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23/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

4

Dans un gracieux village provençal bâti sur un pic...
Une table sur la terrasse séduit le farniente,
Et sous le figuier son regard habitué balaie
La gamme exaltée de couleurs chamarrées.

Les fragrances capiteuses de lavande exhalent
La striduleuse note du grillon, au soleil guilleret,
Qui s'élève en harmonie de plaisir authentique
Accroché à la toile bleue d'un ciel pur et virginal.

En ce lieu unique frémit l'indicible de l'instant
Jeté sans compter à la gueule noire de la Mort!
 
(FIN)

P. MILIQUE

15/09/2014

CORPS A CORPS QUOTIDIEN

au magma présent de l'écriture,

 

CORPS A CORPS QUOTIDIEN

La bonne santé est une pure grâce offerte par la vie
Qui retarde l'inéluctable d'une issue vers le rien,
En déclarant illicite le corps à corps quotidien
Avec l'usuel des manques, des pertes et des ratages,
Et celui des spasmes de douleurs infinies répétés
Aux marges accueillantes d'un abîme insoluble.

Pourquoi cesserait-on de ressasser la valeur magique
D'une existence dont le contenu est dans le contenant
Accompagné de potentielles rencontres et d'aventures
Dont l'extraordinaire exalte d'emblée la vie présente?

Pulsations, houle tumultueuse striée de silences apaisants,
Mélodie tournoyante propre à désarçonner l'évidence.
Derrière les coulisses mouvante de la réalité supposée,
Le monde affiche des rêves tendus de subtiles alchimies.

Parvenir à conjuguer le multiple pour obtenir l'unité,
C'est permettre à l'osmose de prendre tout son sens
En offrant d'inhabituelles pensées joliment actives,
Plate-forme soudaine proposée aux bonheurs imprévus.

P. MILIQUE

27/02/2014

MARIANNE MOORE "QUE SONT LES ANNÉES?"

 

MARIANNE MOORE

"QUE SONT LES ANNÉES?"

LECTURE PAR

JENNIFER DECKER

RÉFÉRENCES:

 

 MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

Thierry GILLYBOEUF© éditions José CORTI, 2004. 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc).

Prise de son Amandine Grévoz

Réalisation Gilles Davidas

26/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 1

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HONTE DE MES FAIBLESSES

1

 

Comment ne pas m’éprouver aussi coupable que contrarié

De t’assujettir ainsi à mes dérisoires incohérences physiques ?

 

Il est vrai qu’au fil de la permanence s’installe le réel du pas bien !

Je me sens en permanence fatigué au-delà de l’apparence proposée,

Je n’en puis plus de supporter ces stridences fulgurantes et vagabondes

Qui translatent d’un foyer fiévreux par pure bravade d’en investir un autre.

 

Tout cela relèverait de l’anecdotique si j’avais le psychisme fort et fier,

Assez ancré sur son socle pour appréhender la situation comme l’homme

Que je devrais être, ce que, acculé dans ma confusion, je ne parviens à être.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

03/02/2014

A L'APPROCHE DE TOI 1

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A L'APPROCHE DE TOI

1

 

Les mots m’ont déclaré une guerre qu’il m’est malaisé d’endiguer,

Et pourtant il me faut relever l’affrontement pour pouvoir te dire…

 

C’est le premier anniversaire célébré de mon pur amour pour toi.

Le premier d’une longue série de ce patrimoine commun entrepris.

Que seul désormais le destin, cet intrus familier, pourra interrompre.

 

Alors plutôt que de les combattre futilement ces mots récalcitrants,

Je prends option de faire l’amitié, la connivence, la complicité avec eux.

Ce besoin m’est vital, pour le meilleur certain et ce pire qui ne sera pas.

Car je t’aime tu sais à quel point. Je suis heureux de toi, pour toi, avec toi.

Tu es comme le soleil rieur qui de ses rayons m’enveloppe et m’embrase

Tu me donnes beaucoup. Tu me donnes tellement. Peut-être trop parfois!

Je suis formidablement heureux que tu existes, si chaleureuse, si apaisante.

Tu m’as récupéré en ce temps de désintégration et a su me rendre entier.

Comprends le choc provoqué ce jour-là où tu m’as fait don de ton amour !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

 

28/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

10/01/2014

27/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 09/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

09/01/2014

26/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 08/01/2014

 

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

08/01/2014

25/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 07/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

07/01/2014

24/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 06/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

06/01/2014

23/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 03/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

03/01/2014

22/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 02/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

02/01/2014