27/10/2012
CHARLY 15
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
15
Le punkoïde a vraiment l'air désabusé.
Il n'a pas l'air tout à fait en colère, non, mais c'est peut-être pire encore: on dirait que je l'indiffère. Bah, il est probablement fatigué, ça lui passera. Son arrogante crête semble désormais en berne. Son désenchantement est manifeste. La punk-attitude, il ne l'a plus, c'est indéniable. Je n'en suis pas plus inquiet que cela, cette expression-là lui est récurrente, en particulier quand, comme ce soir, il éprouve des contrariétés plus que de normal.
Je le prends avec grande délicatesse dans le berceau de mes mains ouvertes. Son petit corps est tout chaud, son poil est d'un extraordinaire soyeux et je sens son cœur battre une chamade effrénée. Le cœur bat toujours vite et fort chez ces petites bêtes-là, tel un frénétique métronome du sensible.
Je le dépose sur le sol. Il entreprend directement le trajet qui le mène à son chez-lui. Il se déplace en silence, chose parfaitement inhabituelle, et ne se retourne pas une seule fois pour un dernier salut. Rien. Mais il me boude ce con là!
(A Suivre....)
09:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, l'air désabusé, indéniable, pas inquiet, expression récurrente, en particulier, éprouver des contrariétés, plus que de normal, avoir la délicatesse, le berceau de mes mains ouvertes, petit corps tout chaud, frénétique, métronome, sensible, déposer sur le sol, entreprendre le trajet, direction, mener à son chez-lui, se déplacer en silence, chose inhabituelle, ne pas se retourner une seule fois, dernier salut, mais il me boude ce con
26/10/2012
LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "MARATHON DE LECTURE PASSAGE DU MAINE"
LIRE EN FÊTE
"MARATHON DE LECTURE PASSAGE DU MAINE"
Locale Paris - 19/10/2001 - 52s
Une trentaine de comédiens vont se relayer chemin du Montparnasse dès ce soir et demain jusqu'à l'aube pour un marathon de lecture avec des textes sur le thème du désir et de la passion. L'opération "lire en fête" se déroule à Paris ce week-end.
Production
Générique
19:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME, SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, archive de l'ina, français, lecture, littérature, festivité, marathon, passage du maine, localité, trentenaire, comédien, relayer, chemin du montparnasse, soir, demain, aube, thexte, sexe, désir, passion, opérationnel, lire en fête, dérouler, paris, week-end, virginie delahautemaison, gilles payen, montage, rosen le run, technicien, reportage, jean louis defrenne
25/10/2012
CHARLY 14
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
14
(CHARLY)
--Dis-donc? Il ne t'a pas fallu longtemps avant d'afficher de nouveau ton affligeante attitude! Enfin quoi, c'est vraiment si compliqué ce que je te demande? Entends moi bien à la fin, moi je voudrais juste que ton comportement, dans l'infime de chaque instant, ne me parle que de joie! Du goût violent et imprescriptible de la joie! Ça n'est vraiment pas possible ça? Ça n'existe pas dans ton cinoche intérieur, c'est définitif? Tu sais quoi, je te plains! Ça oui, je te plains!....Ou alors ça fait trop populo, pas assez intello pour toi, c'est ça? Mais mon pauvre vieux, il n'est pas possible de passer ton temps à te gratter le nombril juste en écrivant que le ciel est noir, tu comprends? Cesse de nous halluciner la tête avec tes récurrentes, éternelles images noircies d'aussi violentes désespérances. C'est insupportable à la fin! Épuisant. Alors reprends toi s'il te plaît, et prend tes habitudes à contre-pied! Applique-toi à gommer de ta plume les terrifiants aspects du monde réel. Ne nous empêtre plus dans tes vieilles nostalgies éternellement ressassée. Y en a marre, tu comprends?
