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22/08/2013

NICO WAYNE TOUSSAINT (avec Michel FOISON et MR. TCHANG) SALLE NOUGARO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

NICO WAYNE TOUSSAINT

(avec

Michel FOISON

et

MR TCHANG)


SALLE NOUGARO

TOULOUSE

  LE 28 Mars 2010

 

A priori impossible de participer à une nuit Toulousaine enflammée par des réminiscences de James COTTON, Rod PIAZZA, William CLARKE ou encore Kim WILSON...
Grâce à NICO WAYNE TOUSSAINT, ça le devient!

12/08/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

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A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

 

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

Dans le désordre spectaculaire.

Le chaos soudain devient la règle.

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

Troué d'images rouges et noires.

 

En vieillissant je le sait bien,

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

De ce qu'on n'a jamais su être.

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

La question maladive et obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages toujours recommencés.

Parce que je croit que j écrit !

 

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

 

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l'indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

Et que tout est tout à fait perdu

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

Dorénavant, je ne la cherche plus.

Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

Et je m'y vois déjà !

 

P. MILIQUE

 

10/08/2013

NICO WAYNE TOUSSAINT (avec Michel FOISON et MR TCHANG) SALLE NOUGARO TOULOUSE

 

(Captation Personnelle)

 

NICO WAYNE TOUSSAINT

 

(avec Michel FOISON et MR TCHANG)

 

SALLE NOUGARO

 

TOULOUSE

 

  LE 28 Mars 2010

 

 

A priori impossible de participer à une nuit Toulousaine enflammée par des réminiscences de James COTTON, Rod PIAZZA, William CLARKE ou encore Kim WILSON...
Grâce à NICO WAYNE TOUSSAINT, ça le devient!

02/08/2013

NICO WAYNE TOUSSAINT (avec Michel FOISON et MR TCHANG) SALLE NOUGARO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

NICO WAYNE TOUSSAINT

(avec Michel FOISON et MR TCHANG)

SALLE NOUGARO

TOULOUSE

  LE 28 Mars 2010

 

A priori impossible de participer à une nuit Toulousaine enflammée par des réminiscences de James COTTON, Rod PIAZZA, William CLARKE ou encore Kim WILSON...
Grâce à NICO WAYNE TOUSSAINT, ça le devient!

15/07/2013

CHARLES BAUDELAIRE: "L’HEAUTONTIMOROUMENOS" -- (LES FLEURS DU MAL)

 

CHARLES BAUDELAIRE

"L’HEAUTONTIMOROUMENOS"

(LES FLEURS DU MAL)

Lu par  Hervé PIERRE

 

Charles Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l’âge de six ans.

En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.

1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Flaubert pour Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Juliette Heymann

Poèmes choisis par Laurence Courtois

17/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LES CASSEROLES DE MONTREAL"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LES CASSEROLES DE MONTREAL"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Je viens juste de m’endormir
Dans la tiédeur du printemps
Quand soudain j’entends retentir
Du tintamarre dans le vent
Un orchestre métallique
Une batterie de cuisine
Citoyenne et pacifique,
Mais qui joue sans sourdine

 

Les casseroles de Montréal
Font du bruit pour que ça bouge
Quand la loi devient « spéciale »
On est carrément dans le rouge
Les casseroles de Montréal
En ont ras-le-bol du frisé
Qui se prétend libéral
Mais brime les libertés

 

[citation J. Charest]

 

Leadership mon capitaine
Ou bien chefferie narcissique ?
Il contemple d’une mine hautaine
L’expression démocratique
Marches luminosilencieuses
Ou bien pirates et ninjas
Gratuité affectueuse
D’Anarchopanda

 

En face, un flic mâche une gomme

Sur son cheval à visière
Il y a des rangées de bibendums
Qui ne contrôlent plus trop leurs nerfs
22 v’là les néophytes !
Qui bombardent n’importe comment
Et qui poivrent à la va-vite
Presque à bout portant

 

Les casseroles de Montréal
Font du bruit pour que ça bouge
Quand la loi devient « spéciale »
On est carrément dans le rouge
Les casseroles de Montréal
En ont ras-le-bol du frisé
Qui se prétend libéral
Et brime les libertés

 

Manifester contre une loi
Qui interdit de manifester
Ça ne laisse pas vraiment le choix
Au sein de la légalité
Il faudrait protester de chez soi
Et faisant coucou du balcon
Du moment que ça ne gêne pas
La sainte circulation !

