Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/07/2013

DÉPART DE L'ÎLE DE LA GOMERA (ÎLES CANARIES)

 

(Captation Personnelle)

DÉPART DE

L'ÎLE DE LA GOMERA

(ÎLES CANARIES)

AVEC

FRED OLSEN

MARS 2013

09/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "DEMAIN EST UN AUTRE JOUR"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"DEMAIN EST UN AUTRE JOUR"

Portrait de François Hollande
Paroles et musique : la Parisienne Libérée

 

C’est un enfant du dictionnaire
Qui aime jouer au foot
C’est pas qu’il manque de caractère
Mais il évite les joutes
Préférant désarmer l’ennemi
D’un sourire sympathique
Il a choisi depuis petit
La voie diplomatique

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour

Faire HEC, Sciences Po, l’ENA
C’est une propédeutique
Pour exercer dessous les toits
Son esprit synthétique
Promu candidat kamikaze
Sur les terres corréziennes
C’est pas ce qu’on appelle une occase
Mais c’est peut-être une aubaine

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour

Y aura pas de motion à son nom
C’est l’homme des transcourants
Il a retenu la leçon
« Laisser le temps au temps »
Onze ans de primosecrétariat
De conclusions de congrès
On dit que son humour le perdra
Ça l’a plutôt sauvé

Tic tac tic tac tic tactique

Au grand concours des circonstances
Le candidat primé
A force de persévérance
Est devenu ce qu’il est
Un futur président modeste
Et méritocratique
Votez pour lui, il fera le reste
Dans l’ordre chronologique.

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour,
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour.

21/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 21.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

21.05.2013

10/04/2013

ÉTAT DES LIEUX RATTRAPER LES JEUNES PAR LA CAPUCHE « Entraînés à faire les conneries des grands »

 

ÉTAT DES LIEUX
RATTRAPER LES JEUNES PAR LA CAPUCHE
« Entraînés à faire les conneries des grands »

(12’48’’)


Des jeunes traînent dans les rues. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), trop jeunes pour toucher le RSA. Leur enfance s'est passée en foyer ou en famille d'accueil. Leurs seuls repères : la gare de Metz, le squat et le Point accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs tentent de les retenir «par la capuche». Pour les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance. Pendant un an, Claire Hauter et Samuel Hirsch ont suivi ce travail et ces jeunes. 1. En guise de prologue, un état des lieux : qui sont les jeunes de la rue ? qui s'en occupe ?


Enregistrements : décembre 11-février 13
Entretiens : Claire Hauter
Prises de son, musique & mixage : Samuel Hirsch
Réalisation : Claire Hauter & Samuel Hirsch

24/03/2013

RADIOSCOPIE JACQUES CHANCEL : MARGUERITE DURAS

 

RADIOSCOPIE JACQUES CHANCEL 

MARGUERITE DURAS

28 déc. 1969


Jacques Chancel s'entretient avec Marguerite DURAS : son enfance en Indochine, ce qu'elle pense du communisme, de la critique, du "gauchisme", des gens de droite, du gaullisme, des événements de mai 1968. Pourquoi elle fait des films. Remarques sur ses films "Hiroshima mon amour" et "Détruire, dit-elle". Les films qu'elle aime, sa conception du bonheur ; la difficulté de la destruction. Ses projets, ses rapports avec l'argent.

20/02/2013

FRANK MARGERIN : A PROPOS DE SES DEBUTS

 

 

FRANK MARGERIN

A PROPOS DE SES DEBUTS

Double jeu 

11/04/1992 - 04min11s

 

Frank MARGERIN, auteur de la série " Lucien ", grand prix du festival d'Angoulême en 1992, évoque rapidement son enfance et son séjour à Ostende où il dessinait sur les trottoirs pour gagner de l'argent.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Colonna, Dominique

 

Ardisson, Thierry

 

Baffie, Laurent ; Margerin, Frank

 

Ardisson, Thierry

 

 

20/12/2012

Paul ELUARD: "JE NE SUIS PAS SEUL"

 

JE NE SUIS PAS SEUL

POEMES DE L'ETE

23/07/1979 - 01min58s

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Sanders, Dirk

 

Eluard, Paul

 

Weber, Jacques

05/10/2012

DISSEMBLANCE AVÉRÉE

CREPUSCULAIRE.jpeg

 

DISSEMBLANCE AVÉRÉE

 

S'estimant en possession d'un peut-être créatif,

Il s'attache à véhiculer une puissance poétique rare

Dans l'éventuelle fulgurance d'une phrase lumineuse

Qui, dans le scintillant de l'avant, n'était encore que frêle.

