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01/03/2013

Serge GAINSBOURG "Le poinçonneur des Lilas"

Serge GAINSBOURG

"Le poinçonneur des Lilas"

 

09 avril 1978  03min 55s


Annoncé par Jacques MARTIN, Serge GAINSBOURG chante "Le poinçonneur des Lilas" en direct et en public, accompagné par les musiciens de l'orchestre de Pierre PORTE.


 

  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Antenne 2
  • Générique
  • réalisateur
    Sanders, Dirk
  • interprète
    Gainsbourg, Serge

08/01/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

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LE MIROIR SOCIÉTAL

 

 

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aime l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprit,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

 

P. MILIQUE

05/01/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

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LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ



C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

23/10/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "LIVRES PEOPLE A L'EDUCATION NATIONALE"

 

LIVRES PEOPLE A L'EDUCATION NATIONALE

13 heures le journal 

25/05/2006 - 02min00s


Hervé VILARD, Marc LEVY au programme de littérature du bac...Ce n'est pas une fiction, c'est une expérience menée au Lycée Joffre, à Montpellier. L'objectif est de tenter de séduire les jeunes pour les pousser à lire. Afin de savoir ce qu'en pensent élèves et parents, enquête ce matin, dans une librairie parisienne.Micro trottoir auprès de jeunes clients et interview d'Alexandre CURNIER, vendeur rayon littérature "Gibert Jeune".

 

Générique

Tchimbakala, Dominique
Travert, Virginie
Ferron, Catherine
Galzi, Olivier

27/09/2012

GRAINS D’OR

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GRAINS D’OR

 

C’est le jeu du matin qui se pare d’ordinaire.

 

Il faut, c’est irrépressible, que je me fasse un bonheur.

Se prend alors la lumineuse habitude d’un jour

A nouveau rompu, dans lequel je me réfugie.

 

Il est sage et bon d’écrire pour se distraire

Et faire comme s’il faisait clair.

Ne pouvoir se priver de dire,

Remarquer un fait, noter une coïncidence et consentir à penser.

Petites bêtes inutiles sur le papier, traces éternelles d’expériences

Qui n’expérimentent déjà plus rien.

 

L’individu n’est qu’une somme d’individus condamnés à vivre l’invisible présence.

Sensation rassurante à se retrouver avec facilité de l’autre côté du miroir.

 

C’est un acte commis avec toute mon âme.

Sentiment bien connu dans la résonance prolongée du langage

Quand ce n’est plus l’écriture mais la chose vivante elle-même qui palpite et gémit,

– Peut-être la seule chose qui ne soit jamais venu de moi --

Et pleure son âme, en saignant des larmes de mots.

 

Faut-il vraiment léguer aux autres cet intime fatras,

Tout détruire ou tout garder,

Préserver, enfin gravés, les grains d’or du passé?

 

P. MILIQUE

16/08/2012

LENTEURS PASTEL

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LENTEURS PASTEL

 

 

 

Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,

 

Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure

 

En un glissement alangui vers l'introversion, puis l'aphasie.

 

 

 

Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel contraint

 

D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté

 

Par le lourd secret d'un présent réputé inconciliable.

 

 

 

Face à ce glauque absolu qu'est l'abomination,

 

Il se retrouve piégé dans oppressif de l'esprit.

 

 

 

Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,

 

L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation

 

Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible

 

Et choisissant le flou radieux d'une lumière en devenir,

 

Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.

 

 

 

P. MILIQUE

 

30/07/2012

LE TEMPS QUI PASSE

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LE TEMPS QUI PASSE

 

Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...


P. MILIQUE

02/06/2012

L'HUMAINE CRUAUTE

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L'HUMAINE CRUAUTE


 

A intervalle régulier se ravive la troublante question

D'un passé semblant condamné à se répéter continument

En une chronique banale de l'humaine cruauté.

 

C'est l'arrière-monde que l'on découvre ébaubi

Traversé par quelques-un des secrets inouïs

Les plus inavouables d'une expérience philanthrope.

 

Seule la solidité et la réciprocité avérée

Confèrent à l'individu cette confiance en soi

Qui, poésie irradiante d'une sphère d'amour,

Tissera serré le solide de liens affectifs

Avec, pour seule finalité revendiquée,

L'acquisition longue à venir du respect de soi.

 

P. MILIQUE

21/03/2012

TELLEMENT SOURIANTE

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Tellement souriante


Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !

Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…

L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbatrice tentation du vide.

Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…

Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.

Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolu pureté,
Passé en sa délicate compagnie.

En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…


P. MILIQUE