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11/09/2013

LA PART MAUDITE

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LA PART MAUDITE

 

Sous le joug halluciné du monde

Existe l’intrigante certitude instaurée

D'une possibilité d'action sur les événements

Offrant à l'envi ce qui ne s'invente pas.

 

Il n'est pas envisageable de tergiverser

Avec d'éventuelles faiblesses de perception

Aux ramifications multiples et secrètes.

 

Ce qui est notable, c'est l'ultime part maudite

Contenue dans l'expérience finale de la dissolution,

Source active des plus grandes extravagances

Dans ce lieu conçu pour s'oublier ou se perdre,

Pour enfin redevenir... ce qu'on a toujours été!

 

P. MILIQUE

05/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE BACCALAUREAT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LE BACCALAURÉAT


La France il y a 100 ans…avec l’historien Antoine PROST. Aujourd’hui, le Baccalauréat : en 1913, il était réservé à une élite…

 

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Le baccalauréat © Fotolia - 2013


Le baccalauréat ne faisait pas la une des quotidiens. Un peu moins de 8 000 mille lycéens l’ont obtenu cette année là.  Il n’existait ni BAC professionnel, ni BAC techno et l’examen était en outre beaucoup plus dilué dans le temps. Il y avait 2 sessions, l’une en juillet, l’autre en octobre…

04/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD 2

l'homme de ta vie.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

2


Je veux que tu te laisses parcourir par la vie,

Que tu l’autorises à venir de ce pas habiter en toi

Qu’encore tu illumines de tendresse l'antagonisme,                                                                                                                                                                        

Que tu créés l’espace salutaire d’un soleil existant.

 

Je veux que tu t’inventes des éclats de vie en couleurs,

Que tu marches sereinement au-devant de tes certitudes,

Et que tu respires la beauté en quête d’inaudible.

 

Je veux qu’enfin tu rencontres celui que tu attends,

Celui qui saura te mériter, qui saura te recomposer,

Celui qui saura transformer ta colère en réponse

La trame principale de tes formulations imprécises.

 

Celui-là aura la faculté de t’aider au confus de tes nuits.

Il se rendra indispensable par la couleur de ses mots,

Par sa candeur ébouriffée et la chaleur de ses gestes.

 

Il t’accompagnera dans la lente respiration des jours,

Il se fera soleil généreux à te nourrir de ses rayons,

Son âme te tricotera un temps de repère et de repaire.

 

Il sera, oui, l’univers concret et le chatoyant charnel,

Le vivant espéré accessible au regard, au toucher aussi.

Il donnera vie au beau dans  l’éternité de l’instant,

Et fera de toi l’attendue, unique, totale, essentielle.

 

Il y aura de la magie dans son regard animé,

Tu pourras y découvrir un flamboyant univers.

Il t’aimera dans le durable du toujours

Et t’offrira son présent et votre futur.

 

Tu seras sa seule réalité enfin advenue,

Tu seras une pluie d’étoiles dans sa nuit

Tandis que des éclats de bonheur se déposeront

En paillettes dorées sous tes paupières closes.

 

Il t’offrira la becquée de ses graines de passion

Et tu jouiras de chaque infime de l’indicible offert.

Entend mon bonheur au fracassé du silence:

Il sera Toi, enfin !

(FIN)

 

P. MILIQUE

02/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

Retour un siècle en arrière avec Antoine PROST, historien et président de la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...

Si nous vivions en 1913, nous sentirions très probablement mauvais car les usages de propreté étaient très différents des nôtres. Pour une raison, c'est que l'eau était rare. L'eau courante était inconnue à la campagne. On allait chercher l'eau à la fontaine pour la boisson, pour la vaisselle, pour les nettoyages, pour la toilette...

Salle de bains au début du XXème siècle dans un immeuble bourgeois. © - Roger Price - Flickr

01/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFÉ

 

En 1913, nous nous serions certainement retrouvés au café : le lieu de sociabilité par excellence. On comptait 482 000 débits de boisson pour 42 millions d'habitants, soit un bar pour 83 habitants, contre 25 000 cafés aujourd'hui...