 

[citation G. Tremblay]

 

Alors voilà ils s’en calissent
De la loi matraque
Qui laisse face à la police
Un Québec en tabarnak…
Faudrait songer au retrait
Sinon toute la population
Va s’inscrire à la rentrée
En classe de percussion !

Les casseroles de Montréal
Font du bruit pour que ça bouge
Quand la loi devient « spéciale »
On est carrément dans le rouge
Les casseroles de Montréal
En ont ras-le-bol du frisé
Qui se prétend libéral
Et brime les libertés

NOUVELLES PERSPECTIVES

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NOUVELLES PERSPECTIVES

 

A nourrir la trouble détestation de soi-même,

Il devient difficile d'occulter la sensation désagréable

Procurée par l'amoncellement  continu de menaces

Parfois stupéfiantes de laideurs revendiquées.

 

C'est toutefois l’occurrence d'un mélange détonant

Aux effets secondaires par nature insoupçonnés

Et capables de proposer une réconciliation

Avec l'ordre d'un monde tout en convulsions.

 

Voilà que s'offre la touchante beauté de nouvelles perspectives,

Et instaure, imprévisible autorité, de la lumière dans les yeux.

 

P.  MILIQUE

09/06/2013

ILS ONT PENSE POUR NOUS 26

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"On change de partenaire

Pour trouver mieux,

Comme si dans le domaine

Des rapports humains,

Il devenait possible

D'acquérir le dernier modèle,

Plus innovant."

 

(Christophe SCHAEFFER  -- Philosophe)

05/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 5

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

5


Il est des blessures infinies d’emblée indélébiles,

Alors lorsqu'il s'agit de survivre dans l'obscur! …

Tu navigues désormais sur une mer plus tranquille

A la lumière d'un soleil de paix depuis toujours mérité,

Enfin étranger au noir persistant de mon infirmité d'être,

Tandis que l'avalanche émotionnelle précise l'interrogation :

Que vont devenir toutes les larmes extraites de spasmes à vif,

Celles-là même que nous n'avons jamais su verser ensemble

Tenues si longtemps secrètes qu'elles ne hantent plus que l'invisible ?

 

As-tu compris au gré d'un jour, Papa, combien je savais mal t'aimer ?

(FIN)

 

 

P. MILIQUE

02/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

  3


C'est probable faiblesse que de répandre ainsi ses souffrances...
Pardonnez le désarroi maladroit du fragmenté que je suis devenu

Faute de savoir si je parviendrai un jour à me reconstituer.

Ta silhouette longiligne, maigre presque, aux épaules étriquées,

Tes yeux éteints et ce quelque chose de traqué dans le regard.

Tu semblais arborer déjà le crépuscule d'un homme aux abois,

Telle est la dernière image qui se soit exprimée de toi.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

26/05/2013

ROBERTO BOLANO : " NI CRU NI CUIT "

 

 ROBERTO BOLANO 

" NI CRU NI CUIT "

Lu par  Cécile Brune

 

Poème issu du recueil Les Chiens Romantiques

© The Estate of Roberto Bolaño, 2006 All rights reserved

 

© Christian Bourgois éditeur, 2012, pour la traduction française

 

Poème traduit par Robert AMUTIO.

 

 

Quelques années après sa mort survenue en 2000 et une vie d’errance en Amérique et en Europe, l’écrivain chilien Roberto Bolaño devint mondialement célèbre. Dans ses romans, en particulier dans Les Détectives sauvages, les poètes forment une foule de personnages à la fois fatalistes et révoltés, vagabondant sur la planète avec tendresse et dégoût. Roberto Bolaño qui écrivit si peu de poèmes et tant de pages de romans, s’est toujours voulu lui-même avant tout un poète. Son œuvre poétique n’est pas abondante, mais elle est au centre de sa mythologie et de son univers.

 

 

Poèmes choisis par Philippe Garnier

 

Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry

 

Réalisation : Anne-Pascale Desvignes

23/05/2013

UNIVERS DE CAUCHEMARS

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UNIVERS DE CAUCHEMARS

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables et gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle des abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent les humains égarés.

 

Dans ce combat paradoxal dans lequel il se débat

S'exaspère une séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors, il sent bien qu'il s'enfonce au cœur profond de la tragédie,

Identifiant soudain la nécessité vive de veines à ouvrir...

 

P. MILIQUE