03/12/2012
QUÊTE
QUÊTE
Liens mystérieux offerts par la force de l’amour
Et l'indicible tourbillon de la passion.
Ce sont d’acérées flèches de lumière qui chatoient
Et embrasent le présent de leur fière brûlure.
Amour incommensurable qui incendie les jours et les nuits
De son époustouflante et carmine traînée de lave.
Comment davantage contenir en son plus profond
L’intolérable sentiment d’absence qui n’abdique jamais?
Est-il vraiment possible de s'essayer à vivre encore
Avec un cœur aussi gonflé de séparation prolongée?
P. MILIQUE
23:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, quête, lien, mystérieux, offrande, forcené, amour, indicible, tourbillon, passion, acéré, flêche, lumière, chatoyer, embraser, présent, fier, brûlure, incommensurable, incendie, jour, nuit, époustouflant, carminer, traîner, coulée de lave, davantage, contenir, profondeur, intolérable, sentimental, absence, abdiquer, s'essayer, vivre, coeur gonflé, séparation, prolonger
11/09/2012
CIORAN 22
"Se perdre
Dans le dernier
Degradé du blanc
Et disparaître définitivement
Dans l'absence de couleur..."
(E. M. CIORAN)
05:49 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, philosophie, maîre à penser, se perdre, dernier degré, blancheur virginale, disparition, définitif, absence, couleurs chamarrées, camieu
07/07/2012
L'HOMME ECARTELE
L'HOMME ECARTELE
Présente au vif de ses pensées, de ses hésitations,
De ses renoncements peut-être,
S'exprime la solitude douloureuse
D'un combat acharné contre la maladie
Qui renvoie brutalement l'homme,
A nouveau écartelé,
A son refus viscéral de la mort.
A son désespoir aussi...
Il déplace le regard pour tracé les contours
Des ombres portées par une image absente,
Et s'éprouve à l'extrême inconfort
D'être confronté à la violence du réel.
Alors s'impose cette évidence enfin révélée:
Il convient de fuir la compréhension laxiste
De la bêtise ordinaire et de la lâcheté!
Ne plus aménager le quelconque des uns et des autres,
De ceux qui ne sont que cruauté
Ou indifférence, ou les deux à la fois.
Faire contrepoint systématique
Au cynisme méprisant des uns
Et à l'irresponsabilité honteuse des autres!
Enfin, dans la frénésie aux multiples facettes
D'un rêve initialement truqué,
En appeler au fou-rire intérieur
De l'adulte face au grotesque affiché,
Ainsi qu'au rire clair et simple
D'un enfant porteur d'insolence salvatrice...
P. MILIQUE
05:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, homme écartelé, présenter, vif, pensée, hésitation, renoncement, exprimer, solitude, douleur, combat acharné contre la maladie, renvoyer, brutalité, humanité, écarteler, refus viscéral, mort, désespoir, déplacer, regard, tracer les contours, ombre portée, imagerie, absence, éprouver, extrême, inconfort, confrontation, la violence du réel, imposition, évidence, révélation, convenance, fuite, compréhension, laxisme, bêtise ordinaire, lâcheté, aménagement, quelconque, cruauté, indifférence, contrepoint, systématique, cynisme, mépris, irresponsable, honteux, frénésie, multiplicité
23/04/2012
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
(En hommage à Allain LEPREST)
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
05:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la mort, porter un joli nom, c'est dégueulasse, faire la gueule à la vie, se tromper souvent, écrire le chagrin, choses fendre le coeur, ombre noire, absence, éteindre mon soleil, traverser la nuit, cerveau saccagé, vider de réel, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel, exténuer, dévorer le coeur, l'âme du poète, en finir, habit de peau, depuis le temps, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder, le cri, cracher ses mots, constellation, violer, inopportun, vomissure, bruit, rejoindre, sérénité, atomes du vide, espoir, faire le mur, sonner le glas, rêve, écouter, les oiseaux, se taire, arbres, se courber pour saluer, plume, s'interrompre
29/03/2012
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.
Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.
Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.
Entre Les ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.
Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.
P. MILIQUE
06:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, torrent de boue, pépite, respirer, la vie, savoir, captation, fragrance, couleur, beauté confondante, invitation, ultimatum, privilège, harmonie, chatoyant, chant, éblouissement, ténèbres, premier frisson, lumière, absence, présence, promesse, définitif, évaporation, apparaitre, vérité, émotion, sublimer, au contact, amitié, éternel, fugitif, enthousiasme, durable, éphémère, richesse, complexité, exceptionne, le temps de la sagesse, distance, lucidité, envers la vie, rejeter, noircir, azuré, le rire, désespoir, s'éclipser, laisser la place
25/03/2012
LES TOURMENTS DE L'ÊTRE
LES TOURMENTS DE L'ÊTRE
Moments d'exaltations vive qui alternent
Avec les périodes de morne abattement.
Derrière la sécheresse de certain de ses propos,
Se tapi, masqué, le maussade d'un fort ressentiment.
Au plus singulier de nuits lacunaires,
Il restitue le cheminement des ses pensées,
Intime musique qui accélère le passé
Dans l'interrogation réitérée des visages absents,
Afin qu'en surgisse et se déploie une parole juste.
Cependant, il y a quelque chose d'intenable qui s'avère perturbant
A bousculer sans précaution les fragiles frontières psychologiques
Comme le fait l'observateur attentif des tourments de l'être.
Tout cela tient de la perception, de la sensation...
Mais il n'est pas de mots de vérité, seulement de possibles,
A fouailler du fer rougi de l'écriture
Le silence calfeutré des vies ordinaires.
P. MILIQUE
06:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, tourmenter, moment d'exaltation, vivacité, alterner, période, morne, abattement, sécheresse, certitude, proposition, se tapir, masquer, maussade, ressentiment, singularité, lacunaire, restitution, le cheminement de ses pensées, intimité, musique, accélérer, le passé, interrogation, réitérer, visage, absence, surgir, se d&éployer, parole juste, intenable, s'avérer, perturbation, bousculer sans précaution, fragilité, frontière psychologique, observateur attentif, perception, sensation, vérité, possibilité, fouailler, le fer rougi, écriture, calfeutrer, vie ordinaire
15/11/2011
CONCISION FRAGMENTAIRE 5
Promenade vague au long de ces jours-ci
Quand revient à la charge cette déduction de l’absence
A l’instant où l’informulé latent se propose
Riche enfin de ce qui s’éprouve au silence précédent.
P. MILIQUE
20:02 Publié dans CONCISIONS FRAGMENTAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concision fragmentaire, promenade, vague, revenir à la charge, déduction, absence, à l'instant où l'informulé, latence, se proposer, riche enfin, s'éprouver au silence, précédent