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08/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "L'HIRONDELLE DU SCRUTIN"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"L'HIRONDELLE DU SCRUTIN"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


L’oiseau imprévisible
Inquiète les instituts
En volant loin des cœurs de cible
Et parfois même, en ne volant plus
C’est un oiseau bizarre
Presque fantastique
Dont l’étonnante trajectoire
Défie les statistiques

L’électorat volatil
Votera-t-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle est comme ça
L’hirondelle du scrutin

[Citation F. Hollande]
« Nous savons que rien n’est fait tant que les électeurs ne se sont pas prononcés.
Nous connaissons la volatilité des humeurs, des modes, des sentiments »

Sur le marché des élections
On suit le cours des candidats
Comme si c’était autant d’actions
Oui mais tout le monde n’investit pas
Devant la vitrine du suffrage
Y en a qui hésitent en voyant le prix
Entre se priver de fromage
Et changer de crémerie

L’électorat volatil
Votera-t-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle fait son choix
L’hirondelle du scrutin

Une substance indocile
Dans le corps électoral
Rend les pronostics fragiles
Absurdes, les décimales
Une matière vaporeuse
Et potentiellement inflammable
Affole la Prédiseuse :
De quoi l’oiseau est-il capable ?

L’électorat volatil
Votera-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle est comme ça
L’hirondelle du scrutin

L’oiseau imprévisible
Inquiète les instituts
En volant loin des cœurs de cible
Et parfois même, en ne volant plus

28/12/2012

EXTRAVAGANCES

ETRANGE SILHOUETTE.jpg

 

EXTRAVAGANCES

 

Arborant fièrement une étonnante capacité à se renouveler,

De drôles de personnages incohérents passent et repassent

Dotés d’inquiétants pouvoirs paranormaux

Et porteurs de terrifiants et subliminaux messages

En provenance probable d'un quelconque infini.

 

Il serait de fait plus sage, et plus prudent,

D’ignorer jusqu'à leurs présences éthérées

Et de laisser à la postérité la tâche redoutable

D’exprimer le désir exalté de penser le monde.

 

P. MILIQUE

24/11/2012

URGENCE

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URGENCE

 

Personnalité hors-norme incroyable d'énergie,

Qui s'accompagne d'une lumineuse joie de vivre.

 

Source d'un bonheur radieux initiateur

Et d'une beauté sensible à fleur de peau.

 

Regard lucide et de grande éloquence

Qui projette des éclairs velours et feu.

 

Voilà qu'apparait un étonnant univers

Enfanté dans l'impatiente outrée

De vivre encore, dans l'urgence.

 

La nuit est souvent le terrain propice aux confidences...

 

P. MILIQUE

13/11/2012

Alex BEAUPAIN en Concert: MONTAUBAN Théâtre Olympe de Gouges le 2 Juin 2011

 

Alex BEAUPAIN en Concert

MONTAUBAN  Théâtre Olympe de Gouges

le 2 Juin 2011

 

Vous le connaissez certainement, lui et ses nombreuses bandes originales pour films à honorable (parfois mieux encore) succès: "Cécile CASSARD" ou encore "La Bien Aimée"....

Sur scène, c'est un garçon au final très pop, mais d'une pop quelque peu intello-branchouille, parfois ennuyeuse quand elle n'est pas carrément exaspérante.

Plus Souchon ou Daho que Gainsbourg! Et tellement loin de Bashunget Murat auxquels la critique des beaux quartiers s'avancent à le comparer. Laissons-le d'abord s'affirmer en ce qu'il est: lui.

Je n'avais pas prévu d'aller à sa rencontre mais, il était associé dans une soirée où se produisait l'extra-ordinaire Artiste qu'est Bertrand BELIN.

Je n'aurais donc pas eu à être déçu de sa prestation! Je l'ai été tout de même.

11/11/2012

AILES D'ÉPHÉMÈRES

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AILES D'ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite, incertain dans le temps,

Que la phrase reste en suspend, et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,

Parallèle à la vie, parallèle à la mort...

 

Les ressassements ne suffisent désormais plus

Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé

Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...

 

Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère

Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires

Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

17/10/2012

CHARLY 7

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

7

 

 

(CHARLY)

 

--Tu sais, moi, ce que je t'en dis! Mais fait attention tout de même car, à force de s'appliquer à n'employer que les plus intègres et pertinent, il arrive parfois qu'ils en deviennent redoutables. On ne se méfie jamais assez des mots, de leur pouvoir silencieux... Tu ferais mieux de m'expliquer, si toutefois cela t'est possible, le besoin que tu éprouves d'assouvir sans cesse une passion qui, au premier abord, paraît plutôt frigide, et qui de plus ne te paye pas vraiment en retour!

 

 

(MOI)

 

--Ça y est, tu vois tu remets déjà ça! Tu ne peux donc pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi! Tu pourrais au moins faire un effort pour comprendre, non? Moi qui croyait que ton intelligence s'était raffinée à mon contact, je m'aperçois avec effarement que tu persistes, non sans lourdeur, à faire cohabiter avec la naïveté confondante qui caractérise ton esprit cette autre étonnante tare que je nommerais, si je ne craignais de te vexer une fois de plus: superficialité!
Mais, comme il est vrai que sur ce coup précis, on peut estimer que je te dois quelques explications, et bien ma foi, reste-là je vais t'en donner. Mais je t'en prie, cesse de t'agacer ainsi. D’abord parce que tu vas inutilement décoiffer ta si belle iroquoise et ensuite, tu seras ainsi plus à même d'apprécier ce qu'est la formidable sensation d'un soulagement éprouvé.


