Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/02/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 2

A PERTE DE VUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

2


 

Dès lors il ne fait plus que partir sans jamais arriver,

Espérer sans obtenir et rêver sans jamais atteindre.

Il postule à la revanche sur la désespérance

Tellement grande est sa médiocre solitude

En sa totalité de douceur et de fielleuse amertume.

Et puis, il la connait tant son impossibilité

A être aimé et son incapacité à être heureux,

Qu'il ne consent à exister en de rares instants

Qu'à l'abri d'une usuelle et rageuse auto-dépréciation.

 

Dans l'espace torturé d'un temps saturé de vide,

L'émotion à fleur de cœur l'accable sans limite.

C'est le moment où se pose sur son chemin de larmes

Un regard silencieux aussi pesant qu'un remord

Dans l'espoir d'atteindre à un équilibre d'outre-folie.


A SUIVRE...

22/02/2013

BARBARA ET LE METIER

 

 

BARBARA ET LE METIER

Discorama 

29/12/1968 - 01min34s

 

BARBARA compare son métier à une religion d'amour, "il faut se battre loyalement, proprement, mais il faut savoir que chaque jour est un combat, que le succès ça n'existe pas, il faut tout refaire chaque jour, aller chercher les gens qui veulent pas..". Puis elle dénonce le pouvoir dangereux qu'elle peut avoir face à son public.

 

Production

Office national de radiodiffusion télévision française


Générique

Audoir, Jacques
Glaser, Denise
Barbara-chanteuse

19/02/2013

J'ACCUSE 28

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme

De ne pas s'être

Encore suffisamment

Approché de ce qui pourrait être

Une sorte de formule

Singulière et universelle

De décryptage de la vie.

13/02/2013

ANOMALIE FATALE

RENONCEMENT.jpeg

 

 

ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les animent?

 

Ultime abandon dans la conscience d'un vide

Suffisamment énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement et la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans ce qui est le choix du renoncement, puis de la mort.

 

La vie en déclin, lestée de sa propre incohérence,

Entremêle l'existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagées.

 

P. MILIQUE

23/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 12

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

12


 

--«Hé, pas si vite, vous voulez bien ? Vous en oubliez tout de même de sacrément importants, non ? Vous savez aussi bien que moi qu'il en existe des quantités d'autres qui, dans l'entièreté de leur charnelle splendeur, sont source d'émerveillement sans cesse renouvelée. Ceux-là aussi donnent du sens à la vie. Ils sont inestimables en ce qu'ils rappellent d'essentiel : elle est une incomparable fête. Mais la mort, elle... A-t-elle besoin de mots pour exister ? Je veux dire, en a-t-elle vraiment besoin ? Si cela ne tenait qu'a son morbide mérite, la réponse serait bien sûr d'une trop triviale évidence pour être honnête...»

(A SUIVRE...)

 

03/01/2013

EXISTER A L'IMPARFAIT

COEUR FAUVE.jpeg

 

 

EXISTER A L'IMPARFAIT

 

La source unie au fleuve de son théâtre secret

Se fait ombre incertaine entre chaos et innocence

Dans la forme finale à donner à son silence brisé.

 

Les reflets de cette laideur qui le hante

Lui intime de creuser dans le noir

A la recherche têtue d'une issue.

 

D'autres errances encore, obscures et solitaires,

Qui traversent les fêlures étonnées de cette douleur

Habitent un inédit espace-temps hors du temps.