 

Association de mots qui laissent parfois rêveur

Suggérant des ailleurs tout imprégnés d'enfance,

Tout en peignant au près la magnifique déclaration d'amour

Qui foudroie au mitant de la nuit l'envol léger des songes.

 

Il n'est pas du tout indiqué de se fier aux apparences

Car, les phrases sont si difficiles à coucher sur le papier

Qu'il est fréquent de voir certains mots disparaître.

 

Se met alors en place une écriture un peu plus âpre

Dont le débit devient haché, aux séquelles incertaines.

Se noircissent aussi des pages au tableau des sombres peurs,

D'une puissance évocatrice rare, parfois terrifiante,

Extrudée au vivant de cet authentique de la vie

Qui s'approche, inexorable, en sombres impasses,

Dans la densité pierreuse d'une structure éclatée.

 

Les tentatives souterraines, toujours aussi désespérées,

Ces tentatives mêmes qui s'agitent, caverneuses et crépusculaires,

Et qui ne présentent guère de similitudes et cependant bouleversent.

Cette appréciation au vif du moment se confirme très vite:

Ces deux-là, est-ce une surprise, ne se ressemblent pas!

Pas plus qu'ils ne sauront jamais jouer la même musique.

 

P. MILIQUE

01/10/2012

Alfredo COSTA MONTEIRO Accordéon: « J'ai toujours utilisé le son comme une matière »

Alfredo COSTA MONTEIRO

Accordéon

 

Mon instrument préparé

(5’15’’)


« J'ai toujours utilisé le son comme une matière »

Parce qu'il nous venge de certains traumatismes d'enfance, Alfredo Costa Monteiro est un héros. Ce que ce Portugais électro-acousticien fait aujourd'hui subir à l'accordéon, ce monstre ventru étudié durant son enfance, dépasse l'entendement, parce que jamais entendu. Un geste d'amour/haine qui par paradoxe rend l'instrument audible, ou presque. Rien de mieux depuis Yvette Horner et ses mains baladeuses. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).

Enregistrements : octobre 11
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Pascal Mouneyres

05/08/2012

LA MORT

LA MORT.jpg

 

 

LA MORT

 

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance bénie,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement aussi.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable dans l'instant.

Absolu impartageable d'un désespérément ordinaire.

 

 

P. MILIQUE

25/07/2012

EMOTIONS PREMIERES

CERVEAU.jpeg

 

EMOTIONS PREMIERES

 

 

Ne plus avoir à décliner les hantises de l'enfance

 

Avec l'entêtement de celui qui se sait simplement de passage.

 

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

 

De la mémoire pulsionnelle et du songe,

 

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

 

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

 

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

 

Au cœur en fusion de nos propres secrets,

 

S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières

 

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse ,

 

Enchanteresse expurgée d'une plus vive mélancolie

 

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.


 

P. MILIQUE

09/07/2012

MIROITEMENT DE SURFACE

MIROITEMENT.jpeg

 

 

MIROITEMENT DE SURFACE

 

Le fondamental est que chaque individu

Pense être l'unique détenteur de la vérité.

Voilà ce qui est bon, voilà ce qui est mauvais!...

 

Dans la quintessence d'un temps sinistre,

Il subit une violent exclusion à se coltiner au réel

D'un quotidien injuste et nauséabond

Laissant transparaître la souffrance vive

D'humains assujettis en révolte contre le hideux.

 

Toute créativité doit affronter cette terreur-là

Avec pour seul destinataire identifié l'écho de sa propre voix.

 

Observateur silencieux d'un monde à l'obstiné de l'étroit,

Qui d'un gris ombré barre la route des merveilles,

Il découvre l'inaccessibilité prévisible à côtoyer

Le presque rien de la vie de tous les jours.

 

Alors, acceptant enfin le tragique illusoire

D'un miroitement de surface sous lequel gît un gouffre,

Il se réfugie confiant derrière ce qui lui reste d'enfance,

Au plus profond d'un silence protecteur,

Seul comportement qui communique encore...

 

P. MILIQUE