 

Café Perruchot à Brutelles © wikimedia commons - 2013

31/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SOUFFRIRIONS DEJA LA CRISE DU LOGEMENT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SOUFFRIRIONS DÉJÀ LA CRISE DU LOGEMENT

 

 

 
En 1913, un an avant la grande guerre, nous souffririons déjà d'une crise du logement. Seule une minorité habitait un appartement avec un minimum de confort. Le logement populaire est différent de celui des bourgeois : une pièce unique dans laquelle on faisait tout...

 

 

Photo de famille 1900 © wikimedia commons - 2013 / Oti nord

30/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP


train © wikimedia commons - 2013 / Noben k


En 1913, nous marcherions beaucoup : pour aller à l'école ou pour les travaux des champs. On prend les transports de façon exceptionnelle : pour ferle  C'est l'époque où l'on construit des tronçons de chemins de fer...  

29/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SERIONS PEUT-ËTRE UNE TRAVAILLEUSE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SERIONS PEUT-ÊTRE UNE TRAVAILLEUSE

 

Retour un siècle en arrière. Aujourd'hui le quotidien des femmes ouvrières. On croit souvent que les femmes ne travaillaient pas. Or elles représentaient le tiers de la main d’œuvre, et c'est presque la moitié des  femmes qui travaillent...

28/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS FERIONS LA GREVE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1903

NOUS FERIONS LA GRÉVE

 

 

Retour il y a 100 ans. Aujourd'hui, la grève. A cette époque, les syndicats étaient faibles. Il existait une mystique de la grève : c'est plus qu'une action, elle éduque, aguerrie, entraide et crée... Et elle avait d'importantes répercussions sur la  vie privée.


25/08/2013

L'ATTENTE

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L'ATTENTE

 

Une porte poussée d'un négligent geste machinal,

Une table désœuvrée où il installe son habitude,

Le voilà lui et sa mélancolie encore revenus...

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Furtifs coups d’œil répétés

Adressés à l'immobile pendule

Qui le nargue, l'aiguille figée...

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Déjà trois cafés chargés d'atrabile désespoir.

Il tord d'une main rageuse la feuille impassible,

Sa bouche aphone crie d'insanes mots brûlants

Maintenant que le trop tard l'enjoint de partir,

Las d'attendre celle qui n'existe peut-être pas.

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Sous le regard insignifiant de clients avachis,

L'homme se lève en pleurant des larmes taries

Et rejoint l'au-dehors livide sous la lune liquide.

 

P. MILIQUE

20/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913

 

SI NOUS VIVIONS EN ...

NOUS N’ÉCOUTERIONS PAS LA RADIO

PAR

Antoine PROST


Vieille radio © wikimedia commons - 2013

Alors que la France s'apprête l'an prochain à commémorer le centenaire de la guerre 14-18, France Inter vous invite a revivre comme... en 1913. L'été avant l'entrée en guerre, comment vivions-nous ? Premier épisode : nous n'écouterions pas la radio, puisqu'elle n'existait pas. Mais alors, comment s'informait-on ?

18/08/2013

LES DÉRIVES DU DESTIN

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LES DÉRIVES DU DESTIN

 

La nuit, au cœur même des abris les plus improbables,

Tous les espaces bruissent, enveloppés d'anachronismes,

Du murmure lancinant émanant des mots imprimés.

 

C'est que l'essentiel de l'activité existant en ce lieu

Réside dans la boulimique profusion de livres stockés.

 

Rencontre fondamentale avec ces temps de lectures

Ouverts sur le bourdonnement accessible

Des complaintes rares et incandescentes

Qui accentuent encore les dérives apitoyées d'un destin

Où les désespoirs s'inondent d'un unique soleil noir.

 

P.  MILIQUE