24/11/2013
UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE
UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE
C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.
Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand gravée dans le bref,
Les cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.
Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
|
05:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hasard, fragilité, harmonie, chamade, désamour, usure, déchirement, douleur, amour, haine, mémoire, insoutenable, séparation, chaos, dévastateur, souvenir, divergence, détresse, honte, ombre, passion, meurtre, absence, chagrin, pleurer, embrasser, histoire d'amour, gacher, circonstance, intervention, femme, yeux, glaciation, désormais, regard vide, chemin, illumination, nuit, savoir, coloration, lumière, noir, journée, fragiliser, rapprocher, séparer, divorce, partager
22/11/2013
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.
Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.
Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.
Entre la ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.
Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.
P. MILIQUE
00:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : misère, souffrance, errance, complice, magma, haines, rancoeurs, cauchemar, outrance, racoleur, déraison, aguicheur, passion, sagesse, lucidité, désespoir, ténèbres, absence, promesse, vérité, torrentiel, boueux, charrier, universel, misérable, cristalliser, souffreteux, expression, langage, désenchantement, lent, descente aux enfers, puitsatier, puits, signifier, toile de fond, vieillesse, complicité, taciturne, embrasement, inévitable, fusionnel, haine, rancoeur, mener sa barque, cauchemardesque, suppôt de satan, nuit
15/11/2013
LE PARFAIT RIDICULE
LE PARFAIT RIDICULE
J’ai tant de difficultés à cautériser la moindre blessure !
Je n’en peux plus de m’éprouver tellement vulnérable,
Je m’épuise en incursion répétée au cœur du ridicule,
Je n’en peux plus, non, de mon grotesque foisonnant.
Qu’il est donc erroné en moi ce concentré d’orgueil
Si mal dissimulé au centre d’une humilité maladive.
Je suis assujetti à l’insupportable d’une situation délétère
Non affranchie d’un irrépressible sentiment d’inconfort,
Et je vis sans discernement ma dure réalité d’humanoïde.
Pour le médiocre que je suis, écrire c’est tromper l’absence.
Alors, au cœur tourbillonnant de mon insatisfaction, j’écris !
P. MILIQUE
09:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, parfait, ridicule, difficulté, cautériser, amoindrir, blessure, éprouver, tellement, vulnérable, s'épuiser, incursion répétée, au coeur du ridicule, grotesque, foisonnant, érroné, concentré, orgueil, mal dissimulé, au centre, humilité, maladif, assujettir, insupportable, situation, délétère, affranchir, irrépressible, sentimental, inconfortable, vivre, sans discernement, écrire, tromper, absence, insatisfaction, dure réalité, humanoïde
26/10/2013
LE BONHEUR DE T'AIMER 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE BONHEUR DE T'AIMER
2
Le manque et l’entière conscience désespérée de ce manque m’exaspère,
Avec la blessure supplémentaire, vague rugissante au vif de l’abstinence,
De ne pouvoir te caresser de mes doigts ni t’effleurer de mes lèvres.
C’est un tel bonheur, une telle tempête irrationnelle que de t’aimer.
Comment pourrais-je combler à mon côté l’espace de ton absence ?
J’en éprouve toutefois le délicieux vertige dans ma capacité à t’imaginer,
A créer le lieu où installer l’attention délicate que chacun porte à l’autre.
Il est inévitable que dans la réminiscence embrasée de ces instants-là
Le réel flanche pour laisser la place à l’imaginaire, à un idéal de rêveur.
Mon envie est si grande du bonheur de partager un jour à tes côtés
Ne serait-ce qu’un minuscule, un infinitésimal fragment d’univers,
De prolonger avec toi un tendre voyage dans les méandres de l’amour.
De vivre en harmonie dans la traque obstinée de l’authentique échangé.
De connaître ces moments de paix tant attendus au fil du maintenant.
De parvenir à me libérer du passé à l’aube apaisante des mots simples.
De ces mots gorgés de promesses qui germent dans les cœurs exaltés.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, aimer, manque, entier, conscience, désespérer, exaspération, blessure, supplémentaire, vague, rugissement, vif, abstinence, puvoir, caresser, doigt, effleurer, lèvres, tempête, irrationnel, pouvoir, combler, côté, espace, absence, éprouver, délicieux, vertige, capacité, imaginer, créer le lien, installer, attention, délicatesse, porter, l'autre, inévitable, réminiscence, embraser, réel, flancher, laisser la place, idéal, rêveur, envie, grandeur, partager, journalier
25/10/2013
LE BONHEUR DE T'AIMER 1
LE BONHEUR DE T'AIMER 1
Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie
Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,
Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque si criante.
Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.
Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je
Alors même que je m’éprouve responsable de la situation ?
Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur
Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras,
Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.
Il ne tient qu’à moi dis-tu, d’immiscer ma vieillesse dans ton présent.
Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.
Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire ?
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, aimer, écrire, tromper, absence, crier, cri, falloir, parvenir, exprimer, crise, amour, pas juste, manque, criant, raisonner, raison, résonner, éprouver, responsable, situation, muette, obstination, ouvrir, brasier, coeur, rythme, sensible, immiscer, vieillesse, présenter, immédiat, doloureux, strident, stridence, impossible, savoir, épuiser, souhaiter, attendre, nécessité
20/10/2013
UN SON DANS LE SILENCE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UN SON DANS LE SILENCE
2
Il n’est pas improbable que je ne te parle là que d’un réel inexistant !
D’un monde d’indifférents peut-être. Mais, faire comme si le soleil…
Tu sais, mes mots ne font que poser une équation aux termes inconnus.
En mon tréfonds, je joue avec tes mains, avec tes regards, avec tes lèvres.
Je joue à chavirer en une apnée bienfaitrice. Je joue à être bien ensemble.
Je joue avec le prolixe du pas encore donné, avec l’émouvant du déjà reçu.
Je garde partout sur moi les marques de ta présence éloquente de volupté,
Et j’accompagne partout ton urgence démesurée, attentif à ne pas te perdre.
De cet éclat d’insaisissable il ne restera rien : au soleil noir de ton absence
Ton amour balise s’est peu à peu atomisé en un lourd silence réprobateur
Me condamnant à rejoindre l’ombre impétueuse des frontières inassouvies.
(FIN)
P. MILIQUE
09:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, improbable, parler, réel, inexistant, monde, indifférent, soleil, savoir, mot, poser, équation, terme, inconnu, tréfonds, jouer, main, regard, lèvre, chavirer, apnée, bienfaitrice, être bien ensemble, prolixe, donner, émouvant, recevoir, garder, emporter, papaoutay, marque, présence, éloquente, olupté, accompagnenr, urgence, démesuré, attentif, perdition, éclat, insaisissable, rester, noir, absence, amour, balise, atomiser, lourd, silencieux
14/10/2013
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?
Au terme d'une destinée tourmentée,
Après avoir essuyé toutes les tempêtes,
Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.
Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.
La césure est progressive et,
Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,
La rupture imposée par la fusion des contraires
Se révèle atrocement lente et douloureuse.
Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....
Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,
Reposante et douce pastel.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,
A force de partager un univers peuplé de semblables
Tellement différents, séparé.
Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.
Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.
Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps
Que personne ne sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.
Maintenant sa mémoire est encombrée
Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.
Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre
Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'indicible douleur
De l'insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur de cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre
Qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui est si mordant,
Qu'il ne sait plus que pleurer
De ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
05:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : séparation, destin, douleur, délivrance, désamour, absence, césure, progressive, éviter les écueils, obligé, amertume, rupture, imposer, fusion, contrariété, se révéler, atrocité, lent, douloureux, chemin, s'offrir, passage, lumineux, intense, lumière blancreposer, doux, pastel, rapprocher, partager, univers, similaire, différer, divorce, harmoniesuintement, usure du temps, dompter, condamner, déchirer, pointer au chomage, décevoir, déception, fuite éperdue
10/10/2013
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
(Oeuvre de Lydie Mahé)
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?
Au terme d'une destinée tourmentée,
Après avoir essuyé toutes les tempêtes,
Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.
Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.
La césure est progressive et,
Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,
La rupture imposée par la fusion des contraires
Se révèle atrocement lente et douloureuse.
Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....
Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,
Reposante et douce pastel.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,
A force de partager un univers peuplé de semblables
Tellement différents, séparé.
Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.
Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.
Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps
Que personne ne sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.
Maintenant sa mémoire est encombrée
Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.
Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre
Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'indicible douleur
De l'insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur de cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre
Qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui est si mordant,
Qu'il ne sait plus que pleurer
De ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
17:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, traversée, absence, possbilité, vie, immensité, regret, à terme, destinée, tourmenter, essuyer, tempête, devenir, necessité, adopter, nécessité, position, repli, déception, s'obstiner, fuite en avant, désespérant, césure, progressif, éviter, évitement, écueil, obliger, amertume, rupture, imposer, fusion des contraires, se révéler, atrocement, lent, douloureux, chemin, délivrance, s'offir, passage, lumineux, intense, lumière blanche, reposant, doux, pastel, rapprocher, à force, partager, univers
ACCEPTER L'EPHEMERE
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.
L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.
La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.
Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !
Alors il doit reprendre sa route.
Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.
Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !
Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.
Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?
Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.
Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.
Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?
