Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/07/2013

J'AI LA CRISE LES BANQUES ATTAQUENT LA GRAISSE « JE SUIS DE PLUS EN PLUS CLAIRE »

 

J'AI LA CRISE
LES BANQUES ATTAQUENT LA GRAISSE
« JE SUIS DE PLUS EN PLUS CLAIRE »

(5'45")

La fille des Trente Glorieuses s'est bien gavé, maintenant elle va devoir payer. La crise économique est désormais dans notre chair. Le politique touche à notre histoire intime. Ce texte a été écrit le 29 avril 2013 pour une lecture publique "Work in Progress" au restaurant africain le Pitch Me, Paris XI.

Enregistrement : 16 mai 13
Texte : Silvain Gire
Voix : Eric Elmosnino
Réalisation : Arnaud Forest

13/06/2013

UNIVERS D'ENTRELACS

NOIRCEUR D'AME.jpg

 

UNIVERS D'ENTRELACS

 

Il est vrai que par certains côtés,

Le texte se révèle parfois terrifiant.

 

Alors même qu'il nous était comme  sorti de l'esprit

Voilà que sa relecture impromptue nous déconcerte.

 

Bien sûr, cela interpelle au presque immédiat

Et il est à se demander dans quel univers d'entrelacs,

Dans quelles obscures fulgurances s'est débattue l'âme

Pour, déroutante douleur, parvenir à dire, donc à être.

 

Tout cela s'éprouve si vibrant de passion,

Si terrifiant de noirceur au tréfonds...

 

P.  MILIQUE

05/03/2013

ROGER TABRA, LECTURE DU POEME "SEUL" DE YVON JEAN

 

ROGER TABRA

LECTURE DU POEME "SEUL"

DE YVON JEAN


Lecture du poème par Roger Tabra, célèbre compositeur des textes pour Éric Lapointe, Dan Bigras,Luce Dufault, Diane Dufresne,France d'Amour,Bruno Pelletier,Marie-Hélène Thibert,Marie-Chantal Toupin,Sylvain Cossette, Marie Carmen et plusieurs autres interprètes québécois de renom.

Il a également publié un récit ''La folitude'' aux Éditions Michel Brûlé.

Dans ce vidéo, Roger Tabra prête généreusement sa voix et sa sensiblité à la magnifique poésie de Yvon Jean.


Ce poème intitulé ''Seul'' de Yvon Jean est extrait de son recueil ''Noires poésies'', publié chez Teichtner.

08/02/2013

POÉSIE RÔDEUSE

 

ECRITURE.jpeg

 

 

POÉSIE RÔDEUSE

 

C'est un texte halluciné et cruellement

A l'indicible dureté, à l'impénétrable douleur,

Qui dit les mélancolies et les noirceurs de l'impulsion

Dans le constat sans détour de l'uniformité honnie

En dénonçant les violentes pressions destructrices d'êtres.

 

C'est aussi une écriture aux pulsions sensitives

Rare d'unicité par le degré d'exigence optimale

Exprimée dans la puissante émotion qu'il étreint

Au cœur de cette poésie blanche et rôdeuse.

 

Des instants de vie défilent et cultivent l'art d'un silence

Qui, malgré leur délicatesse à retranscrire les moments sombres

Figent subitement un regard perdu dans un ailleurs grave.

 

P. MILIQUE

31/01/2013

NON MAIS LA CA DEPASSE TOUT : " Médias et servitude volontaire "

 

NON MAIS LA CA DEPASSE TOUT
Médias et servitude volontaire
« À défaut de soirée télé »

(10)

(5’11’’)


Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 10 et fin. Non mais là ça dépasse tout (avec Guillaume Hincky)


Enregistrements : 9 juin 12
Interprète : Guillaume Hincky
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

26/01/2013

TU M'LAISSE JAMAIS FINIR Couple et temps de parole (9) " Prendre forme ailleurs "

 

TU M'LAISSE JAMAIS FINIR
Couple et temps de parole (9)
" Prendre forme ailleurs "

(3’45’’)


Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 9. Tu m'laisses jamais finir (avec Morgane Hainaux)


Enregistrements : 8 juin 12
Interprète : Morgane Hainaux
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

11/01/2013

C'EST MON ECHARPE, C'EST CA ? Culture Foot et Besoins Sexuels non Satisfaits

 

C'EST MON ECHARPE, C'EST CA ?