 

L'ordre des choses et des sensations intérieures

Cède, exténué, face à l'incomparable affiché

D'une sorte d'extase mêlée d'éternité

Qui défie le noir jusqu'à la transparence

D'un cœur fauve habillé de couleur

 

 

P. MILIQUE

21/12/2012

Jean COCTEAU ET Paul ELUARD: Fête en l'honneur de Lise DEHARME

 

Jean COCTEAU ET Paul ELUARD

Fête en l'honneur de Lise DEHARME

01min10s

 

Jean COCTEAU et Paul ELUARD : fête en l'honneur de Lise DEHARME

 

Générique

Cocteau, Jean ; Eluard, Paul

13/11/2012

Alex BEAUPAIN en Concert: MONTAUBAN Théâtre Olympe de Gouges le 2 Juin 2011

 

Alex BEAUPAIN en Concert

MONTAUBAN  Théâtre Olympe de Gouges

le 2 Juin 2011

 

Vous le connaissez certainement, lui et ses nombreuses bandes originales pour films à honorable (parfois mieux encore) succès: "Cécile CASSARD" ou encore "La Bien Aimée"....

Sur scène, c'est un garçon au final très pop, mais d'une pop quelque peu intello-branchouille, parfois ennuyeuse quand elle n'est pas carrément exaspérante.

Plus Souchon ou Daho que Gainsbourg! Et tellement loin de Bashunget Murat auxquels la critique des beaux quartiers s'avancent à le comparer. Laissons-le d'abord s'affirmer en ce qu'il est: lui.

Je n'avais pas prévu d'aller à sa rencontre mais, il était associé dans une soirée où se produisait l'extra-ordinaire Artiste qu'est Bertrand BELIN.

Je n'aurais donc pas eu à être déçu de sa prestation! Je l'ai été tout de même.

20/05/2012

LA MORT

LA MORT.jpeg

 

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annule nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existe pas d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de neutraliser.

La camarde en la marginalisant.

 

Parce que la mort n'est pas présentable

Elle est impartageable

Désespérément ordinaire aussi.

 

P. MILIQUE

06/04/2012

LE JAILLISSEMENT DU DOUTE

20jaillissement2.jpg


LE JAILLISSEMENT DU DOUTE


 

Il faut être attentif à cette tenue de la phrase

 

Qui forme l'étonnement dans l'avancée du texte.

 

Il se façonne- là toute la raison d'être du désir

 

Dans la confiance-méfiance qui affleure le silence au ras des mots.

 

 

Quand l'écrit se déploie, il est bon d'avoir cet orgueil

 

De pouvoir y insuffler l'émergence d'autre chose

 

Et, lorsque il s'agit d'évoquer quelques fragments trop intimes,

 

De s'autoriser à le faire aussi naturellement apaisé

 

A l'ignoré de la maladresse, que dans le savoir dire...

 

 

Habiter le délire d'être entier dans les mots qui arrivent

 

Cependant dans, l'approche minutieuse d'un orgueil imminent,

 

Jusqu'a prétendre, vêtu du seul sourire traceur d'humilité,

 

A être le premier à s'assujettir au jaillissement du doute.

 

P. MILIQUE

06/03/2012

INSTANTS ORDINAIRES

CREPUSCULE 1.jpeg

 

 

INSTANTS ORDINAIRES

 

 

Elle existe cette force naturelle,

 

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

 

Derrière le réel, un monde enchanté.

 

Pourquoi ne pas prendre en considération

 

L'importance de ce rêve niché en chacun de nous ?

 

 

Cette femme souriante, lumineusement belle,

 

Sait prendre tendrement soin de son paradis secret.

 

Le sourire aux lèvres, cette grande contemplatrice de nuages,

 

Virtuose de la couleur, habite un paysage champêtre

 

Peuplé d'images chatoyantes et d'oiseaux étonnants.

 

 

Plus tard, lorsque le jour se déchire

 

Et que le regard saturé d'enluminures

 

Recouvre l'horizon d'un voile de brume légère,

 

Elle emprunte, au cœur du flamboiement crépusculaire,

 

La porte solaire qu’elle est seule à percevoir,

 

Pour y rencontrer les présences mystérieuses qui bousculent les nôtres.

 

 

Oui, elle existe cette force naturelle,

 

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

 

Derrière le réel, un monde enchanté.

 

 

Mais cette femme-là a su mériter

 

Le privilège rare de vivre ces instants ordinaires

 

Que les gens ordinaires ne vivent pas.

 

 

P. MILIQUE