Crois moi, il reste toujours quelque part un coin de ciel bleu, même dans les âmes les plus ténébreuses comme la tienne j'en suis persuadé. Alors vas-y, lâche-toi, profite de la page en attente pour faire briller le soleil. Invente une vie jubilatoire zébrée de bouffées d’enthousiasmes délirants, de bonheurs étoilés et de tendresses gourmandes. Inutile de le faire pour nous! Il serait déjà tellement grand de le faire pour toi. Et merde pour les intellectuels délicats!
Sur ce, je vais me coucher, m'évader le temps d'un sommeil de ce jour beaucoup trop banal pour être excitant. Je vais retourner, moi tout seul, à ce que tu perdures à considérer non sans un certain dédain, vers mes petits bonheurs minables à moi. Je ne suis pas inquiet, ils valent bien les tiens.
Allez, descend-moi de cette table s'il te plaît que je rejoigne mon refuge.
En m'excusant, une fois n'est pas coutume, pour cette longue, et peut-être inutilement agressive, diatribe. Informelle et inépuisable logorrhée. Mais tu sais comment sont les imbéciles: bavards jusqu'à la frénésie parfois. C'est même à ça qu'on les reconnaît. C'est tellement difficile à contenir la bêtise.
Merci encore et... Belle et douce nuit à toi.
(A Suivre...)
09:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, attendre longtemps, afficher, affligeant, attitude, complication, comportement, à l'infime de chaque instant, ne parler que de joie, existence, mon cinoche intérieur, définitif, porter plainte, ça fait trop populo, pas assez intello, mon pauvre bieux, passer son temps, se gratter le nombril, hallucination, récurrence, éternité, images noircies, violence, désespérance, insupportable, épuisement, perdre ses habitude, à contre-pied, s'appliquer, gommer, à la plume, les terrifiants aspects du réel, s'empêtrer, vieille nostalgie, éternellement ressassé, en avoir marre, un coin de ciel bleu, âme ténébreuse, profit, page en attente, faire briller le soleilinventer la vie, jubilatoire, zèbrer, gourmandise, gâterie
24/10/2012
Eddy JOUGLET: "Moesta et errabunda" (Charles BAUDELAIRE)
Eddy JOUGLET
"Moesta et errabunda"
(Charles BAUDELAIRE)
J’ai réalisé cette maquette avec uniquement GarageBand sur Ipad ©.
Inspiré par le texte mélancolique, j’en ai fait une valse. A vous d’apprécier. Merci de votre écoute. Eddy.
19:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, irlande, belfast, dublin, eddy jouglet, moestra et errabunda, charles baudelaire, virginité, aghate, réalisation, labeur, démon, orgueilberceuse, maquette, unicité, garageband, ipad, inspiration, texte mélancolique, remercier, écouter
LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "L'EPICIER FOU DE LITTERATURE"
L'EPICIER FOU DE LITTERATURE
Un jour en France
15/11/2001 - 05min18s
Reportage : rencontre avec Driss BAHHAR qui tient une épicerie rue Lamarck dans le 18ème arrondissement de Paris. Passionné de lecture et notamment de philosophie il a toujours à portée de mains des livres et romans qu'il cache dans ses rayons. Il présente le "Mythe de Sisyphe" d'Albert CAMUS, un livre difficile à lire et qu'il apprécie, il explique qu'après ses études de droit il a du gagner sa vie pour faire vivre sa famille en rachetant une épicerie et que le métier d'épicier lui laisse une certaine liberté pour lire dans la journée. A ses heures tardives il aime aussi écrire des romans ou des nouvelles en arabe et avoue avoir transmis le virus de la lecture à ses filles encore jeunes qui sont elles aussi de ferventes lectrices.Interview de Driss dans son épicerie, chez lui et d'une cliente de son magasin qui aime discuter avec lui des programmes à la télévision ou de livres.
