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16/01/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE "LES ZOBS DU PRÉSIDENT"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LES ZOBS DU PRÉSIDENT"

 

Ah si seulement je lisais dans le marc du café
Je vous dirais pourquoi il n’y a plus de futur, mais de l’imparfait!
On dispose déjà de trois cas de figure pour relater les faits

Premier cas de figure
Valérie meurt ou se donne la mort
Ce serait l’ironie du sort, n’est-ce pas ?
Panique à bord…Rémission des péchés, démission du pêcheur!
Le riche qui s’est moqué des riches… le pauvre!
Superbe humilié qui a oublié d’être humble
En politique : on ne vous accorde pas le droit d’avoir un faible pour qui que ce soit.
Sinon tout le monde descend tout le monde : Valérie descend Ségolène et Julie descend Valérie et l’infortune descendra Julie…

Deuxième cas de figure
Julie remplace Valérie à la queue de l’État
Parce que le gros, le gras a bien besoin de ça
Se débarrasser de tous ses boutons… Le mâle qui prend le dessus. Quoi de plus normal?
Il l’a toujours eu, mais on ne l’a jamais su,
C’est le moment qu’il a choisi pour nous le faire savoir :
Que le retournement de l’histoire, c’est lui
Le tweet qui a éjecté le siège de Ségolène, c’est encore lui
Et l’homme de droite avec deux mains gauches, c’est toujours lui

Troisième cas de figure:
Ségolène est nommée premier sinistre. Retour aux sources pour éteindre l’incendie
Des étreintes de la base jusqu’au sommet de l’étreinte : et toujours pas de plainte!
La France dira oui, pour ne pas compromettre son déclin …à elle ou à lui ?
Mais surtout pour connaître la fin
D’une comédie qui se transforme en tragédie…
Où le public n’a pas écrit une seule ligne
Mais juste autorisé la publication
De ce roman feuilleton qui s’appelle :
Les zobs du Président

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 19/12/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

19/12/2013

CIORAN 38

CIORAN.jpg

 

"Une grande haine

Dresse à chaque instant

Notre autoportrait.

Les hommes bons

Sont sans visage."

(E.M. CIORAN)

ANTONIN ARTAUD "LA NUIT OPÈRE"

 

ANTONIN ARTAUD

"LA NUIT OPÈRE"


Lu par Clément HERVIEU-LEGER

Poème extrait du recueil "LE PÈSE-NERFS ET AUTRES TEXTES" (Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

 

 

15/01/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE "LES COCUS DE LA RÉPUBLIQUE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE 

"LES COCUS DE LA RÉPUBLIQUE"

 

Vous m’avez posé la question de savoir quelle est la première dame de France ?
Pour vous répondre sans me reprendre, je vous dirai : que c’est l’affection… une affection qui chasse l’autre… une affection qui cache l’autre…
En moi, il y a toujours quelque chose de plus fort que moi… non pas l’État de droit mais mon État en fait.
Dans le genre animal
L’homme est la pire espèce
Et le moi, le pire des individus.
Avec le temps tous les êtres sont décevants
Lassants parce qu’ils se lassent
Passants parce qu’on s’en passe
Qu’est-ce que vous me racontez ?
Il n’y a plus de place pour une liberté d’expression.
C’est la liberté d’impression qui fait foi… qui fait la Loi.
Je ne sais pas s’il faut croire en la justice
N’ayant pu faire que le juste soit fort
On a fait en sorte pour que le fort soit juste… c’est Pascal qui râle
Non, je n’en crois pas un traître mot
Parce que je n’ai rien vu encore de juste. La Justice!
Une expression qui ne viendra jamais à bout d’une impression…
Qu’est-ce qui est vrai ?
Que la vérité est pauvre, que le mensonge est riche!
Mais c’est au plus riche qu’on cherche à plaire
Surtout lorsqu’on est pauvre…
Je crois avoir fait le tour de la bête humaine
Et en avoir retenu deux choses plutôt vilaines :
Qu’il faut définitivement renoncer à deux cocus :
La justice et la vérité
Pour que notre vie ne soit pas privée… de sens.
Vive la république… vive l’existence!

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 18/12/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18/12/2013

RÉÉQUILIBRER LA PERSPECTIVE

au magma présent de l'écriture,

 

RÉÉQUILIBRER LA PERSPECTIVE

 

Il ne faudrait savoir oser s'aventurer dans la vie

Qu'affermi par l'usage de nos pinceaux d'artiste,

Cesser d'être une machine à amplifier les névroses.

 

Comme il est facile d'énoncer de tels propos de bon sens!

Facile mais pas vraiment crédible si c'est moi qui les tiens.

 

Aucune démesure dans l'appréhension, j'ai confiance en toi,

Tu sauras éviter la  pâle routine et rééquilibrer la perspective.

Tu sauras poursuivre avec assiduité la route vers le bonheur

Et triompher, imperturbable, des épreuves semées sur tes pas.

 

Surtout ne pas se désintéresser de l'avenir, s'approcher du centre,

Et ne pas se laisser dissoudre dans le temps en voie de dissolution.

 

J'ai confiance en toi je te l'ai déjà montré sous couvert d'amitié.

Tu es homme de richesse, apte à donner réalité à la joie de vivre

Juste pour te féliciter de n'être pas passé aux abords de l'essentiel.

 

P. MILIQUE

"PLAYA DOLFINES" DE CANCUN ÉTAT DE YUCATAN (MEXIQUE) LE 23 NOVEMBRE 2013


(Captation Personnelle)


"PLAYA DOLFINES"

  CANCUN 

ÉTAT DE YUCATAN 

(MEXIQUE) 

LE 23 NOVEMBRE 2013

SAMUEL BECKETT: "POÈMES" (1978)

 

SAMUEL BECKETT

"POÈMES"

(1978)

 

Trois poèmes de Samuel BECKETT

Lus par Laurent NATRELLA

 

Références:

In Poèmes

© Minuit 1978

 

Par malheur,  Beckett naquit – le 13 avril 1906 : ainsi faudrait-il commencer toute biographie de Samuel Barclay Beckett, pour qui, toute sa vie, l'être sera une imperfection dans la pureté du non-être. L'horreur commence avec la vie. Tous les héros de Beckett, enfermés dans des asiles, des chambres, des trous, larves lovées en position fœtale, reculant le langage jusqu'au borborygme, là où s'efface la prétention au sens, raconteront le fantasme d'une régression prénatale. Tuer un enfant, dira-t-il plus tard, c'est « couper court à un fiasco en fleur » (Tous ceux qui tombent, 1956).

(extrait de l'Encyclopédie Larousse)

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

14/01/2014

PIERRE LEGENDRE: EXTRAIT 18/10/2007

 

PIERRE LEGENDRE

EXTRAIT

18/10/2007

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 17/12/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

17/12/2013

VISITE DE NUIT

au magma présent de l'écriture,

 

VISITE DE NUIT

 

Douce femme, un amour n’est rien s’il n’exerce ses forces

Je veux me battre pour lui, pour nous, pour t’espérer heureuse.

Si nous savons garder confiance, nous dépasserons les épreuves.

 

Mon si pur amour. C’est la nuit et je te visite. Je suis au plus près de toi

Et j’épouse ta chaleur. Je te serre contre moi et te presse contre mon cœur.

Nos peaux se frôlent et se caressent. Nos doigts impatients nous bercent.

J’embrasse la douceur de ta chair, délicieuse et plus douce que la soie.

Je prends tes lèvres pour sublimer l’instant et faire basculer ton regard,

Pour m’animer de ces longs et fougueux baisers que ta bouche me donne.

 

P. MILIQUE