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01/12/2013

AU CLAIR DE L'OMBRE

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AU CLAIR DE L'OMBRE


Ce sont de brusques déchirures d'instants

Qui volent dans l'invisible d'un soleil distant.

 

Reflets dans l'ambre présente au clair de l'ombre,

Passés en lianes d'amour et de mots

Au vif d'un temps qui cesse de passer vite

Pour adopter la pulsation d'un rebrousse regard,

Crevant au passage un ciel aveuglé d'images.

 

P. MILIQUE

21/11/2013

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

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Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.


P. MILIQUE

22/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15/02/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

15/02/2013

03/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER  ?

4


Aussi, plus tard, lorsque ce grand drap blanc

Comme une bâche rude, s'est jetée sur ma propre vie,

Sur le sombre cachot de mon cœur déserté,

L'émotion s'est levée en moi telle une houle brûlante

Entremêlant aveugle l'abject, la honte et le remord.

La souffrance me broie, je vais me replier,

M'enfermer dans ta mémoire souveraine,

La mienne désormais maintenant que je m'insurge

Et je prendrai le relais de ta solitude exigeante

Dans l'ombre où se tient la relève de ton silence.

(A SUIVRE...)

P.  MILIQUE

23/03/2013

ITO NAGA, « Je sais que la pensée est par moments comme un fleuve... »

 

ITO NAGA

« Je sais que la pensée est

par moments comme un fleuve... »

Lu par Léonie Simaga

Poème extrait du recueil Je sais, publié chez Cheyne Editeur

 

Réalisation : Marguerite Gateau 

Prise de son : Olivier Dupré

Montage : Aveline Carmoi

Assistant : Marie Plaçais

Choix des poèmes : Jean-Pierre Jourdain

22/02/2013

LE CHANT DU DESTIN

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LE CHANT DU DESTIN

 

Parce qu'il s’indigne sans cesse des aveuglements qui perdurent

Dans un monde qu'il pressent inhabitable pour une durée indéterminée,

Il entonne avec force le chant d'un destin désintégré

Qui l'éprouve faillible, fragile, et débordé par les événements.

 

Il perçoit tous les symptômes avérés d'une grande faiblesse

Et d'une rage acérée qui n'est que cri de frustration.

 

Maintenant il ressent une grande fatigue, pesante,

Qui sourd dans le flux empêché de ses membres.

Il ne jette que des regards désemparés et indécis,

Et bredouille des mots noyés aux larmes de ses pleurs

En se souvenant du cri de révolte et d'insoumission

Aussi inaltérable et infaillible qu'un atome saturé

Que cependant, confus, il ne parvient plus qu'à hurler.

 

P. MILIQUE

31/12/2012

OUTRAGE RELATIONNEL

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OUTRAGE RELATIONNEL

 

C'est avec une forme d'opiniâtreté douteuse

Condamnée à l'impasse donc à l'échec,

Qu'il s'était sans prudence investi

Dans cette improbable aventure

Consistant à prendre d'emblée le parti

De tous les oubliés, vagabonds du monde.

 

A force de lutter adossé au mur,

La gravité de l'outrage relationnel

Est devenue aveuglante de clarté.

 

Avec un soupir d'infini soulagement,

L'apparence d'une normalité affichée

S'est un jour dissoute en un lourd silence

Dans la désintégration parvenue d'une vie gâchée,

Dans l'élaboration de mensonges délibérément établis.

Pour rien.

 

P. MILIQUE

22/11/2012

QUESTIONNEMENT

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QUESTIONNEMENT

 

Posture d'emblée relaxante

Et concentration rassemblée

Face au feu ou devant l'eau!

 

Ignorance obscure et aveugle,

Impuissance tenace de la pensée.

 

Est-ce réellement aussi dérisoire?

Poser la question vient à l'annuler.

 

P. MILIQUE

 

11/11/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "Asseyons un aveugle dans un fauteuil pour sourd".

 

 

ASSEYONS UN AVEUGLE DANS UN FAUTEUIL POUR SOURD

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

02/04/1983 - 01min24s

 

Suite à l'émission sur le fauteuil pour sourds, Pierre DESPROGES démontre que les aveugles ne peuvent pas voler leur fauteuil aux malentendants, comme ceux-çi le craignaient.

 

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre ; Valadie, Dominique

07/11/2012

RÉVOLTE OBLIGATOIRE

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RÉVOLTE OBLIGATOIRE

 

Il est malade!

Et depuis qu'il le sait il lutte contre l'absurdité,

L'injustice, la dureté, la bêtise crasse

Et la méchanceté ordinaire de l’époque.

Quelquefois contre l'effluve de la haine aussi.

Une haine dissonante, vive, violente, aveugle.

 

C'est une histoire qui encombre le maintenant

Depuis qu'elle est devenue la compagne cruelle

De singularités ordinaires conjuguées au pluriel.

 

Les conséquences de ce cataclysme physique

Sont déclinées au panel disparate du multiple.

Et il peut en suivre le tracé au jour le jour

Dans la progression lente qui ravage sa vie.

Il devient abandon et solitude absolues,

Se désagrège dans la destruction et rejoint

L'univers depuis longtemps trop peuplé

Des rejetés ostensibles, des méprisés silencieux.

Il entre en agonie dans la fin de son monde

Et se retrouve, exténué, interdit de futur.

 

Dans ce triste temps qui est le nôtre,

Tout de moralisme et de normalisation,

Nous nous devons de tout tenter

Pour bousculer les consciences,

Nous affranchir des préjugés mortellement

Tenaces qui nous engorgent l'esprit,

Et lancer un défi aux idées reçues.

Il faut que l'on se libère des morsures de la peur,

Que l'on tienne compte de l'urgence de notre action

Et des obstacles qui l’entraverons, redoutables.

Redoutable, oui... mais pas insurmontables.

 

La maladie, insidieuse, se fait inquisitrice...

Si nous lui déclarons la guerre, elle ne la gagnera pas!

 

Aussi, rejoins-nous sans attendre,

Indigne-toi!

Ne sombre pas dans indéfendable indifférence,

Révolte-toi!

Ne franchis pas les bornes de l'intolérable,

Insurge-toi!

N'adopte pas une attitude criminelle et silencieuse,

Rebelle-toi!

Afin que s'exprime l'éternelle beauté de la vie

Investis-toi!

Répond présent aux appels pressants de détresse,

Ajoute ton aide, même infime, aux compétences multiples!

Alors... Sers aux positifs!

 

P. MILIQUE

30/09/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "Jouons à colin-maillard avec un aveugle".

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE

"Jouons à colin-maillard avec un aveugle"

11/03/1983 - 01min24s

 

L'aveugle est le seul prochain qui soit toujours prêt à jouer à colin-maillard sans le moindre accessoire.

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

05/04/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 13

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L'injustice est cruelle et sans discernement

Qui me pétrifie l'instant d'horreur vive.

 

Je perçois des choses hideuses au magma quotidien

Le long de ses nuits impatientes et aveugles

Où je descends l’escalier imaginaire du vide absolu.

 

P. MILIQUE