Production
Générique
14:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, français, livre, épicier, fou de littérature, un jour en france, reportage, rencontre, driss bahhar, tenir une épicerie, rue lamarck, arrondissement de paris, philosophie, à portée de main, roman, romance, cachette, rayonnage, présenter, le mythe de sisyphe, albert camus, difficile à lire, appréciation, expliquer, études de droit, gagner sa vie, faire vivre sa famille, racheter, épicerie, métier, laisser en liberté, quotidien, heure tardive, aimer, écrire, écrire des nouvelles, arabe, avouer, transmettre le virus, fille encore jeune, fervente lectrice, interview, client du magasin, aimer discuter, programme télévisé, élisabeth bonnet
CHARLY 13
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
13
(CHARLY)
--Doucement, doucement veux-tu!
Et puis il me semble que tu pourrais, il te suffirait d'un peu d'élégance, faire abstraction de ce que tu considères être mes incessantes boulimies, car sans vouloir t'offenser, et si l'on veut bien considérer, ne serait-ce que d'un oeil distrait, ta volumineuse morphologie personnelle, il me semble que moi aussi je...
(MOI)
--Stop, je t'arrête tout de suite!
Moi monsieur, si je mange trop, c'est par détresse. Tu comprends? Par grande détresse.
(CHARLY)
--Bien sûr, je connais ce refrain tu penses, c'est un de tes préféré. C'est que vois-tu, le souci c'est que chacun se croit différent. En vérité, chacun s'interdit de ressembler à l'autre. L'éternel égocentrisme aux marges du paroxysme, plus que jamais seigneur et maître du temps présent...
Je me trompe ou bien ces mots-là dérangent? Car il s'abat soudain comme un silence plus que frais!...
(MOI)
--Tu sais les mots Charly... Ils en disent moins souvent que les silences!
(CHARLY)
--C'est ça le problème, je sais: les gros c'est trompeur. Ils cachent bien leur jeu. On les crois naturellement généreux. Mais c'est leur surcroit de cellulite qui induit en erreur. En fin de compte, ils se révèlent souvent...
(MOI)
--Arrête Charly! Et méfie-toi de tes déductions! Les certitudes ça déséquilibre parfois!...
(CHARLY)
--C'est probable, oui! Mais la vie est déjà bien suffisamment complexe comme ça alors moi je me dis que...
Écoute, si tu pouvais éviter de la compliquer davantage!
(MOI)
--Franchement, là tu exagères! Sincèrement, tu m'imagines me vautrer avec délectation dans les noires arcanes d'un catastrophisme jubilatoire? Tu me supposes capable de plonger tête baissée dans un rituel habité de ténèbres enfiévrées?
Mais bons passons, je n'ai même plus envie d'essayer de te convaincre de l'inanité de tes suppositions. Elles sont fausses, ne se fondent sur rien d'exact et sont donc d'un intérêt plus qu'anecdotique. Mais s'il te plaît de continuer ainsi, va-s’y, continue, après tout débrouille-toi tout seul avec tes projections personnelles.
(A Suivre...)
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, arrestation, trop manger, détresse, connaître ce refrain, préférence, souci, se croire différent, en vérité, s'interdire, ressembler à l'autre, éternité, égocentrisme, marginal, paroxystique, seigneur et maître, maître du temps, temps présent, se tromper, au-delà des mots, déranger, s'abattre, silence glacial, silence, problématique, les gros c'est trompeur, cacher son jeu, naturel, générosité, de surcroît, cellulite, induire en erreur, en fin de compte, se révéler, arrêter, se méfier, déductibilité, certitude, déséquilibre, complexité, éviter, compliquer, avantages sociaux, exagération, se vautrer, avec délectation, arcanes, catastrophisme, jubilatoire
23/10/2012
LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "LIVRES PEOPLE A L'EDUCATION NATIONALE"
LIVRES PEOPLE A L'EDUCATION NATIONALE
13 heures le journal
25/05/2006 - 02min00s
Hervé VILARD, Marc LEVY au programme de littérature du bac...Ce n'est pas une fiction, c'est une expérience menée au Lycée Joffre, à Montpellier. L'objectif est de tenter de séduire les jeunes pour les pousser à lire. Afin de savoir ce qu'en pensent élèves et parents, enquête ce matin, dans une librairie parisienne.Micro trottoir auprès de jeunes clients et interview d'Alexandre CURNIER, vendeur rayon littérature "Gibert Jeune".
