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16/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 24/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

24/09/2013

10/10/2013

ACCEPTER L'EPHEMERE

 

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ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.


Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?


Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?


P. MILIQUE

17/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA FRANCE SERAIT UN EMPIRE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA FRANCE SERAIT UN EMPIRE

 

Cette semaine Antoine PROST s’intéresse à la politique de 1913… Aujourd’hui l'Empire colonial.


Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Nous condamnons aujourd’hui la colonisation et le colonialisme mais ce n’est pas une raison pour l’oublier. Ce fût un fait et un fait mondial. Au 19ème siècle la plupart des nations d’Europe occidentale possédaient des colonies…

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19/07/2013

IMANY EN CONCERT Première Partie De BEN L'ONCLE SOUL AU BIKINI TOULOUSE

(Captation personnelle)

 

IMANY

EN CONCERT

Première Partie De

BEN  L'ONCLE  SOUL 

  AU BIKINI

TOULOUSE

  28  10  2010

 

Comment ne pas être durablement sous le charme d'une telle voix?

Envoutant!

16/07/2013

ABDELLATIF LAÂBI: « JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"

 

ABDELLATIF LAÂBI

« JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"

Lu par Thierry HANCISSE


Abdellatif Laâbi est né en 1942 à Fès (Maroc). Entrée à l’école franco-musulmane. Il découvre pêle-mêle la lecture, la langue française, la condition de petit colonisé. Au sortir de l’école, sur les placettes où les conteurs l’ouvrent au territoire de l’imaginaire, il contemple les paysages urbains et humains, y forge sa sensibilité. A l’indépendance, en 1956, il a quatorze ans. Il fonde en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Si la revue s’annonce comme poétique et l’est exclusivement dans son premier numéro, ce n’est pas un hasard. « La poésie est le vrai laboratoire de la littérature. » Dès le numéro 2, les horizons s’élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d’expression, puis peu à peu sur les problèmes sociaux et économiques qui sont le lot de la société marocaine sous le régime d’injustice et de corruption qui l’accable. Son combat pour la liberté lui vaut d'être emprisonné en 1972, date d’écriture et de publication de l’arbre de fer fleurit. Il sort de prison en 1980 et s'exile en France en 1985.

Tous les textes sont des pages arrachées du recueil de poèmes en prose L’arbre de fer fleurit, (1972) aux éditions Pierre Jean Oswald

27/06/2013

IMANY en concert Première partie de BEN L'ONCLE SOUL AU Bikini

 

IMANY

EN CONCERT

Première Partie De

BEN  L'ONCLE  SOUL 

  AU BIKINI

TOULOUSE

  28  10  2010

 

Comment ne pas être durablement sous le charme d'une telle voix?

Envoutant!

24/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "NOIR OUTREMER"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"NOIR OUTREMER"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation Public Sénat]

Ils ont trouvé du pétrole
Et les appétits s’affolent
Ils ont trouvé de l’or noir
Sur un de nos territoires
Mais leurs barils sont profonds
Et pour forer, faut des fonds
Ainsi font les marionnettes,
Géants de la creusette

[citations P. Roméo – audition au Sénat]
« Je ne sais pas si vous connaissez la société Shell, mais lorsque vous vous intéresserez de près au sujet vous vous apercevrez que nous sommes une société exemplaire. Donc je n’ai aucun, absolument aucun doute sur le fait que nos engagements sociétaux historiques justifieront très largement la confiance que nous accorde le gouvernement. »

Les cétacés, les tortues
Adorent qu’on leur fore dessus
Il n’y a pas plus écologique
Qu’une petite campagne sismique
Au fond qu’à cela ne tienne
Si au large de Cayenne
Il y a des espèces menacées
On a tout planifié

« Le planning d’acquisition sismique est très largement calqué sur les tortues. Evidemment, pourquoi voulez-vous que je fasse des activités au moment où ça a le plus d’impact sur les tortues ? Je n’ai aucune raison de le faire. […] Ah mais nous serons ravis de protéger beaucoup de poissons. Comprenez bien qu’il n’y a pas d’antagonisme entre moi et les poissons, pas du tout. Notre rôle, c’est d’avoir un impact minimum et nous sommes d’ailleurs les meilleurs observateurs des espèces puisque nous sommes présents et travaillons là. Alors là je peux vous dire que les – je ne sais pas quel est le terme – les gens qui observent les poissons les plus passionnés sont chez nous, vous savez. »

Et pourquoi demanderait-on
L’avis des populations
On a déjà l’appréciation
D’un bureau de prestations
Des réunions informantes
Une étude indépendante
Le tout pris sur nos deniers
Doutez-vous de nos données ?

