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05/03/2014

ÉTRANGE COCAÏNE

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ÉTRANGE COCAÏNE

 

La face cachée et provocatrice de sa vie désamarrée

Relève d'une incontrôlable attirance pour la destruction.

 

Plus rien dans l’ordinaire ne sollicite son désir,

Pas même les mirages rutilants de l'amour.

 

Au fracassé douloureux d'une longue chaine de trahisons,

Émerge l'amer détesté de quelques signes de faiblesse.

 

Dans l'étalage réitéré d'un vulgaire ostensible,

Un rire grinçant et querelleur exprime sa signification.

 

Ce qui jusque-là faisait point d'ancrage

Ne se révèle plus que ligne de fuite...

 

En dernier recours, il manie tous les artifices du discours

Qui s'élabore à satisfaire un égo outrancièrement démesuré,

Se shootant, étonnante inanité,d'une étrange cocaïne:

Celle que l'on nomme quelque fois... poudre aux yeux.

 

P. MILIQUE

01/02/2014

AU PAYS DU BONHEUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU PAYS DU BONHEUR

1

 

Et voilà qu’une année supplémentaire…

Un an de plus à perdre candeur naturelle,

Et identité floue en victime non consentante.

Un an de plus à explorer les couloirs obscurs

Et les affres d’une humanité peu conciliante.

Cocktail détonant aux effets incontrôlables.

 

Mais je te sais débordante de cette ténacité féminine

Qui au quotidien t’incite à congédier l’inutile latent,

A décanter le tout-venant présent de sa part d’essentiel,

Et à poursuivre de ton  assiduité les choses importantes

Qui font le sel de la vie, parce qu’en  leur intérieur

De quelques-unes d’entre elles sont tapies des merveilles.

Donc vas-y, hurle la rage qui te fouailles les entrailles,

Émancipe-toi jusqu’au plus doré de l’ultime vertige.

 

Femme unique, parfois rêveuse et romantique,

Tu es aussi spontanée et innervée de passions

Qui t’aident à occuper le vide de vision neuve

Et à exalter en ton tréfonds un appétit insatiable

Sur fond de frémissements aux ressacs d’infini

Pointant un nouvel absolu d’une radicale beauté.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

02/10/2013

ÉTONNANTE DÉFLAGRATION

au magma present de l'ecriture,

 

ÉTONNANTE DÉFLAGRATION

 

Il arrive que certains propos tenus en solitaire

Soient marqués au sceau d’un solide bon sens.

 

Comment traduire autrement l’immersion dans l’obscur

De cet hôte projeté avec la violence sourde du soudain

Dans ce que l’habitude contraint à vivre d’indicible ?

 

L’expérience implique de prendre un recul salvateur

Afin de pouvoir écrire le possible de ce que l’on est

Avec l’incontrôlable férocité de ce qui déferle en soi.

 

Étonnante déflagration qui exalte le souffle du sensible…

 

P. MILIQUE

15/09/2013

A L'HEURE BRÛLANTE

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A  L'HEURE  BRÛLANTE

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

Qui, aux abords d'une parole arrachée à l'initial

Des limites de la prégnante déchéance du souvenir,

Se grave parfois de l'incontrôlable bouillonnement

Qui jaillit du ténu entre le différent et la folie singulière.

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

D'où s'émet l'imprévu cinglant d'un éclat d'épure

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre,

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

P.  MILIQUE

11/08/2013

UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

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UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

C'est un univers parfaitement incohérent,

Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.

Comme derrière tout masque authentique,

S'exprime la part de doute

Et les égarements dangereux de la pensée.

 

Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.

Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.

On peut parfois percevoir, gravées, des marques douloureuses

Sur son visage brûlant et décomposé,

Secoué d'irrépressibles tremblements.

 

On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.

En lui la violence surgit, impromptue,

Dans le déchaînement terrifiant d'éléments

Soudainement devenus incontrôlables.

De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,

Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience

Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.

 

De cette lueur-là, il trouvera la force

De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût

Humide à la commissure des lèvres.

 

P. MILIQUE

30/10/2012

CHARLY 18

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

18


Seulement voilà, quoi que j'y fasse, je n'y parviens pas. Mon écriture est trop volatile, trop approximative pour que je puisse la contraindre à mes souhaits. Elle n'est, au travers de ce qui devrait être un grand ruissellement de l'imaginaire, qu'apparition incontrôlée de noirs sujets et d'obscures méditations sans fin qui ne m'entraînent le plus souvent que dans d'invraisemblables tourbillons psychédéliques traduits, comme tu le sais, en crises d'errance existentielle longue durée.

 

Prisonnier, à mon corps défendant, de ce temps renouvelé d'impitoyable isolement, je n'ai d'autre option que de crier ma vérité alors que je ne possède même pas la première once de l'implacable et poétique précision indispensable au maniement des mots.

Ainsi naît le suintement de ridicule qui accompagne chacune de mes tentative de mise en mots. Quelle horreur qu'une sensibilité humiliée!

A ce moment-là s'installe fréquemment l’impérative nécessité du silence. Donc, je hurle dans le grand silence exigé. Avec cette certitude advenue peu à peu au fil du temps: la vie, il faut prendre garde de ne pas l'étouffer. C'est ce que faisons le plus souvent.

Et c'est une transcendantale connerie.

(A Suivre...)

 

15/08/2012

L'ABANDONNE DU MONDE

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L'ABANDONNE DU MONDE

 

Une pensée aiguillonnée, fiévreuse déjà et inquiète,

Impuissante à juguler la misère affective croissante

D'un vagabond de toujours, égaré dans l'espace et le temps,

Approche, avec ses mots incertains, le frêle tremblé de l'être.

 

C'est une sorte de ralenti vers le destin d'un abandonné du monde

Qui subit un vif contre-chant au rapport amoureux défait,

Avec l'expression exacerbée d'une fleur du mal incontrôlable

Dans le paroxysme d'un poids amer, subit jusqu'à la rupture

D'un sang rendu épais par une blessure qu'il ne peut assimiler.

 

 

P. MILIQUE

07/06/2012

A L'HEURE BRÛLANTE

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A L'HEURE BRÛLANTE

 

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

 

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

 

Qui, aux abords d'une parole initiale et dictée

 

Par les limites de la prégnante déchéance du souvenir,

 

Se grave parfois l'incontrôlable et puissant bouillonnement

 

Qui jaillit du ténu entre la différence admise et la folie.

 

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

 

D'où s'émet l'imprévu d'un éclat d'épure

 

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

 

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

 

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre

 

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

 

P. MILIQUE