17/04/2013
JACQUES DUPIN : « Ecrire en se gardant du spéculaire… »
« ECRIRE EN SE GARDANT DU SPECULAIRE.. »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Julie SICARD et Eric GENOVESE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
23:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 10/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
10/04/2013
18:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, sauver la vie, mortel ennui, révolte, blesser, armure, pucelle, eau douce, eau de pluie, chialer, poil de nez, authentique, voler, laisser crever, tendre un mouchoir, dans la gueule du loup, printanier, s'imposer, hésitation, légendaire, espérer, brève, jouir, pleurer, chercher la vérité, baiser de tes lèvres, fierté, volonté
N'ÊTRE RIEN !
N'ÊTRE RIEN !
C'est vrai qu'elles prennent des proportions effarantes
Ces notions de culpabilités porteuses d'une mélancolie
Qui suinte de rêves improbables et toujours inassouvis.
Le lien essentiel existant avec l'expérience de la déraison
Impose une suite continue de destructions partielles
Au cœur d'un impossible transférable qui confirme
Le ressort perdu, cependant lourd de significations,
Sans jamais apporter l'ombre d'un quelconque démenti
A l'humiliation ultime patiemment concoctée.
On ne peut pas vivre quand on sait n'être rien!
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, négationniste, nier, négatif, prendre des proportions, effarant, effarement, suinter, rêve, improbable, inassouvir, lien, essentiel, expérimenter, déraisonner, imposer, suite, continuer, destruction, partiel, partialité, avoir à coeur, impossible, transférer, confirmer, ressort, perdurer, lourd de significations, apporter la contradiction, opprobe, quelconque, démentir, humiliation, ultime, patience, concocter, ne pas pouvoir vivre
16/04/2013
JACQUES DUPIN : « "Ecrire depuis toujours..." »
« Ecrire depuis toujours… »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Marie-Sophie FERDANE, Clément HERVIEU-LEGER et Loïc CORBERY
Echancré, POL, 1991
Jacques Dupin est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
23:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, christian gonon, clément hervieu-léger, stéphane varupenne, marie-sophie ferdane, loïc corbery
JACQUES DUPIN : « ECRIRE AVEC LES AIGUILLES DE PINS...»
JACQUES DUPIN
« ECRIRE AVEC LES AIGUILLES DE PINS...»
Lu par Christian GONON, Clément HERVIEU-LEGER et Stéphane VARUPENNE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
18:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, christian gonon, clément hervieu-léger, stéphane varupenne
JEAN-PIERRE KALFON NOUS LIT... " Enivrez-vous de Charles BAUDELAIRE et un extrait des Quatrains de Omar KHAYYAM
Textes :
Enivrez-vous
(in Petits poèmes en prose)
de Charles BAUDELAIRE
Un extrait des Quatrains
de Omar KHAYYAM
Musique : "You Know I'm Not Good" - Amy WINEHOUSE
Thème(s) : Littérature| Poésie
Document(s)

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Poésie/Gallimard, 2010
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jean-pierre kalfon, alain souchon, le petit cheval de retour, chaleureux, compagnie, zouave, arrêter, pressentiment, enfourcher son vélo, score final, applatir, tours, repérer, vitrine, pirater, merdique, sardines à l'huile, au bord de la loire, garde-manger, charcuterie, tyrolien, mortadelle, salami, pognon, réfugier, assiéger, étriller, convenir, grand dégueulasse, torturé pâr les nazis, baudelaire, omar, khayyam, amy winhouse
ZONES DÉVASTÉES
ZONES DÉVASTÉES
Clair-obscur en habit de parade
Ou piège à lumière aux reflets ombrageux
Lorsque s’atténue, essentielle,
La précaire splendeur d’écrits éphémères
Qui, logés au plus brûlant de nos failles intimes,
S’étoilent en lézardes dans nos zones dévastées.
P. MILIQUE
09:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, zoner, dévaster, clair-obscur, habit de parade, piéger, lumière, reflet, ombrageux, atténuer, essentiel, précarité, splendeur, écrit, éphémère, loger, brûler, failles intimes, lézarder, patrick milique
14/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 9/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
9/04/2013
18:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, phllipe meyer, patrick milique, circonstance, grossesse, cantine, extensible, prêt personnel, faire don de son corps, protestation, réclamation, payer, tarifer, rédiger, perte de vos bagages, augmentation, harcèlement, harceler, dispenser, préavis, gratuité, lettre anonyme, enchérir, lettre de rupture, séparation, religion, conflit d'intérêt, compétence, magistrat, huissier, juriste, hipoter, comité, femme adultère
UNE LARME ÉCHAPPÉE
UNE LARME ÉCHAPPÉE
C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.
Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure
Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière
Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.
Il chante aussi le refrain léger de sa vie,
Destin enivrant d'un murmure d'éternité
Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.
Lui, il marche et parle pour repousser une nuit
Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.
Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,
Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,
Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.
Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde
Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?
Il chante aussi le refrain léger de sa vie,
Destin enivrant d'un murmure d'éternité
Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.
Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,
Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, larme, échappatoire, écrin de verdure, rêve, écran, vent léger, peigner, arborer, chevelure, sembler, accepter, partager, ombre, lumière, splendeur, matinal, gloire, crépuscule, chanter, refrain, légèreté, destin, enivrer, murmure, éternité, infinité, entendre, marcher, parler, repousser, aimer perdre, orestier, baiser, mots doux, jardin secret, avenir, pointer, s'annoncer radieux, trouver quelque chose, incitatif, respirer, vivant, passer à côté, la beauté du monde, déposer sur ses lèvres, battre des ailes, ciel, atypique, magie
13/04/2013
GEORGES FOUREST : " BALLADE POUR FAIRE CONNAITRE MES OCCUPATIONS ORDINAIRES "
GEORGES FOUREST
" BALLADE POUR FAIRE CONNAITRE MES OCCUPATIONS ORDINAIRES "
Poème de Georges FOUREST
Lu par Nicolas LORMEAU
La Négresse blonde, 1909 © José Corti
Né le 6 avril 1867 à Limoges, Georges FOUREST suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’"avocat loin de la cour d’appel", comme il aime à se nommer. Il vient à Paris, où il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909, rééd. Corti 1986), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. Georges Fourest fera encore paraître Contes pour les satyres (Messein, 1923, rééd. Corti, 1990) et le Géranium ovipare (Corti, 1935, réé. 1984), qui respirent une même atmosphère ludique et lubrique. Il meurt à Paris le 25 janvier 1945. Après une période de désaffection, il est peu à peu redécouvert à mesure que se manifeste un regain d’intérêt pour la littérature 1900.
« Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques.
Quand j’ai connu Georges Fourest, il était dans la soixantaine et déjà célèbre. Il ne ressemblait pas plus à l’idée qu’un lecteur de La Négresse blonde pouvait se faire de lui que le Gracq qu’on imaginait au moment de la publication du Château d’Argol ne ressemblait au Gracq réel. Le poète, qui époustouflait les foules et rêvait d’un enterrement délirant, était un homme tout à fait posé et – sauf quand à Deauville il portait veste blanche et casquette de yachtman – vêtu de la classique et déjà désuète jaquette et coiffé du melon dont le règne touchait aussi à sa fin. Il avait l’air bonhomme d’un chef de bureau de ministère. Il n’en avait pas moins écrit La Négresse blonde pour son plaisir et le nôtre. Littérairement, ce livre singulier n’appartient à aucune école, sauf la fourestière, comme dit l’à-peu-près de Willy. Il y a des gens qui deviennent célèbres à force de travail, ou de constance, ou d’acharnement ; qui entassent Pélion sur Ossa jusqu’à forcer l’attention. À Fourest, la célébrité était venue, d’un coup, après une incubation et maturation des plus lentes, le jour où il avait fait paraître sa Négresse. Il y aura bientôt soixante ans que le succès de ce petit livre se maintient avec une aimable régularité, et trente qu’elle est entré chez moi, après des années de vagabondage, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre. »
José CORTI, Souvenirs désordonnés
23:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hervé pierre, : au magma present de l'ecriture, petitesse, laponie, finlande, norvège, suède;arracher, jardin, tintininbuller, mettre en cage, froisser, meurtrir, rendre la vie, crier, litanie, solo de batterie, georges fourest, josé corti, limoges, symboliste, décadent, regain d'intérêt, truculence, dissonance, désuétude, conception, finition, théorie, jardinerie, sans conséquence, judicieux, pourri, disperser
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 08/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
08/04/2013
18:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, expression, prendre son pied, saveur, signification, spectateur, société de distribution, franco-cambodgien, kmher rouge, financer, long-métrage, cassette, pol pot, arrêter, déporter, assassiner, cinéma, charette, vandaliser, sillonner, cambodgien, retrouver la mémoire, onduler, conserver, campagnard, figurer, refuser, apprentissage, tente de convaincre, transmettre, héros, fleur de lotus, princesse, étudier, restituer, commedia del'arte, crocodile, chanson, inséparable, condamné aux travaux forcés, serrer, vestiges, insouciance, massacrer
REVANCHE ANTICIPÉE
REVANCHE ANTICIPÉE
Il faut seulement l'écouter pour l'entendre
Cet homme qui parle avec tant de douceur...
Dans la mise en scène de son imaginaire
Les sentiments contradictoires percent enfin,
Éprouvés à disculper chacune des sensations
Depuis toujours tapies dans la marge du temps.
Certes, il est peu de parler de sa petite existence,
Mais c'est une sorte de revanche par anticipation
D'un retour programmé à la source commune.
Chacun vit comme s'il était unique
Mais le précieux lien d'unicité n'existe pas.
De là vient l'éprouvante peur de l'anéantissement
Offrant l'illusion parfaite de ce qu'aurait pu être la vie.
P. MILIQUE
09:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, revanche, anticipation, écouter, entendre, douceur, mise en scène, imaginaire, sentiments contradictoires, percer, éprouver, disulper, sensation, tapir, dans la marge du temps, parler, existence, petitesse, retour, programmer, source commune, unicité, préciosité, anéantir, offir l'illusion, perfection, vacation, vacataire