 

(CHARLY)

 

--OK d'accord, c'est bien parce que c'est toi! Je fais provisoirement abstraction de tes éternelles provocations verbales, et je te suis tout ouïe!
Vas-y, évoque. Je resterai quant à moi aussi placide et immobile que faire se peut.--


(MOI)

 

 

--Certainement pas, il n'en est pas question Charly! Je serais terriblement frustré et malheureux si tu me laissais me débattre seul avec mon stock d'images et de croyances. Tu sais bien que j'ai un réel besoin de ton écoute attentive!


(A suivre....)

03/08/2012

SEDUISANTE FUGACITE

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SEDUISANTE FUGACITE

 

Loin du bonheur superficiel obtenus à crédit,

Se définissent les paramètres étonnants du réel.

 

Le ressenti du monde tel qu'il sait se fait jour

Impose les modulations nimbées et mystérieuse

D'une voix attachante réputée peu commune,

Qui, une fois effleurées les contradictions futiles de l'existence,

Propose l'invraisemblable simplicité et le dépouillement.

 

De cette belle rencontre qui va tout bouleverser

Naît un aller-retour rythmé entre soi et l'autre

Porteur généreux d'essentielles valeurs humaines.

 

Au cœur de cette délicate horlogerie qu'est la vie,

La séduisante fugacité de l'instant rejoint l'authentique

D'une audace fière proposée en redoutable défi.

 

P. MILIQUE

14/07/2012

OMBRES INJUSTES

APAISEMENT.jpg

 

 

OMBRES INJUSTES

 

L'ordre naturel se trouble au noirs d'ombres injustes,

Et, dans l'entouré d'un cercle d'étonnements acérés

Il s'éprouve désormais en marche vers une obligation

Dont l'importance expérimentale échappe aux autres.

 

En vérité, il part pour la sagesse, ou pour autre chose,

Car c'est pour lui le possible d'un destin différent,

Et l'absolue magie serait de pouvoir en définir le temps.

 

Comme tout est délicieux et simple à présent!

 

P. MILIQUE

01/07/2012

VISION DECALEE

VOYAGE EXTRAORDINAIRE.jpeg 

 

 

VISION DECALEE

 

C'est avec une émotion à peine voilée

Qu'il entame le voyage extraordinaire

Dans la promesse connue d'une histoire

Où vibre en filigrane le souffle incertain de sa vie.

 

Vision décalée d'un monde qui fut aussi trahison...

Et s'installent en lui les maux dans la musique des mots

Dès lors que les phrases offertes s'ouvrent et se délient!

 

Il lui faut emprunter ces spectaculaires chemins de traverse

Qu'il redécouvre avec un étonnement sans cesse renouvelé.

 

Dans ce moment retrouvé qui sublime la perte,

Souligné en gras par la dure naïveté d'un ton

Magistralement sculpté par la lumière bavarde

D'images et de fragrances sortis de l'enfance

Pour le rendre plus accessible qu'il n'est,

S'exacerbe déjà la nostalgie de ce temps perdu

Au fil d'encre implacable et universel de l'écriture.

 

 

P. MILIQUE

18/06/2012

PAMUKALE -- HIERAPOLIS -- CHÂTEAU DE COTON...TURQUIE En novembre 2011


PAMUKALE -- HIERAPOLIS -- CHÂTEAU DE COTON...

par MILIQUE 


Quel lieu magnifique !  Inoubliable, un paysage inattendu !

De cette presque montagne s'écoule une eau chaude...
L'eau en s'écoulant des entrailles de la montagne forme des couches de calcaires dû à sa richesse en sels minéraux, et forme progressivement des vasques aux températures étonnantes.


Immense plaisir à marcher pieds nus dans ce paysage de clacaire splendide et singulier. C'est ce que n'a pas manqué de faire ma Dame-Soleil!

(Ce court extrait offre par ailleurs l'opportunité d'apprendre le canard en Turque!)

27/05/2012

FISSURES SOURNOISES

Sillon.asp.jpg

 

 

FISSURES SOURNOISES


 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

 

A toutes les cassures potentielles.

 

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

 

Les sources du désenchantement

 

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

 

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

 

Il serait inconsidéré,

 

Même par immense lassitude,

 

De banaliser le cheminement qui nous mène

 

Jusqu'au désastre final,

 

Jusqu'à l'inéluctable.

 

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

 

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

 

De ce qui passe, de ce qui meurt !

 

Et vaine la tentative de calfatage

 

Des fissures sournoises de la vie.

 

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

 

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

 

Celui de nos existences démontées.

 

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

 

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

 

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

 

Ne plus être du nombre des égarés.

 

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

 

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

 

Pour que la couleur de l'inquiétude

 

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

 

Qu'à masquer nos angoisses.

 

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

 

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

 

Que l'on ne dit pas !

 

Alors, on l'écrit...

 

 

P. MILIQUE

06/04/2012

LE JAILLISSEMENT DU DOUTE

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LE JAILLISSEMENT DU DOUTE


 

Il faut être attentif à cette tenue de la phrase

 

Qui forme l'étonnement dans l'avancée du texte.

 

Il se façonne- là toute la raison d'être du désir

 

Dans la confiance-méfiance qui affleure le silence au ras des mots.

 

 

Quand l'écrit se déploie, il est bon d'avoir cet orgueil

 

De pouvoir y insuffler l'émergence d'autre chose

 

Et, lorsque il s'agit d'évoquer quelques fragments trop intimes,

 

De s'autoriser à le faire aussi naturellement apaisé

 

A l'ignoré de la maladresse, que dans le savoir dire...

 

 

Habiter le délire d'être entier dans les mots qui arrivent

 

Cependant dans, l'approche minutieuse d'un orgueil imminent,

 

Jusqu'a prétendre, vêtu du seul sourire traceur d'humilité,

 

A être le premier à s'assujettir au jaillissement du doute.

 

P. MILIQUE