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22/09/2013

JE M'ACCUSE 25

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

De ne pas utiliser l'intégralité

Des éléments susceptibles de faire écran

Aux images simiesques

De la mort et de la folie

Qui me tourmentent au-dedans

Et accompagnent mes dégringolades intérieures.

12/09/2013

TELLEMENT PLUS

MAIN DANS LA MAIN.jpg

 

TELLEMENT PLUS

 

Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi

Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral

Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.

 

Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,

Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.

 

Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,

Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence

Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.

 

De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin

Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,

Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre

Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.

 

Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!

Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,

Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.

 

P. MILIQUE

18/08/2013

A VOTRE ECOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA FEMME QUI AVAIT UNE FILLE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA FEMME QUI AVAIT UNE FILLE"

 

À votre écoute, coûte que coûte est une dramatique radio quotidienne écrite et jouée par Zabou Breitman et Laurent Lafitte et diffusée sur France Inter entre le 16 janvier 2012 et le 29 juin 2012. D'une durée de sept minutes, elle est diffusée à 12 h 23, entre Les Affranchis et Carnets de campagne.

L'émission est une parodie présentée comme une émission de libre antenne sur la santé. Deux acteurs jouent un couple de spécialistes composé de Margarete de Beaulieu, psychothérapeute et son mari Philippe de Beaulieu, médecin ; ils répondent aux questions de faux auditeurs, en débitant « les pires des clichés racistes, homophobes, sexistes  et réactionnaires.


Source Wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal

16/08/2013

AUX HEURES IMPOSSIBLES

 

TEMPS QUI PASSE.jpg 

La montre enregistre les battements de mon cœur.
Une pulsion stupide accélère le rythme de ma vie.
Mon destin se termine aux confins de l'horizon.
Marcel PELTIER
(Artiste connu et reconnu)
 
 

AUX HEURES IMPOSSIBLES

 

Profondeur des gouffres aux heures impossibles de la nuit

A toucher les marges de la folie du bout des doigts.

 

Accepter la tenaille-solitude de l'écrit

Qui trace le calme autant que les éclats

Maudits autant que fascinants.

 

La normalité serait presque acceptée

A revenir déçue de tant d'illusions.

Mettre un point final à cette histoire

Qui ne pouvait s'étirer davantage.

Et c'est comme si cela s'était toujours su...

 

Alors, scruter l'insolence du temps

Dans la souplesse infinie d'un bleu profond

Avant que le ciel froissé, ne se dépigmente.

 

P. MILIQUE

14/08/2013

LA FOLIE

 

La-Folie.jpg 

 

LA FOLIE

 

La folie, c'est un renversement de tendance.

Une rupture. Ou un accomplissement. C'est selon.

Mais c'est à l'évidence inscrit dans le destin de chacun.

 

Nous avons tous,

Invisiblement tatouées au centre de nous-mêmes,

Des expériences impossibles à décrire,

Des déchirures personnelles qui précipitent notre naufrage

Et donnent naissance à la confusion générale,

A l'inextricable désordre.

Désormais, sous le vernis craquelé

Des signes les plus conventionnels,

Se précipite une pluie d'images mortes

Et de sanglots convulsifs.

Ce sont des larmes de l'esprit.

 

Nous venons soudain de passer d'une logique à l'autre.

Il va falloir faire face à certaines transformations irréfutables

Lorsque le langage se tarit

Et que la pensée s'atrophie,

Dans la crainte sans scrupules.

 

Par bonheur, cette nouvelle donne

Est également capable de nous ouvrir

A de formidables démesures.

A une subite, appréciable et joyeuse anarchie.

 

Grâce à elle nous pouvons sortir des chemins balisés pour oser, enfin,

Nous perdre dans des ruelles obscures et encore inexplorées:

Celles de notre inconscient !

Cela nous pousse à bousculer les conformismes

En faisant voler en éclat les carcans les plus codifiés.

Nous pouvons maintenant, et c'est bien là l'essentiel,

Nous réchauffer à la flamme prometteuse

De cette nouvelle présence.

 

C'est un endroit où il est agréable de s'épanouir.

Où la certitude disloque les futurs regrets.

Il faut vivre dans cette marge-là jusqu'à y disparaître.

 

Elle est ombre insaisissable.

Elle est nuit définitive et énigmatique.

Elle est la vie qui bégaie.

Elle est la Folie.,

Stridente d'apaisement.

 

P. MILIQUE

12/08/2013

TELLEMENT PLUS

amour fou.jpg

 

TELLEMENT PLUS

 

Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi

Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral

Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.

 

Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,

Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.

 

Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,

Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence

Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.

 

De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin

Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,

Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre

Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.

 

Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!

Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,

Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.

