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20/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

20.05.2013

17/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 16

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

16



Ce furent là les dernières paroles qui franchir le barrage de ses lèvres devenu dès lors hermétique. Elle s'enferma dans un mutisme infiniment douloureux pour moi. Le regard qu'elle portait maintenant sur moi se faisait sans complaisance, morgue. A vrai dire, il n'affichait plus que de l'indifférence, du dédain presque. L'affaire était entendue. La rupture devait être consommée. Je resterai donc pour toujours le protagoniste exalté et solitaire d'une histoire d'amour impossible. Brûlé vif par une sensation d'inachevé marquée au fer rouge. Qu'il est dur d'avoir à se confronter au rêve écroulé d'un amour à peine naissant et déjà dévasté. Parce que, bien sûr, il ne s'agissait que d'un songe, n'est-ce pas, n'est-il pas ? Qu'aurait-ce raisonnablement pu être d'autre ? Je suis si laid et elle était tellement belle!

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE




27/04/2013

PENSÉE EXSANGUE

au magma present de l'ecriture,

 

PENSÉE EXSANGUE

 

Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:

 

Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,

Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.

 

Elle ressemble à la bonté espérée en chacun

Et accueille dans sa douceur fluide

Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.

 

Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral

Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.

 

Que serais-je devenu hors de sa présence

Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?

 

Je dois me souvenir à chaque infime d'instant

A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage

D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...

 

A sa place, vide et brûlante désormais,

Ne respire plus que l'espace, exsangue.

 

P. MILIQUE

22/04/2013

LA CHAIR ÉCORCHÉE

au magma present de l'ecriture,frédéric nevchehirlian,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

 

 

Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.

 

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,

Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.

 

Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:

Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes

Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,

Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances

Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.

 

Il lui faut agir de manière quasi organique

Avec de petits espace-temps saturés de quotidien

Tourner autour de l'émotion avec pudeur.

 

Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital

Et le place abruptement face à des responsabilités.

Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain

Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.

 

Désormais le temps n'est plus rempli que de remords

A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments

Comme autant d'abris pour les marges extérieures.

 

P. MILIQUE

06/04/2013

LE RESCAPÉ PRÉCAIRE 1

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LE RESCAPÉ  PRÉCAIRE

1

 

Le vide est immense dans lequel peu à peu il s'enfonce...

 

Au sortir d'éprouvants voyages au centre de sa tête,

Il s'englue dans la désespérance d'aubes marécageuses,

Installé qu'il est depuis longtemps dans une routine chagrine

Qui le conduit, sans jamais dévié d'une once sa trajectoire

Aux ténèbres errantes d'un douteux avilissement de soi,

A la recherches d'impossibles repères où ancrer ses certitudes.

 

Lorsque la moindre vétille prend des proportions considérables

Et qu'une lassitude envahissante lui renvoie le cinglant de sa médiocrité,

Tout devient trop et se conjugue pour l'éloigner de la paix intérieure.


(A SUIVRE....)

24/03/2013

MORGANE

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MORGANE

 

Manifestement écrire à tout d'un vice car des mots naissent

un matériau formidable de mystère d'utilisation malaisée.

 

Oser s'y confronter est d'évidence déraisonnable mais, cependant,

je prends plaisir à le faire avec une légèreté sereine un brin désinvolte.

 

Rayons d'une incandescence illuminant une vie bien basse de plafond,

Gésine apaisante tel le chant subtil d'un murmure souffle de vie.

 

A voir le monde si laid, seul le merveilleux à le droit d'existence.

Il devient alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,

De se sustenter des bonnes vibrations émises par les autres

Et de semer des graines de poésie afin d'atteindre l'oasis espéré.

 

Nous savons que le bonheur ne pend qu'à des branches d'illusions,

Mais la réalité n'est-elle pas toujours ce que l'on fait d'elle ?

 

Et, même si le fier fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,

Il faut ne jamais oublier d'être par simple inquiétude du peut-être!

Ce serait là l'erreur fatale prompte à enfouir sous la cendre chaude....

 

P. MILIQUE

20/03/2013

INITIALEMENT FATAL

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INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente !

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

17/03/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

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ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?