Générique
18:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, archive de l'ina, littérature, français, livre, hervé vilard, éducation nationale, people, marc lévy, programme, fiction, expérience, lycée joffre, montpellier, objectif, tenter de sésuire, cougar, séduire les jeunes, pousser à lire, élève, parent d'élève, enquêter, matutinal, librairie, parisien, micro trottoir, clientèle, alexandre curnier, vendeur, gibert jeune, générique, journaliste, dominique tchimbakala, reporter d'images, virginie travert, montage, catherine ferron, présentateur, olivier galzi
CHARLY 12
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
12
Il faut dire que tu en a de bien bonnes! Ce n'est tout de même pas de ma faute si j'ai le cœur couleur blues plus souvent qu'à mon tour.
D'ailleurs, si j'attends toujours la nuit pour entamer le combat contre la virginale page, c'est d'abord parce que l’insomnie est une compagne de toujours qui ressasse, pour mon plus grand malheur, d'incessants et aigres discours.
Ce n'est pas si simple tu sais d'être insouciant comme tu le préconises quand pèsent tant d'incertitudes et de dangers sournois sur le présent et sur l'avenir! C'est même compliqué. Ajoute à cela l'ennui terrifiant que représente le fait de tourner en rond, de façon presque hypnotique, dans les noirs marécages aussi froids que la mort qui peuplent mon tréfonds, et tu comprendras mieux le pourquoi de mon comment!
Je préfère rester maître, autant que faire se peut, de mes espoirs et témoin privilégié de mes tribulations personnelles. Je veux posséder l'ultime possible de la révolte. Je vois tant de gens autour de moi n'exprimer que l'abîme intensément noir dans leurs regards éteints comme de grands cris silencieux. Le silence fait partie de leurs habitudes, de leur quotidien délétère. Ils veulent être et ils ne sont personne. Ils pourraient n'être rien. Finalement, ils semblent déjà devenus ce qu'ils seront bientôt. Et ça me fait mal à la vie. Et ça me fait peur. Je m'éprouve harcelé au-dedans, englouti de l'intérieur. Et je me retrouve en ces noires circonstances locataire de salles obscures aux recoins déserts.
De toutes les façons, je ne peut y échapper! Les choses s'incrustent toujours dans la pâte trop sensible de nous-même, alors...
Dans ces conditions, comment et pourquoi ne pas partir à la recherche d'un autre espace de vie? Elle est peut-être autre chose qu'une apparence incertaine ouverte sur l'infini!
(A Suivre...)
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, en avoir de bien bonnes, pas ma faute, coeur couleur blues, plus souvent qu'à son tour, attendre la nuit, entamer le combat, page vierge, insomniaque, compagne de toujours, ressasser, pour mon plus grand malheur, incessant, aigre, discours, ce n'est pas simple, insouciance, préconiser, pesanteur, incertitude, danger, sournois, présent, avenir, complcation, ennui, terrifiant, représentation, tourner en rond, hypnotique, noir marécage, froid comme la mort, peuplade, tréfonds, comprendre mieux, préférence, rester maître, éspoir, témoin privilégié, tribulation, personnalité
22/10/2012
LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "LA FORÊT DE LIVRES A BEAUCOUP DE SUCCES"
LA FORÊT DE LIVRES A BEAUCOUP DE SUCCES
Soir 3 journal
30/08/2009 - 02min04s
[Source : documentation France 3]
Chaque fin d'été, la petite commune de Chanceaux-près-Loches, dans la région de Tours, réunit le temps d'un week end, 150 écrivains qui ont pris l'Orient Express pour répondre à l'invitation de l'enfant du pays, Gonzague St Bris et aller à la rencontre de leurs lecteurs, soit 50 000 visiteurs.
