Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/05/2013

ALEXIS HK (CAPTATION PERSONNELLE) "LES ANARCHISTES" EN "ENFANT DE LEO"

 

ALEXIS HK 

(CAPTATION PERSONNELLE)

"LES ANARCHISTES"

EN "ENFANT DE LEO" 


MONTAUBAN

-- FESTIVAL...ALORS CHANTE! --

SALLE EURYTHMIE

LE 7 MAI 2013

18/05/2013

ROBERTO JUARROZ "POESIE VERTICALE" ---- " NOUS SOMMES EN FILE… "


ROBERTO JUARROZ


POESIE VERTICALE

" NOUS SOMMES EN FILE… "

Lu par Chistian BLANC


 

Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989

Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER

 

« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz  explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.

Philippe GARNIER

 

Extraits choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

17/05/2013

ROBERTO JUARROZ "POESIE VERTICALE" ---- " IL EST DES MESSAGES DONT LE DESTIN EST LA PERTE..."

 

ROBERTO JUARROZ

  "POESIE VERTICALE"

" IL EST DES MESSAGES DONT LE DESTIN EST LA PERTE..."

Lu par Coraly ZAHONERO

 

suivi de

 

« PEUT-ÊTRE RESTERONS-NOUS FIXES SUR UNE PENSEE »

 

Lu par Clément HERVIEU-LEGER

 

Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989

Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER

 

« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz  explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.

Philippe GARNIER

 

Extraits choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

16/05/2013

ROBERTO JUARROZ, POESIE VERTICALE : "UNE DES RAISONS MAJEURE DU VOYAGE…"

 

ROBERTO JUARROZ

POESIE VERTICALE 

"UNE DES RAISONS MAJEURE DU VOYAGE…"

Lu par Michel FAVORY

 

Suivi de

 

 

"D'UNE CARRIERE QUI N'EXISTE PAS…"

 

Lu par Adeline D’HERMY

 

Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989

Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER

 

« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz  explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.

Philippe GARNIER

 

Extraits choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

15/05/2013

ROBERTO JUARROZ "POESIE VERTICALE" ---- " UN JOUR VIENDRA..."

 

ROBERTO JUARROZ

 POESIE VERTICALE

" UN JOUR VIENDRA..."

 

Lu par THIERRY HANCISSE


Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989

Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER

 

« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz  explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.

Philippe GARNIER

 

Extraits choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

14/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 14.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

14.05.2013

18/04/2013

A L'INFINITIF

INFINITIF.jpeg

 

A L'INFINITIF

 

Rester cette fois encore à l'écoute de la nuit qui tombe

Flâner indécis, en marche pour l'insaisissable

Tenter de se soustraire à la brutalité du monde.

 

Se délecter avec grâce d'un espoir insensé

Irradier d'éclat maximum les noires interrogations

Arpenter des territoires aussi charnels qu'invisibles.

 

Se dresser avec fierté contre l'adversité dominante

Modifier le cours vertigineux de la passion

Déchiffrer les ténèbres jusqu'à la démesure.

 

Explorer les ombres glissantes d'invisibles intérieurs

Fragmenter les rêves trop souvent réducteurs

Regretter l'ingratitude génératrice d'espoir déchu.

 

Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie

Saigner sans bruit à l'intérieur pour ne pas être vu

Se reconnaître dans l'instantané malgré l'obscurité.

 

S'abolir dans la conscience d'une chape d'amertume

Avoir le sentiment poignant d'une présence illusoire

Dériver prostré sur un lac d'étranges sensations.

 

Obéir avec complicité aux vifs tourbillons intérieurs

Partager le mal-être puissant des forces obscures

Neutraliser les contraires d'actions disparates.

 

 

 

Détester la beauté surtout quand elle est tapageuse

Estomper les lieux prétentieux aux apparences fuyantes

Traverser la démesure ravageuse du sublime en cours.

 

Aimer les tourments et les fiévreuses envolées émotionnelles

Disperser les lignes de rupture au-delà des zones lointaines

Mettre en évidence la présence potentielle des possibles.