7
Culture Foot et Besoins Sexuels non Satisfaits
« Une question de souci de soi »

(6'21")

 

Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 7. C'est mon écharpe, c'est ça ? (avec Guillaume Hincky)


Enregistrements : 7 juin 12
Interprète : Guillaume Hincky
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

02/12/2012

LE RESTAU QUI FAISAIT CHALET (2) "La vie sans goût c'est maintenant"

LE RESTAU QUI FAISAIT CHALET

La vie sans goût c'est maintenant

   (4’22’’)


« Ta réalité tu la sens pas »


Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami, votre amoureuse ou votre mari qui vous parle : de couple, de statut social, d'une écharpe du PSG... Une voix contemporaine qui renouvelle la fiction radio. 2. La vie sans goût c'est maintenant (avec Pascal Sangla)


Enregistrements : 4 juin 12
Interprète : Pascal Sangla
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

17/08/2012

PLUS JAMAIS MORT: Hymne mortel à la vie: "Entre et délivre-moi."

 

PLUS JAMAIS MORT


Hymne mortel à la vie (5’58’’)
« Entre et délivre-moi »

Invitée en résidence dans notre studio, Cécile Cozzolino dit un bref texte de sa composition sur l'immortalité et les moyens d'y échapper. Une proposition vocale en rythme. Auteure et performeuse, Cécile Cozzolino questionne les frottements entre la nature humaine et son formatage, l'interstice entre l'être social et l'animal.


Enregistrements : 28, 29 novembre 11, 2 février 12
Texte & voix : Cécile Cozzolino
Réalisation, musique & mix : Arnaud Forest

02/07/2012

SCULPTEUR DE MOTS

CHEMIN DE.jpeg 

 

 

SCULPTEUR DE MOTS

 

Il aime à se prétendre viking en acier trempé,

Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...

 

Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture

Qui se tient en germe dans l'urgence proposée

Et suggère, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.

 

Confronté à des situations rapidement délicates,

Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,

A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,

Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,

Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,

Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,

Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.

 

Puis il résume son rapport presque permanent au monde

En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité

Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:

Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.

 

P. MILIQUE

14/06/2012

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

ecrivain-public__a177767.jpeg

 

 

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

 

Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,

Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures

D'un texte de presque rien aux fissures majeures,

A la fois inscrites dans le furtif et l'inexpugnable.

 

Bercer cette parole lumineuse! La question est vive

De justifier l'apport de nouvelles sensations....

Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois

Un réel manque de mots pour l'exprimer.

 

Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge,

A tisser la solitude d'une beauté ou bien d'une disgrâce

Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement

De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,

Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.

 

Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,

Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,

Et user de la puissance de rassemblement du langage

Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,

Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...

 

P. MILIQUE

09/06/2012

MOTS METEORITES

METEORE.jpeg

 

 

MOTS METEORITES

 

Donner à lire des mots déroutants, inconnus, jamais lus,

Des mots qui forcent le sens quand l'espace se diffracte....

 

C'est dans l'expression de thèmes d'une immense banalité,

Aptes à s'évader dans une ombre confortable et illusoire,

Que la page étale éructe sous l'assaut désordonné

Et tournoyant de mots-météorites répétés à l'envi.

 

Au cœur d'une brièveté qui, d'une force excessive

Anime l'éventuelle répétition jusqu'au malaise,

En attente dans ces prétentieux textes composés

De minuscules fragments accolés et frénétiques

Qui proposent le différent dans une réécriture

De ce qui pour l'heure épuise bien trop à lire.

 

P. MILIQUE