Production
Générique
19:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, archives de l'ina, les français et le livre, loches, forêt de livres, succès, succession, journalisme, soir 3, documentation, chaque fin d'été, petite commune, chanceaux-près-loches, région de tours, réunification, le temps d'un week-end, écrivain, prendre l'orient express, invitation, gonzague saint bris, aller à la rencontre, lecteur, électeur, visiteur, journaliste, sabine gorny, reporter d'images, yvon bodin, monteur, françoise mazzega, opération, franck goncalves, participant, bernard giraudeau, ysabelle lacamp, irène frain, éliette abecassis
CHARLY 11
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
11
(MOI)
--C'est bon Charly, c'est bon!
Écoute... je ne doute pas un seul instant, crois-le bien, de l'extrême sagesse de tes propos ni même de toute la tendresse mise en œuvre pour les énoncer, mais s'il te plaît, fait-moi plaisir tu veux bien? Va faire un tour: j'ai besoin d'être seul. Tiens regarde: je t'ai préparé tes gourmandises préférées – des céréales bien croquantes – là où tu sais. Et puis aussi quelques spaghettis, ton régal je le sais. Note bien que cette fois je les ai quelque peu brisés! Tu m'as fait la peur de ma vie l'autre jour en ingurgitant – ne conteste pas ça, je t'ai vu faire – la quasi totalité d'une de ces longues baguettes sans seulement faire l'effort minimum de la mâcher un tant soit peu. C'est n'importe quoi ça mon vieux! Allez va, j'ai besoin de réfléchir à ce que tu viens de m'asséner avec un détachement aux vagues relents moralisateurs. Presque doctes.
**********
La proposition a l'air de lui plaire. Il se dirige en KoïKoïant joyeusement de sa démarche chaloupée et trop drôle vers l'endroit où il sait trouver les friandises promises. La robe de ses longs poils balaie avec grâce et légèreté le formica lisse de la table de cuisine. (Une astuce... Si tu veux être certain de le fâcher à tous les coups, il y a un truc presque imparable qui marche formidablement bien: traite-le de ramasse-miettes. C'est l'insulte suprême. Et il ne la supporte pas...) Je vois bien à son sourire satisfait une fois arrivé devant son allègre pitance qu'il est déjà – Pavlov, quand tu nous tiens! – en pleine escalade vers la béatitude. Comme qui dirait: en route pour le nirvana! Et c'est vrai que d'un coup d'un seul, les choses ont l'air subitement beaucoup plus simples pour lui!
(A Suivre...)
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, écouter, ne pas douter, instantanné, croyance, extrémité, sagesse, proposition, tendresse, mise e oeuvre, énoncer, faire plaisir, aller faire un tour, besoin d'être seul, bien regarder, bol de céréales, bien croquant, spaghettis, régalade, bin noter, avoir la peur de sa vie, ingurgiter, quasi totalité, baguette, mâcher, besoin de réfléchir, asséner, détachement, vagues relents moralisateurs, docte, plaire, se diriger, joyeux, démarche chaloupée, drôle, friandise promise, robe, long poil, avec grâce et légèreté, formica, table de cuisine, astucieux, fâcher à tous les coups, truc imparable, traiter, ramasse-miettes, insulte suprême, allégtresse, pitance
20/10/2012
CHARLY 10
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
10
(MOI)
-- Non mais je le crois pas ça! Tu le fais exprès ou tu es vraiment, et pour toujours, réfractaire à toute forme de communication?
Oh, et puis arrête tes simagrées, tu m'agaces trop quand tu fais dans le snob comme ça!
(CHARLY)
-- Bon, si ça peut te faire plaisir...