 

Se désespérer au quotidien d'une solitude exacerbée

Être dans l'espace-temps de ses propres déchirements

Avoir l'illumination de fulgurances surréalistes.

 

Se faire voler l'intense de la vie par coupable inattention

Proférer avec détachement de misérables mensonges

Respirer avec une précaution enrichie de pudeurs.

 

Faire une troublante rencontre au seuil d'un bel horizon

Chercher d'instinct la douceur dans un tendre souvenir

Se sentir apaisé par l'impétueux flux des eaux troubles.

 

Avoir des exigences démesurées à la jonction de l'âme

Faire passer la vie dans des mots liés au fil du désir

Écrire pêle-mêle des mots pour ne pas perdre pied.

 

Se préserver des effets pervers d'une mémoire oublieuse

Maintenir l'ombre de l'absent dans l'ombre de l'absence

Observer enfin. que les morts aimés ne meurent jamais.

 

Comment peut-on échapper à la pesanteur du dire ?
A la rugosité dérangeante de propos sans-gêne ?

Avec beaucoup d'inconscience, j'ai ouvert l'armoire des mots

Pour en disposer avec humilité dans cet approximatif jeté !

 

Je les entends sur la page qui s'abiment déjà,

Qui crissent sous la danse de semelles agressives

Qui croisent au plus près d'une ombre défaillante :

Celle, obsédante, du miracle précaire de l'écriture.

 

P. MILIQUE

15/04/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 22

concision fragmentaire.jpg

 

 

Pourquoi certains destins existent-ils?

 

Le souffle du temps pare l’exact malheur

Des drogues qui n’apaisent plus.

 

Le luxe ultime, c’est cette solitude,

Cette indifférence où me trouvera la mort.

 

 

P. MILIQUE

21/03/2013

JE DENONCE 29

DENONCIATION.jpeg


Je dénonce les Hommes

Qui préfèrent réfuter

La proximité

Plus que résiduelle avec la mort,

Plutôt qu'une contiguïté ressentie

Comme perspective essentielle

Inscrite en chaque aplomb

De l'instant à venir.

18/03/2013

CONFLIT COSMIQUE

COSMOS.jpeg

 

CONFLIT COSMIQUE

 

Point de départ d'un mouvement décisif,

Le grand conflit cosmique des délires du cœur

Ouvre un dialogue insensé de l'amour avec la mort

Jusque-là contenue dans l'ombre d'une vie endormie.

 

L'étrange contradiction des appétits humains

Multiplie les plaintes d'une déraison admise

Dans l'abrupte présence au bord d'un déséquilibre

Qui, dans les délices flagrants de paysages obscurs,

Offre un sens nouveau au cadre spatio-temporel

Et entraîne l'esprit sur le chemin rieur de la rédemption.

 

P. MILIQUE

15/02/2013

BLESSURES AFFECTIVES

REGARD DE PIERRE.jpeg

 

BLESSURES AFFECTIVES

 

 

Au pays de la tristesse comme à celui de l'ennui,

Le temps semble suspendu au rien.

 

Lui qui vivait dans un monde forclos

Au centre aride de son désert

S'est laissé prendre au vilain mirage de l'ailleurs.

 

L'avancée précautionneuse rythmée d'oscillations

N'a pu éviter tout à fait le puissant effet miroir

Des chocs émotionnels intenses découverts avec stupeur.

 

Profitant de la confusion, les questions identitaires ont émergé

Quand, au souvenir cruel des blessures affectives,

Est apparu l'impératif latent du mieux se connaître.

 

Le regard minéral, mort sur le certain à construire,

Affronte avec dédain les événements à venir,

A la chair de cette vie ne proposant plus que l'ordinaire

Qui le renvoie, sans ménagement, à son insoutenable banalité.

 

P. MILIQUE

 

13/02/2013

ANOMALIE FATALE

RENONCEMENT.jpeg

 

 

ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les animent?

 

Ultime abandon dans la conscience d'un vide

Suffisamment énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement et la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans ce qui est le choix du renoncement, puis de la mort.

 

La vie en déclin, lestée de sa propre incohérence,

Entremêle l'existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagées.

 

P. MILIQUE