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06/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: BALZAC A CRISTINA TRIVULZIO

 

LA BOÎTE A LETTRES 

BALZAC A CRISTINA TRIVULZIO

16/07/2013

ABDELLATIF LAÂBI: « JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"

 

ABDELLATIF LAÂBI

« JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"

Lu par Thierry HANCISSE


Abdellatif Laâbi est né en 1942 à Fès (Maroc). Entrée à l’école franco-musulmane. Il découvre pêle-mêle la lecture, la langue française, la condition de petit colonisé. Au sortir de l’école, sur les placettes où les conteurs l’ouvrent au territoire de l’imaginaire, il contemple les paysages urbains et humains, y forge sa sensibilité. A l’indépendance, en 1956, il a quatorze ans. Il fonde en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Si la revue s’annonce comme poétique et l’est exclusivement dans son premier numéro, ce n’est pas un hasard. « La poésie est le vrai laboratoire de la littérature. » Dès le numéro 2, les horizons s’élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d’expression, puis peu à peu sur les problèmes sociaux et économiques qui sont le lot de la société marocaine sous le régime d’injustice et de corruption qui l’accable. Son combat pour la liberté lui vaut d'être emprisonné en 1972, date d’écriture et de publication de l’arbre de fer fleurit. Il sort de prison en 1980 et s'exile en France en 1985.

Tous les textes sont des pages arrachées du recueil de poèmes en prose L’arbre de fer fleurit, (1972) aux éditions Pierre Jean Oswald

29/03/2013

INSIDIEUSE ENNEMIE

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INSIDIEUSE ENNEMIE

 

Se résigner à l'aventure pour se rapprocher de soi-même

Peut amener au vertige de l'identité qui trouble les esprit.

 

Dans un jeu de miroirs qui ne cède pourtant jamais

A l'illusion obstinée de la transparence à soi,

Se perçoit comme une zone inconnue et abandonnée

Dans les dédales insoupçonnés de sa propre intériorité.

 

S'élève alors le hasard de la conscience de ce qui est

Une folie dont chacun peut être amené à faire l'expérience.

Ennemie insidieuse d'une justesse souvent fulgurante

A éprouver. Irrépressible envol des sens sollicités

Au présage d'une répugnance morbide à mourir,

Dans l'impossible attente juste célébrée

De ce qu'il faut supposer de jours meilleurs.

 

P. MILIQUE

13/03/2013

FUSIONNEL IMPROMPTU

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FUSIONNEL IMPROMPTU

 

Tour à tour noir ou agréablement léger

S'établit un rapport de dépendance de plus en plus fort

A certaines saveurs anciennes dans leur noble simplicité.

 

On peut parvenir à une vraie joie de vivre

Au travers le mordant, l'absurde et le malheur,

A peine gêné par l'intérêt particulier

Porté aux hasards et aux coïncidences

D'une effervescence un peu baroque.

 

Reste à broder en gestes de patience de subtiles variations

Qui diront notre attachement vif et notre proximité

Sous-tendue au fusionnel impromptu

D'une lecture poétique du monde.

 

P. MILIQUE

 

10/02/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

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UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P. MILIQUE

16/01/2013

PHRASES CULTES : " BONJOUR MAIS ... AU REVOIR ! "

 

 

BONJOUR MAIS ... AU REVOIR !

PHRASES CULTES

10/02/2010 - 01min18s

 

Savoir dire bonjour et au revoir à la télévision : tout un art ! Amical, contrarié, solennel ou même tragique... Présentateurs ou politiques possèdent chacun un style inimitable.

 

 

Production

 

Institut national de l'audiovisuel

Générique

 

Bras, Philippe

07/11/2012

LES PRIX LITERAIRES: " Romain GARY A PROPOS DE SON ROMAN"

 

Romain GARY A PROPOS DE SON ROMAN

"Les racines du ciel"

Lectures pour tous

19/12/1956 - 07min40s

 

 

Interview de Romain GARY par Pierre DUMAYET sur son roman, prix Goncourt "Les racines du ciel".

 

Production

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

Prat, Jean
Gary, Romain
Dumayet, Pierre

21/09/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 16

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Le paradoxe n’est qu’un élément apparent

 

Et les circonstances jamais dues au hasard

 

Quand la floraison spontanée d’une évidence

 

Intègre en profondeur au mouvement du vivant.

 

 

 

P. MILIQUE

 

05/09/2012

AUX RÊVES LES PLUS FOUS

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AUX RÊVES LES PLUS FOUS

 

A chacun son jardin dans la pluralité des mondes...

 

Aux rêves les plus fous animés d'ombres aériennes,

Il fut initialement bouleversé par l'expérience fondamentale

D'une fascination au ravissement séducteur.

 

Dans la légèreté parfumée de ce matin de printemps,

Le fruit précieux d'un hasard purifié de toutes scories

Le mis en présence d'une femme de chair lumineuse de douceur

Et de troublante sensualité délicieusement jubilatoire

Réfractaire aux excès certes, mais pas aux plaisirs.

 

Dans cet imprévisible mai d'intense volupté,

Son cœur se mit à cogner tel un marteau inspiré

Sur l'enclume indestructible d'un amour simple et allègre.

 

Et de bonheur, quelques larmes coulèrent sur ses joues...

 

P. MILIQUE

 

 

31/08/2012

LE MOT MENT

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LE MOT MENT

 

Qu'il dise à l'exact l'occasion momentanée

Dans la vive brutalité de la chose offerte

Comme autant de bribes d'abrupte réalité

Aux complots de hasard porteurs d'ombres...

 

Qu'il confirme l'humaine contradiction des êtres

Générateurs d'ancrages tragiques à l'exquise cruauté,

Ou qu'il évoque les suaves libertés d'un plaisir trivial...

 

Qu'il affiche réminiscences et assemblages troublants

Avec, sous les pas nocturnes du poète nimbé d'éther,

Des impulsions confuses aux allures de chant d'amour

Dans l'exactitude concrète de ce surgissement assourdi,

Le certain confirme qu'à chaque moment, le mot ment!

 

P. MILIQUE