Mais avoue tout de même que nous vivons une époque bien singulière, non? Les hommes sont vraiment animés de bien pauvres passions. Tu es là à tirer de toutes tes forces sur la corde d'un misérabilisme désabusé! Et ça t'amuses ça? Tu te débats à chaque infime d'instant entre le sain et le malsain, et tu finis sans trop t'en rendre compte par ne plus arborer qu'un pathétisme plutôt malheureux. Et moi ça m'énerve, je ne te le cache pas, ce désordre de ton esprit.
Monsieur fait le beau tout gonflé d'un bien vilain orgueil! Quelle force d'évocation je possède! Quelle confondante virtuosité est la mienne! Admire-moi surtout. Ben voyons donc, pourquoi pas.
Incontestablement tu as le cortex en permanente ébullition. Comme si l’écriture qui tarde tant à te pisser du bras était ta source ultime.
Alors, puisque tu me l'as si élégamment suggéré tout à l'heure, je vais m'autoriser à te formuler ce que j'en pense moi de tes états de grâce. Écoute bien ces paroles, qui ne sont certes pas d'évangile mais tout de même. Il m'étonnerait qu'elle te fasse du mal et comme, à moi, elles feront du bien...
Nous avons toi et moi une approche nuancée, une conception assez différente de ce que peut être le quotidien. Tu n'a de cesse que de me reprocher ma soi disant nervosité, mais que crois-tu donc qui t'anime toi?
En vérité, tu veux que je te dises: tu es calme tourmenté. Parce qu'enfin tu pourrais prendre le temps, ne serait-ce qu'une fois de temps à autre, d'ouvrir une fenêtre côté bonheur simple, et ce bonheur-là t'ingénier à le peindre avec des couleurs qui n'existent pas encore sur cette terre. Des couleurs inventées parce qu'imaginées si tu veux.
Tu ne peux vivre ainsi, et avec une telle constance, dans la mélancolie quand ce n'est pas le désespoir! C'est l'évidence même.
Tu sais, on devrait toujours se créer du soleil, même et surtout quand il pleut! C'est si important le soleil. Et moi, j'aimerais tant que du soleil tu en aies plein la tête, tu comprends?
Alors essaie! Tu ne risques rien et puis, qui ne tente rien...! Tu verras, tu seras surpris de constater à quel point l'impossible est souvent d'une grande simplicité.
(A suivre...)
10:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriturea, charly, faire exprès, réfractaire, forme de communication, arrête tes simagrées, agacer, faire le snob, faire plaisir, avouer, vivre une époque singulière, animer de bien misérable, pauvre, passion, tirer sur la corde, misérabilisme, désabusé, amuser, se débattre avec l'infime, instantanné, sain, malsain, s'en rendre compte, arporer, pathétisme, malheureux, énerver, faire le beau, gonflé, vilain, orgueil, force d'évocation, possession, confondant, virtuosité, admirer, inconstable, cortex, ébullition permanente, pisser du bras, source ultime, élégamment suggéré, tout à l'heure, s'autoriser à formuler, état de grâce, parolier, parole d'évangile, faire du mal, approche nuancée, conception différente
19/10/2012
LES FRANCAIS ET LE LIVRE: Un lecteur analphabète à propos de 'L'assommoir"
LES FRANCAIS ET LE LIVRE:
Un lecteur analphabète à propos de 'L'assommoir"
Lire c'est vivre
02/09/1975
02min29s
Dans un bar, Pierre DUMAYET interroge Dédé, couvreur zingueur, à propos de l'accident de Coupot, et d'une citation au sujet de la lecture, extraite de "L'assommoir". Le lecteur explique qu'il lit avec difficulté, et que ce livre est le premier qu'il ait lu.
18:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, archives de l'ina, grand corps malade, on va tous y passer, le français et le livre, lecteur, analphabète, proposition, l'assomoir, lire c'est vivre, bar à thym, pierre dumayet, interrogatoire, dédé, couvreur zingueur, avec à propos, accident, coupot, citation, au sujet de la lecture, extraction, explication, lire avec difficulté, le premier livre qu'il a lu, frédéeic lopez, avoir l'air con