P. MILIQUE
13:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, insuffisance, reprendre, tailler la route, retrouver, abattre, infini, tristesse, traumatisé, exploration, érintant, incessant, territoire, obscur, inconnu, nuit intérieure, jeune, univers, subitement, acquis, basculer, certitude, vaciller, affronter, vide moral, manque de perspectives, omniprésence, inacceptable, horreur, répulsif, faits avérés, se sntir abandonné, vulnérable, face à face, réalité, impossible, modifier, blessure, profondeur, absence, insoutenable, déssècher, parvenir, sublimer, chagrin, justice, aider, grandir, devenir
01/10/2013
LANIÈRES ACÉRÉES 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LANIÈRES ACÉRÉES
2
Folle incompréhension d’un canevas qui lacère
Dans la terrifiante absence d’une lumière nécessaire
Qui s’installe, d’un vertige, au point zéro de l’infini.
Stupéfaction avide dans le sidéral vide désespéré
D’une frustration récurrente et primale qui exaspère.
Il devient urgent d’instiller en soi
L’absolue nécessité de ne rien posséder !
Et voilà que soudain apparaît
L’insondable vrillé de ce qui hante :
Tes lèvres illuminaient mes paupières
Ton regard insistant épousait ma folie
Ta voix étoilait mes heures sombres
Ton souffle ardent électrisait mes sens
Tes mains embrasaient ma chair
Et ta vie pulsait à mon cœur mort.
Et puis, un jour, l’Autre t’a éblouie
Et s’est imposé à moi cet incontournable :
Tromper l’Autre, c’est d’abord se tromper !
(FIN)
P. MILIQUE
09:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, folie, incompréhension, canevas, lacérer, terrifier, terrifiant, absence, lumière, nécessaire, s'installer, vertige, point zéro, infini, stupéfaction, avid, sidéral, vide, désespéré, rustration, récurrent, primal, exaspérer, exaspération, devenir, urgent, instiller, abosolu, nécessité, posséder, apparaître, insondable, vriller, hanter, hantise, lèvre, illuminer, paupière, regard, insister, insistance, épouser, voix, étoiler, heure sombre, souffle, ardent, électriser, sens interdit
15/08/2013
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!
Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes
Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
01:45 Publié dans Allain LEPREST, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allain leprest, mort, suicide, dégueulasse, faire la gueule vie, écrire, chagrin, ombre noire, absence, éteindre le soleil, traverser, nuit, cerveau, saccagé, vide, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel exténué, dévorer le coeur, l'âme du poète, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder le cri, cracher ses mots, vomissure, bruit, atomes de vide, jour férié, camarde, espoir, faire le mur, sonner le glas, les oiseaux se taisent arbres, courber, saluer, allumer l'arc-en-cielvalser
08/08/2013
COMME UNE LAVE EN FUSION
COMME UNE LAVE EN FUSION
Il lui donne tout mais, il n'a pas su le percevoir,
Son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
Peu à peu, elle s'est éloignée de lui,
Distante jusqu'à la presque absence,
Femme aimée de moins en moins aimante.
Son présent désormais se zèbre de fêlures
Tandis qu'il s'éprouve solitaire face à la douleur
Provoquée par l'inexplicable disharmonie.
Malgré la violence du tourbillon, il s'obstine
A vouloir oublier le reflet de sa déchirure
Même s'il sait combien l'entreprise est vaine.
A l'embrasé incandescent d'une blessure inconsolable,
Il pleure la nuit tombée sur une existence amputée d'elle.
Il lui avait tout donné mais n'avait pas su percevoir,
Que son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
D'un rêve renaît un après accroché à la mémoire.
La tendresse exaltée, restée sur le qui-vive, l'invite
A utiliser au mieux son art du doux affleurement,
Privilège lesté de mystère qui lui offre quelque atout
Et fait de lui un personnage fréquentable et sensible.
Alors, il se mire dans les yeux de l'Autre gracieux
Pour y chercher de quoi éclairer ses déséquilibres,
Vertiges attirants où noyer ses trop lourds tourments.
D'un sursis de vieillesse miroite un après possible,
Mais il n'est qu'utopie fuyante née d'un rêve forclos.
Puisque résigné à ne jamais atteindre l'inespéré,
Il laisse sourdre du tréfonds à bout de souffle
Un goutte à goutte de mots à pleurer de beauté,
Des mots de larmes brûlantes de lave chaude
Qui coulent dans la poussière de ce qui n'est plus.
Il lui aurait donné bien davantage s'il avait su percevoir,
A quel point son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lave en fusion, tout donner, percevoir, coeur lourd, affamer, chosifier, éloigner, distant, absence, femme aimée, aimant, présence, zèbre, fêlure, éprouver, solidaire, endolori, provoquer, inexplicaple, disharmonie, violence, tourbillonner, s'obstiner, vouloir, oublier, refléter, déchirure, entreprise vaine, embrasé, incandescence, blessure, inconsolable, pleurer, nuit tombée, existence, amputé, rêver, renaître, accrocher, mémoriser, tendresse, exalter, rester sur le qui-vive, inviter, utiliser, art, doux, affleurement, privilégier