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27/03/2013

Chronique de Philippe Meyer : 14.03.2013

 

Chronique de Philippe Meyer 

14.03.2013

CONVALESCENCE

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CONVALESCENCE

 

La réalité tient dans cette évidence

Que tout n'est qu'unidirectionnel

Puisque tout parle peu ou prou

De l'amour-soleil

De l'amour folie

De l'amour passion,

Ceux-là même qui nous laisserons,

Lorsque le réel aura dévasté le rêve,

Dévastés et convalescents toute la vie.

 

P. MILIQUE

26/03/2013

Printemps des poètes 2013 : Sonia Branglidor

 

Poème sans titre de Sonia Branglidor

Lu par Maëlys Ricordeau

 

Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.

 

Edito de Jean-Pierre Siméon, directeur artistique: "Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu'il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde.
Le partage des poèmes dans la cité, qui est depuis quinze ans l'ambition du Printemps des Poètes, passe nécessairement par la voix haute.
Le Printemps des Poètes 2013 fera entendre plus que jamais cette polyphonie vivante."

 

Maëlys Ricordeau Richeux © RF

 

A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.

 

***

Dans les voix du poème, le silence des pauvres

Voix des brumes

               Au pieds des feux

                                           Sur la mer

L'âme des marins morts

Aile de vague douce

Chant lointain des eaux vives

Lever de lune sous un ciel d'or

Vaisseau fantôme

Hommes de flammes

Rire des enfants d'Alep

                                    Aux chars abandonnés

Houles et vents

                        Réinventent les gris

                                                       Pour des nuages qui dansent

Table de roses et de lumières

Pétales embarqués

Rêve d'un soir flouté

Tremblant de deviner le chant du monde

Voix des chimères

Voix réfractaire voix solaire

Voix blanche voix caverneuse

Dire des maux simples

Des mots pour tous

Les damnés de la Terre

Difficiles à trouver

Les mots légers pour dire le lourd

Des mots d'écume pour les abysses

De petites fleurs de terril

Pour la vie sacrifiée des mineurs

Voix du secret

Voix des Roms

Cailloux jetés aux routes d'infamie

Loin de la belle errance

Cris de colère en torches violentes

Pour que surgissent

Les rencontres enflammées de la vie chatoyante.

 

Sonia Branglidor

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 14.03.2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

14.03.2013

25/03/2013

GABRIELA MISTRAL : " ABSENCE "

 

GABRIELA MISTRAL

" ABSENCE "

08.03.2013


Lu par Sylvia Bergé

 

Poème extrait du recueil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude Couffon (© ELA/La Différence 1988)

 

Gabriela Mistral est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

Poèmes choisis par Philippe Garnier

Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry

Réalisation : Anne-Pascale Desvignes

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 12.02.2013

 

LA CHRONIQUE DE

PHILIPPE MEYER

  12.02.2013

RADIATIONS MÉMORIELLES

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RADIATIONS MÉMORIELLES

 

De sa besace s'échappe des radiations mémorielles,

Éclats épars venus de l'enfance qui l'autorisent,

A glisser d'un souvenir à un autre,

D'une sensation à une autre.

 

Simplicité fluide dans la mobilité des images,

Et soudaine violence chromatique des émotions.

 

Dans la caresse ambrée de la lumière,

Comme égrenant les perles d'un même collier,

Il épèle au silence de lettres de feu

Son amour de la vie.

 

P. MILIQUE

DIMONE à MONTAUBAN Festival ... Alors Chante! Magic Mirrors le 1 Juin 2011

 

DIMONE à MONTAUBAN

Festival ...  Alors Chante!

Magic Mirrors le 1 Juin 2011

 

Attention ARTISTE !

 

Et même Artiste d'exception.

 

Je n'en dis pas plus, mon manque d'objectivité trop marqué dès que je parle de lui risquant fort de transparaître plus que ce que le respect d'une neutralité -- au moins de façade -- exige!

 

Bref, et vous l'aurez compris, ce garçon-là est beaucoup plus qu'un pote

Et c'est tant mieux!

24/03/2013

JEAN COCTEAU : « Hommage à Pouchkine »

 

JEAN COCTEAU 

« Hommage à Pouchkine »

Lu par Christian Gonon

 

Poème extrait de Clair-Obscur (Editions du Rocher)

Choix de Baptiste Guiton

 

Prise de son, montage, mixage : Olivier Dupré, Aveline Carmoi

Assistante à la Réalisation : Marie Plaçais

Réalisation : Marguerite Gateau

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

20.02.2013

MORGANE

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MORGANE

 

Manifestement écrire à tout d'un vice car des mots naissent

un matériau formidable de mystère d'utilisation malaisée.

 

Oser s'y confronter est d'évidence déraisonnable mais, cependant,

je prends plaisir à le faire avec une légèreté sereine un brin désinvolte.

 

Rayons d'une incandescence illuminant une vie bien basse de plafond,

Gésine apaisante tel le chant subtil d'un murmure souffle de vie.

 

A voir le monde si laid, seul le merveilleux à le droit d'existence.

Il devient alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,

De se sustenter des bonnes vibrations émises par les autres

Et de semer des graines de poésie afin d'atteindre l'oasis espéré.

 

Nous savons que le bonheur ne pend qu'à des branches d'illusions,

Mais la réalité n'est-elle pas toujours ce que l'on fait d'elle ?

 

Et, même si le fier fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,

Il faut ne jamais oublier d'être par simple inquiétude du peut-être!

Ce serait là l'erreur fatale prompte à enfouir sous la cendre chaude....

 

P. MILIQUE

23/03/2013

ITO NAGA, « Je sais que la pensée est par moments comme un fleuve... »

 

ITO NAGA

« Je sais que la pensée est

par moments comme un fleuve... »

Lu par Léonie Simaga

Poème extrait du recueil Je sais, publié chez Cheyne Editeur

 

Réalisation : Marguerite Gateau 

Prise de son : Olivier Dupré

Montage : Aveline Carmoi

Assistant : Marie Plaçais

Choix des poèmes : Jean-Pierre Jourdain