 

P. MILIQUE

11/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE FOL AEROPORT DE NOTRE DAMES DES LANDES"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE FOL AEROPORT DE NOTRE DAMES DES LANDES"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation F. Hollande]

Le projet ambitieux dans les années soixante
D’un Concorde radieux, d’une industrie qui chante
Le projet innovant des années soixante-dix
Il faut dorénavant que chacun atterrisse

Le projet oublié des années quatre-vingt
Le pétrole a flambé tout ça ne sert plus à rien
Le vingtième siècle est mort, plus personne ne demande
Le fol Aéroport de Notre Dame des Landes

Quand soudain par magie, le monstre est ranimé
Le Grand Hub a surgi prêt à tout bétonner
Adieu les salamandres, le bocage va fermer
Ya du terrain à prendre et de l’argent à gagner,

Le kérosène est cher, promis ce sera le dernier
Mais comme pour l’EPR, pas question de renoncer
On sait bien qu’on a tort mais il faut qu’on défende
Le fol Aéroport de Notre Dame des Landes

[Citation P. Lapouze]

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)

L’a fallu enterrer quelques tritons crêtés
Mais pour monsieur le prefet tout s’est très bien passé
Une action héroïque en milieu difficile
Des noms énigmatiques, une poésie hostile :
Le Liminbout, le Tertre, le Sabot, la Vache rit
La Saulce, les Planchettes, Bel air, le Pré failly,
L’Isolette, la Gaîté, le Phare, la Chèvrerie,
La Bellich’, les Rosiers, la Cabane, la Sècherie…

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)

C’est une concertation d’un genre déconcertant
Et pour la transition, ça transit bizarrement
Oignons contre lacrymos, chacun son style de bottes
Jusqu’au dernier poireau, jusqu’à l’ultime carotte
Tout est mondialisé cependant jusqu’ici
Y’a pas de curé nantais en vente au duty free
Non tout n’est pas perdu, c’est pas dit qu’on se rende
Au fol Aéroport de Notre Dame des Landes

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)

29/06/2013

JE M'ACCUSE 29

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

Moi humain basique

Fait de nerfs à vif

Et de folie latente

De n'avoir jamais cherché

A aller au-delà de la référence,

De ne pas avoir tenue la maladie en respect

Et de ne pas m'être offert le luxe inouï d'être,

Au quotidien,

En jouissive contradiction

Avec le sujet.

21/06/2013

UNIVERS DE CAUCHEMARS

S'OUVRIR LES VEINES.jpg

 

UNIVERS  DE  CAUCHEMARS

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables et gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle ces abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent les humains égarés.

 

Au cœur de ce combat paradoxal dans lequel il se débat

S'exaspère une impatiente séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors il sent bien qu'il s'enfonce a l'embrasé profond de sa tragédie,

Identifiant soudain la nécessité vive de veines excédées à ouvrir...

 

P.  MILIQUE

14/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai rangé toute la maison
Ça me prend parfois mais là c’était avec passion
Je ne sais pas comment, lavomatique, aspirateur
Y a subitement eu un déclic de bonne humeur

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Je sors dans la rue, les gens sourient, sont détendus
Et sur la place des enfants crient, les passant passent
Sur le banc public les ados roulent d’un œil oblique
Pendant que leurs copains jouent aux boules


Voilà que ça me repique

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Ça faisait longtemps que je ne rêvais plus
Aussi follement
Un bail vraiment que je n’avais pas eu
Ce genre d’élan
Je marche dans Paris ça sent le printemps
Sous le parapluie
Je marche dans Paris c’est étonnant
Comme aujourd’hui

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

 

Il était temps je n’en pouvais plus
Merci vraiment
Encore cinq ans je n’aurais pas tenu
Sérieusement
Il était temps de faire quelque chose
C’est fait maintenant
Je ne vais pas chanter la vie en rose
Mais quasiment

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

07/06/2013

GEORGES PEREC "TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG 4"

 

GEORGES PEREC

"TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG  4"

Lu par Elsa LEPOIVRE

 

Issu du recueil

L’INFRAORDINAIRE (1989)

Le Seuil

 

« Les journaux parlent de tout, sauf du journaliser. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien ; ce qu’ils racontent ne me concerne pas, ne m’interroge pas et ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser.

Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? »

Voilà le programme d’inventaire, d’anthologie personnelle que Pérec adresse à tout le monde de ses lecteurs : la description de ce qui nous meut, dans le quotidien, finalement si proche, et si universel

 

Choix de Laurence Courtois

Prise de son, montage, mixage : Bernard Lagnel, Adrien Roch

bernard lagnel,Assistant à la réalisation : Pauline Ziadé 

Réalisation : Christine Bernard-Sugy

06/06/2013

GEORGES PEREC "TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG 3"

 

GEORGES PEREC

"TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG  3"

Lu par Hervé PIERRE

 

Issu du recueil

L’INFRAORDINAIRE (1989)

Le Seuil

 

« Les journaux parlent de tout, sauf du journaliser. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien ; ce qu’ils racontent ne me concerne pas, ne m’interroge pas et ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser.

Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? »

Voilà le programme d’inventaire, d’anthologie personnelle que Pérec adresse à tout le monde de ses lecteurs : la description de ce qui nous meut, dans le quotidien, finalement si proche, et si universel

 

Choix de Laurence Courtois

Prise de son, montage, mixage : Bernard Lagnel, Adrien Roch

bernard lagnel,Assistant à la réalisation : Pauline Ziadé 

Réalisation : Christine Bernard-Sugy