« D’abord, Monsieur le Sénateur, nous essayons de travailler avec des données. Pas des sentiments, des données. […] Ça c’est de la donnée, de la donnée scientifique elle est là, et je suis très heureux qu’elle soit plutôt dans ce sens que dans l’autre […] Et ce sont des faits, ce ne sont pas des choses que j’invente donc [soupir] on veut être rassuré mais faut aussi… Alors je sais qu’on n’a pas confiance dans l’expert ni dans les données, mais à ce moment là ça devient très difficile. En tout cas nous avons les données, nous avons les expertises indépendantes qui nous conduisent à proposer dans nos déclarations [mot manquant] les activités qui nous paraissent avoir l’impact minimum. » 


On rejettera, bien sûr
Des déblais un peu crados
Imbibés d’hydrocarbures
Mais c’est pas pire que de l’eau

« Et je suis très fier de vous dire qu’on va utiliser des fluides synthétiques de forage qui nous avaient été interdits il y a un an […] Il est biodégradable, il est pas bioaccumulable, etc., etc. On a vingt ans de recherches derrière qui démontrent que l’effet de ces fluides est de l’ordre de grandeur de l’effet de l’eau. »

Pour pouvoir nous arrêter
Faudrait nous indemniser
Mais c’est pas dans vos moyens
Vous comprenez ? C’est bien !

« Les services de l’Etat ont considéré qu’effectivement notre approche était la meilleure donc ils l’ont supportée. » 


Il n’y aura jamais de plage polluée
Pas de mangrove engluée
Les courants sont nos amis
Ils font tout ce qu’on leur dit
A l’horizon des eaux profondes
Juste une tache sur la mappemonde
Non, l’enfer n’est pas vert
Il est noir outremer (bis)

[citation : conférence de presse N. Vallaud-Belkacem ]
« Sur les forages pétroliers en Guyane, quel est l’arbitrage final ? Est-ce qu’ils vont reprendre lundi ou pas ?
– Euh écoutez à ma connaissance les forages reprennent, oui…
[…]
– Vous confirmez qu’ils reprendront bien lundi ?
– Je confirme qu’ils ont été autorisés, en effet. D’autres questions ? »

25/03/2013

DIMONE à MONTAUBAN Festival ... Alors Chante! Magic Mirrors le 1 Juin 2011

 

DIMONE à MONTAUBAN

Festival ...  Alors Chante!

Magic Mirrors le 1 Juin 2011

 

Attention ARTISTE !

 

Et même Artiste d'exception.

 

Je n'en dis pas plus, mon manque d'objectivité trop marqué dès que je parle de lui risquant fort de transparaître plus que ce que le respect d'une neutralité -- au moins de façade -- exige!

 

Bref, et vous l'aurez compris, ce garçon-là est beaucoup plus qu'un pote

Et c'est tant mieux!

21/03/2013

LE GRAND ECHIQUIER JACQUES CHANCEL : MARIE MAURON

 

LE GRAND ECHIQUIER JACQUES CHANCEL 

MARIE MAURON

17 févr. 1976

 

Marie MAURON, écrivain : la déshumanisation de la vie, ses origines modestes, pour elle le malheur le plus terrible est l'appauvrissement de l'homme, ses débuts d'institutrice, ses parents, la langue occitane, ses débuts en littérature, son attachement à la provence.

(Entretien avce Jacques CHANCEL)

22/09/2012

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

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ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

 

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

 

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

 

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime et animale violence d'un désespoir humain.

 

 

Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cete réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

 

 

P. MILIQUE

 

03/03/2012

LA GEOMETRIE DU TEMPS

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LA GEOMETRIE DU TEMPS

 

C'est dans un monde riche et baroque,

Souvent invisible pourtant au commun,

Qu'il voyage le cœur ouvert et enchanté

Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,

Réchauffé par l'ambiance fortement imprégnée

D'envolées majestueuse, fantasques et lunatiques.

 

La vérité affichée par ces territoires étonnés

Se dilue à l'histoire rémanente de l'immensité

Qui surgit en un découvert qu'il convient de décrypter.

 

Dans ces strates d'épaisseur insoupçonnée

Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil

S'enrichit aussi de vifs instants de fièvre

Au plus près d'un univers où le rêve est roi,

Océan de destins tous extraordinaires

Projetés au cœur brûlant d'un présent intérieur.

 

P. MILIQUE