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03/01/2013

CATHERINE TASCA A PROPOS DE LA CULTURE A LA TELEVISION

 

CATHERINE TASCA A PROPOS DE LA CULTURE A LA TELEVISION

Bouillon de culture 

23/06/2000 - 01min15s

 

La ministre de la culture constate que les chaines publiques ne consacrent pas suffisamment de temps au culturel et qu'ARTE est la chaîne généraliste qui en fait le plus dans ce domaine.

 

 

Production

 

France 2

Générique

 

Tasca, Catherine

 

Pivot, Bernard

23/12/2012

AMOUR SOLEIL

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AMOUR SOLEIL

 

Il arrive qu'au pays du doute se matérialise

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se projette équilibriste maladroit

Qui marche sur le fil incertain du temps

Avec pour seul balancier d'uniques pépites

De cet amour-soleil aux éclats de lumière

Qui harmonise la plus belle partition de la vie.

 

P. MILIQUE

13/11/2012

PERCEPTIONS INADÉQUATES

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PERCEPTIONS INADÉQUATES

 

A vivre dans une société où la vanité tient un tel rôle,

Sans laquelle chacun appréhende au vif

La nécessité d'y trouver sa petite place,

Il est de l'ordre de la tentation d'accepter l'incohérence.

 

Même à ne pas s'abandonner à l'obscurité,

L'irrigation est instante de ces infimes choses dissonantes

Où simplement déplacées au tréfonds qui résonne.

 

Par la faute d'une perception inadéquate au monde,

Il est difficile de se situer avec précision dans le flou ténu

Entre attachement harmonieux et détachement esthétique.

 

Cette sorte d'égoïsme instable ouvre le paradoxe

D'aimer et ne pas aimer dans un temps multiple

Jusqu'à embraser ce final destin individuel

Qui l'expose à l'évidence de la plus grande platitude,

Nichée au cœur même de l'insignifiant, du rien.

 

Chaque homme devrait savoir rayonner derrière son sourire.

Un sourire qui ne serait autre qu'un masque de timide

Et la marque lumineuse et romantique de son humilité.

 

P. MILIQUE

19/09/2012

MINAUDERIES SOURNOISES

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MINAUDERIES SOURNOISES

 

Dans la tragique théorie d'un temps qui s'étire,

Le spectacle des apparences n'est pas que trompeur.

 

C'est le tableau immédiat d'une époque,

Une tranche toxique de vie vénéneuse

Qui ne peut s'observer avec indifférence.

 

Sous les minauderies sournoises de la vertu,

Il faut mettre en mots le grand ressac organique

Offrant sa voix à la sauvagerie qui nous transmue

Lorsque se profile l'ombre noire des vraies perversions.

 

Écoute cet énorme éclat de rire méprisant

Envers une vile hiérarchie définie d'emblée

Comme porteuse de laideur vulgaire et rapace.

 

P. MILIQUE

14/07/2012

OMBRES INJUSTES

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OMBRES INJUSTES

 

L'ordre naturel se trouble au noirs d'ombres injustes,

Et, dans l'entouré d'un cercle d'étonnements acérés

Il s'éprouve désormais en marche vers une obligation

Dont l'importance expérimentale échappe aux autres.

 

En vérité, il part pour la sagesse, ou pour autre chose,

Car c'est pour lui le possible d'un destin différent,

Et l'absolue magie serait de pouvoir en définir le temps.

 

Comme tout est délicieux et simple à présent!

 

P. MILIQUE

21/06/2012

VIEILLIR

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VIEILLIR

 

 

 

 

 

Je vieillis…

 

 

 

Je suis soumis à ce temps

 

Qui pourtant jamais ne m’obsède.

 

D’ailleurs, les heures s’épuisent, bien lentes.

 

 

 

Au cœur d’une atmosphère lourde et tendue,

 

Je ne suis qu’une gigantesque erreur de raisonnement,

 

Un douloureux convalescent de la vie.

 

 

 

P. MILIQUE

 

07/06/2012

A L'HEURE BRÛLANTE

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A L'HEURE BRÛLANTE

 

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

 

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

 

Qui, aux abords d'une parole initiale et dictée

 

Par les limites de la prégnante déchéance du souvenir,

 

Se grave parfois l'incontrôlable et puissant bouillonnement

 

Qui jaillit du ténu entre la différence admise et la folie.

 

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

 

D'où s'émet l'imprévu d'un éclat d'épure

 

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

 

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

 

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre

 

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

 

P. MILIQUE

03/06/2012

D'OR ET D'EBENE

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D'OR ET D'EBENE

 

 

C'est pour tenter d'échapper à un passé qui le poursuit

 

En donnant l'oppressante sensation de vivre dans l'ombre

 

De ce monde fou où tout se dresse, obstacle, refus,

 

De cet univers décadent où l'humanité n'est que souvenir,

 

Qu'il s'attache à effacer la poussière, doseuse de lumière noire

 

Le repli temporel est en cache au chevet de l'impossible.

 

 

Il souhaite, la conscience au repos

 

Amorcer le beau d'une autre histoire,

 

Être toujours, à l'intérieur de ce voyage de vertige,

 

Cet enfant aux yeux de merveille encore ouverts

 

Sur l'incroyable régénérescence d'un temps

 

Qui réinvente d'inexistantes lumières.

 

 

Jaillissements provoqués d'autres clartés envoûtantes

 

Aux bandes minérales alternées d'or et d'ébène.

 

 

P. MILIQUE

04/04/2012

INELUCTABLE SCHIZOPHRENIE

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INELUCTABLE SCHIZOPHRENIE


 

C'est un homme discret, modeste et grand érudit

Qui de sa belle sensibilité met de la couleur aux mots sépia.

 

Il s'affaire au plus loin des fausses stupeurs,

Et superpose les paysages de l'intime et l'importance de sa poésie

Avec les temps turbulents des fragments d'existence

Où tourbillonne, rapide et insolent, l'inaccessible des rêves.

 

Au centre de son rapport dense et subtil avec les mots de la vie,

Jamais son écriture aboutie n'a semblé plus épanouie

Que dans cette solitude ombrée qui se dessine en creux,

Émouvante à se frayer un chemin spectral et personnel

Dans le déployé bouleversant de l'impossibilité d'être sauf

Contre l'inéluctable schizophrénie engendrée par l'acte d'écrire.

 

P. MILIQUE