Que devient-elle dans le tendu du silence?

Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...

 

Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,

Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie

Qui fait que ce qu'on aurait pu traduire

Soudain ne peut plus être poursuivie.

 

Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,

C'est porter le confus du langage à sa limite,

Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,

C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu'à identifier... les énigmatiques points de suspension.

 

P. MILIQUE

09/03/2013

ÉCRIVAILLEUR CONSENTANT

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ÉCRIVAILLEUR CONSENTANT

 

 

Ce sont des phrases qui fascinent à la fois

 

Pour leur étrangeté et leur fière simplicité.

 

 

Écriture abstraite et sensuelle,

 

Parfois lyrique et en colère,

 

Elle génère ce quelque chose,

 

Qui va forcément apparaître.

 

 

Peut-être dira-t-elle la force et la fragilité

 

Qui évoquent certaines des premières amours

 

Dont l'éclairage final retient la couleur des jours?

 

Ou alors elle expliquera la lenteur d'un glissement

 

Hors de soi ainsi que l'ample vertige du vivant

 

En ruminant le malheur avéré de la condition humaine.

 

 

Lui, l'écriveur besogneux, travaille l'écriture

 

Dans la chair même des phrases à pétrir.

 

Elle lui offre un lieu pour dire la révolte et la colère,

 

Et l'aide à plonger dans cet univers intime et profond

 

Qui renvoie au monde la laideur de ses bêtises

 

En lui permettant, parfois, d'offrir aux autres

 

L'image définitive de son consentement à l'impossible.

 

 

P. MILIQUE

08/03/2013

GÂTEAU DE SOLEIL

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GÂTEAU DE SOLEIL

 

Ce sont des évidences inépuisables inutiles à formuler

Et, pour cette raison, les mots impatients continuent

De s'anéantir dans l'abîme lancinant des non-dits.

 

L'évanescence de certains êtres émouvants de naïveté

Est telle, que leur candeur ouvertement ravageuse

Provoque des turbulences d'une puissance inouïe

Dépositaires de traces aussi étranges qu'inattendues.

 

L'essentiel trop éloigné vient soudain à manquer

Et il devient difficile de désapprendre la présence.

 

Un jour pourtant, malgré l'éblouissement répété

Des souvenirs d'un temps bienheureux mérité,

S'élèvera dans l'onde une pure musique de joie.

Celle d'une vie ronde et pleine à la belle enluminure

Tel un gâteau de soleil rêvé tout de puissance ailée.

 

P. MILIQUE

21/02/2013

LA OÙ SE TIENT L'INFORME

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LA OÙ SE TIENT L'INFORME

 

Chaque moment de vie peut initier le parcours chaotique

D'un exode gigantesque ou d'une furie labyrinthique

Propres à embraser le feu d'une urgence peu conciliante.

 

Dans la lourde note souterraine qui en nourrit le rythme,

L'écriture grondante de colère ne retient plus son souffle,

Et la traversée de l'enfer où trépigne déjà son devenir

La libère du limon serré ou se tient l'informe essentiel.

 

On ne peut écrire qu'à partir de ruines qui sont ou seront,

Dans cette pulsation de peur aidant à faire surgir les mots

Qui germent, patients, au ventre des terres désolées.

 

P. MILIQUE

03/02/2013

ANGOULÊME : 30ème ANNIVERSAIRE DU FESTIVAL DE LA BANDE DESSINEE

 

ANGOULÊME : 30ème ANNIVERSAIRE DU FESTIVAL DE LA BANDE DESSINEE

20 heures le journal 

18/01/2003 - 02min19s

 

Jeudi prochain s'ouvrira le 30ème festival de la bande dessinée d'Angoulême et en plus d'un quart de siècle, la bande dessinée est devenue un phénomène culturel. Commentaire sur images factuelles et images d'archives entrecoupé par les interviews des auteurs de bande dessinée, Marjane SATRAPI, FRED, François SCHUITEN, et de Jean-Marc THEVENET, directeur du festival.

 

Production

 

France 2

Générique

 

Airaud, Christophe

 

Ciron, Laurent

 

Fred-Dessinateur ; Schuiten, François ; Thévenet, Jean Marc