu'une atmosphère sonore,
Idéalisant une douce uniformité à la cadence
Lente et musicale. Envoûtante aussi parfois.
Ou bien n'envelopper, dans d'arachnéennes richesses
Esthétiques, aux nuances célestes purement éthérées.

Elle peut exploser d'audaces intelligentes ou encore,
En une insidieuse mystification, se révéler bien trop
Harmonieuse pour apparaître réellement naturelle,
Et s'abîmer dans une éternité baroque
En devenant binairement incantatoire.

Je sais vivre au gré de ses compositions énigmatiques,
Fascinantes contextures à la ligne mélodique agencée.
Que faire d'autre à l'écoute d'un chant aussi musical?
Virtuosité confondante à en quêter la subtile fugacité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RÉBELLION SANS SUITE

1

Témoin en alerte, contemporain lucide, il prend position par des écrits aussi violents qu'engagés.
Sans complaisance aucune.
Juste singulièrement avérés.

Il prend la plume pour évacuer ses colères.
Pour, sans jamais s'attarder à prendre en compte les voix multiples qui tentent de le dissuader de dénoncer les minables turpitudes d'un pouvoir notoirement corrompu.
Et c'est, sans conteste, un véritable risque encouru en ces temps énervés et incertains.

Cependant, sa rébellion instinctive s'inscrit dans la permanence.
Il sait qu'il doit bousculer les interdits pour, au cœur gluant de la torpeur généralisée, faire acte de basique résistance.
Alors, il ose enfin se débattre et atomiser cette atmosphère écœurante et délétère.
Cela va de pair, il le pense, avec ses convictions et son esprit d'indépendance vif et bavard.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 24

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

24

Le silence est retombé dans la pièce au sortir de cette longue diatribe. Atmosphère feutrée. Ruche endormie. Le Phare est délicieusement confortable, plongé dans une douce langueur. La frénésie urbaine n'y pénètre pas. Elle ne fait que scander mollement le rythme saccadé qui synchronise la vie de chacun. Eliott et moi avons, semble-t-il, éprouvé le besoin simultané de faire une pause.

Un peu rêveurs, nous laissons les mots qui viennent d'être énoncés imprégner de sens le fil de nos pensées respectives.

Durant le laps de temps écoulé, nos fenêtres intérieures se sont entrouvertes. Pureté du zéphyr qui soudain s'y glisse. Oxygénation éthérée des cœurs. Puis, dans les mystérieux mécanismes de l'écoulement du temps, aussi invisibles et impalpables que de la musique, bientôt se font ressentir les pulsations étourdissantes de verve de celle qui est La Gardienne de l'endroit et qui, désormais, ne devrait plus tarder à nous rejoindre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/10/2015

ATMOSPHÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

ATMOSPHÈRE



L'obligée conséquence induite ne fut pas longue
Avant que n'apparaisse le glissement de ses mots,
Colmatage succinct de l'impérieuse urgence de dire.

Attirail racoleur et séduisant qui dissimule la stérilité
Pour en restituer l'atmosphère dans le pollen du temps.



P. MILIQUE

25/02/2015

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

23/11/2014

MÉDICALEMENT ASSIGNE

au magma présent de l'écriture,

 

MÉDICALEMENT ASSIGNE



Tes mots égaient les pâles journées de résident temporaire
De ce lieu de résidence où il est médicalement assigné.

Bientôt, il retrouvera le chemin qui mène
A la douce réalité de certaines trajectoires
S'affirmant comme autant d'échos sensibles,
Ondes tendues entre aujourd'hui et demain.

Au moins son inactivité forcée lui aura-t-elle
Procuré l'agréable opportunité de beaucoup lire,
D'écrire aussi, actions aussi gémellaires que vitales.

Dans l'atmosphère où les poussière de tumulte
Paraissent suspendues à la permanence, il tente
De trouver les mots qui font le cœur tranquille
Dans la certitude paisible d'être investi peu à peu
Par un rythme joyeux jusque dans l'effacement,
Synchronisé d'incongruités vives et rémanentes.
Cette écriture de vie qui coule alors de sa plume
Fait cligner un soleil complice de sourires d'espoir.

P. MILIQUE

08/11/2014

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

04/07/2014

EN MODE SURVIE

au magma présent de l'écriture,

 

EN MODE SURVIE

 

C’est la nuit.

Tout est gris, silencieux, voilé, pesant.

 

Le monde est arrêté, sans écho de futur.

Le contact avec l’entourage s’intermitte,

Et les échanges vitaux doucement s’atténuent,

Se diluent, l'air absent, en un possible demain.

 

Il est temps d’assimiler les jours sans y parvenir,

Et d’organiser la survie au fil d’imperceptibles projets.

 

P. MILIQUE

22/03/2014

RHAPSODE DU SENSIBLE

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RHAPSODE DU SENSIBLE

 

La nuit a commencé depuis trop longtemps

Tandis qu'il s'épuise a se battre autant qu'il le peut

Dans la touffeur d'atmosphères lourde de souffrances.

 

Les médecins sont rarement des rhapsodes du sensible,

Mais celui-ci a lu la tristesse qu'il a, imprimée aux yeux.

 

Et il s'applique à lui panser l'intime

Avec les mots qui sont les siens.

Des mots sobres, apaisants et lumineux,

Qui excèdent une pureté éclatante et sereine

Dont la charge de vérité simple le terrasse soudain

Et l'émeut au tréfonds jusqu'à lui arracher les larmes reconnaissantes

De celui qui, après le départ du père, n'y croyait plus.

 

P. MILIQUE

21/03/2014

IMPATIENCE

vieillir-62412.jpg

 

IMPATIENCE

 

Je vieillis...

 

Au cœur d'une atmosphère lourde et tendue,

Je ne suis qu'une gigantesque erreur de raisonnement,

Un douloureux agonisant malade de la vie.

 

Je vieillis...

 

Je suis soumis à ce temps fini

Qui pourtant jamais ne m'obsède.

D'ailleurs je trouve les heures biens lentes à venir.

 

J'en aurais bientôt terminer de vieillir.

Enfin.

 

P. MILIQUE