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11/06/2013

LEO FERRE: "LE VENT"

 

LEO FERRE

"LE VENT"

Lu par Danièle LEBRUN

 

Léo Ferré est né en 1916 à Monaco, mort en juillet 1993 en Italie. Ce poète, chanteur, compositeur, et anarchiste a été l’un des plus prolifiques chanteurs français. Il met en musique de nombreux épisodes de sa vie, intime, contemplative, politique, engagée, qui dessinent avec plus de 40 albums en 46 années d’activité, un personnage attachant, un poète et un musicien populaire

 

Poèmes choisis par Laurence Courtois

Prise de son, montage : Manon Houssin

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Juliette Heymann

08/06/2013

L’ÉTRANGE UNIVERSEL

au magma present de l'ecriture,patrick milique,

 

L’ÉTRANGE UNIVERSEL

 

Tous ces pouvoirs qui sont les siens,

Incrustés au creux de ses soupirs ?

 

Etre la déesse des vents n’est pas rien !

Une inspiration foisonnante jaillit d’elle

Nous transportant au zéphyr musical

De son souffle aux accents d’authentique…

 

Tous ces pouvoirs qui sont les siens,

Incrustés au creux de ses soupirs 

Embrasent la riche beauté véhiculée

Par l’étrange universel du singulier.

 

P.  MILIQUE

05/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "FINANCEMENT CAMPAGNE [chanson cryptée]"

 

FINANCEMENT CAMPAGNE

[chanson cryptée]


Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation L. Ferrari / N. Sarkozy - TF1 12.03.12]
« - Plusieurs sites internet affirment que le colonel Kadhafi
aurait financé votre campagne en 2007, est-ce que c’est vrai?
- Ah ben dites-moi s’il l’avait financé j’aurais pas été très reconnaissant. »


Il paraît qu’il y aurait
Enfin, il semblerait
Que peut-être il se pourrait
Si c’était avéré
Y avoir eu un mémo
Qui si ça se trouve est faux
Évoquant un cadeau
De cinquante millions d’euros

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

Un document crypté
Hyperhiéroglyphique
Qu’il faudrait déchiffrer
De manière scientifique
Si « NS + BH »
Semble être une addition
On ignore qui se cache
Derrière l’opération !

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

Simple memorandum
Que rien n’authentifie
Ne prouve pas que la somme
Ait quitté Tripoli
Via des comptes offshore
Direction le Panama
Pour financer l’essor
D’un petit candidat

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

Le prétendu Leader
Et présumé Tyran
Fut l’invité d’honneur
Du néo-président
Leur collaboration
Aurait pu continuer
Si la révolution
N’avait pas tout gâché

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

Si « NS + BH »
Semble être une addition
On ignore qui se cache
Derrière l’opération

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

15/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

15.05.2013

02/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01.05.2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

01.05.2013

20/11/2012

LE VENDEE GLOBE: "ENTREE DANS LES 40èmes RUGISSANTS"

 

 

VENDEE GLOBE

ENTREE DANS LES 40èmes RUGISSANTS

Thalassa : le magazine de la mer

08/12/2000 - 02min58s

 

Changement d'ambiance pour les concurrents du Vendée Globe à l'approche des 40èmes rugissants. Comme l'ont déjà éprouvé les leaders de la course, leurs nouveaux compagnons de route seront le vent, le froid et les icebergs...Le commentaire d'Yves PELISSIER sur des images du monocoque Whirlpool de Catherine CHABAUD, de Thomas COVILLE sur Sodebo, de Raphaël DINELLI sur Sogal Extenso, d'Ellen MAC ARTHUR, de son Kingfisher et des icebergs qu'elle aperçoit ainsi que sur une animation infographique des voiliers dans la course, est ponctué par les interviews de Catherine CHABAUD, de Thomas COVILLE, de Raphaël DINELLI , de Michel DESJOYEAUX et de Roland JOURDAIN par liaisons vidéo satellite.

 

Production

 

France 3

Générique

 

Pelissier, Yves

 

Desjoyeaux, Michel ; Coville, Thomas ; Dinelli, Raphaël ; Chabaud, Catherine ; Jourdain, Roland

 

Pernoud, Georges

 

02/10/2012

PLAGE D'ITZULU (Plage aux tortues) LAGON DE DALYAN

PLAGE D'ITZULU (Plage aux tortues)

LAGON DE DALYAN  

TURQUIE  

NOVEMBRE 2011

 

Qu'ajouter à la magie du lieu?

A si... Il y avait du vent! Beaucoup de vent.

16/06/2012

ORGUES MARINES DE ZADAR (CROATIE) par MILIQUE


ORGUES MARINES DE ZADAR (CROATIE) par MILIQUE 


Somptueux souvenir de cet intense moment de méditation à écouter chanter l'Adriatique!

Magnifique mélodie de vent et d'eau mêlés.

10/05/2012

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

SILHOUETTE.jpg

 

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres,

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps,

Parce que trop confrontées à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime illusion séduisante de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P. MILIQUE

02/03/2012

Louis ARAGON: "EPILOGUE"

 

Un des derniers poèmes d'ARAGON, interprété par INES, au Club des Poètes, 30 rue de Bourgogne 75007 Paris

(http://www.poesie.net)

04/02/2012

Gérard PHILIPE "La mort du Loup" (Alfred de VIGNY)

 

Gérard PHILIPE dans un enregistrement historique des
années "'50" du poème d'Alfred de Vigny "La mort du loup".

 

I
"Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçus les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris,
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu, qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes,
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes!
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez sublimes animaux.
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
--Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur.
Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler."