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10/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 1

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A L’ENCRE DE FEU

1

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues aux instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

06/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


A LA LISIÈRE DES MOTS

2


Derrière chaque phrase, chaque coulée de mots produite,

Se tiennent moult atmosphères fragiles, délicates ou assassines,

Au sein desquelles sont évoqués les errements incontournables

Faits d’une ribambelle d’illusions perdues, de remords peut-être.

 

Au cœur d’une vie piquées d’échardes vives à l’entremêlé serré

D’espoirs, de déceptions, d’utopies et de douleurs intarissables,

Il y a, exprimé dans sa rugueuse latence, tout l’impossible à dire.

Il y a la torture stridente inscrite dans chaque parcelle de sa chair.

Il y a l’assourdissante mélopée de l’âme muette de culpabilité.

Il y a, mise en mots, la litanie de la vie qui peu à peu s’effrite….

 

Combat épuisant  et dérisoire s’il en est qui impose de se tenir

A l’écart, en retrait de l’embrasé, là où se manigancent les rêves.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

19/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LES MAUVIETTES"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LES MAUVIETTES"

 

Vous vous levez un matin…

Et vous tombez de haut, en apprenant que vous n’étiez rien qu’une couverture pour l’homme de votre vie, qu’il ne vous a épousé que pour dissimuler sa véritable identité, sa véritable activité, sa double vie puisqu’il est agent trouble… un espion ou quelque chose dans le genre qui s’est servi de vous, sans que vous ayez l’ombre d’un soupçon!

Moralité : Vous avez été victime d’un coup monté…

Victime expiatoire condamnée à broyer du noir.

Ne croyez surtout pas que vous êtes en dehors du coup…

Parce que vous y êtes pour beaucoup.

On ne vous l’a peut être jamais dit , mais si, mais si…

L’histoire n’est pas autre chose qu’un scénario… montée par un salaud et racontée à un idiot.

Ainsi font, font, font… les marionnettistes à leurs petites marionnettes.

Il n’y a pas plus tragique que la politique :

Derrière chaque peine, il y a une mise en scène…

Parce que le monde se divise en deux : Les méchants d’un côté… et les mauvais de l’autre.

Je vous rassure, les plus à plaindre sont en même temps les plus à craindre :

Les mauvais… les sots… et tous ceux qui vous ressemblent et qui veulent nous faire croire qu’il y a autre chose que des méchants et des mauvais…

Je les appelle : les mauviettes…

 

Le plus simple c’est de vous creuser la tête au lieu de vous laisser absorber par des histoires sans queue ni tête !

Réécrivez votre scénario si vous ne voulez pas jouer dans celui d’un autre. Et comme je suis un peu allumée, je ne peux pas m’empêcher de vous éteindre.

12/07/2013

SA VIE

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SA  VIE

 

Sa vie :

C’est un ciel de noirs et menaçants malheurs

Habité de rêves fracassés et de confiance trahie,

Une succession continue de mouvements aussi désordonnés qu' incohérents,

Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer

Et encore n'est-ce que parfois, jusqu’au vertige, jusqu’au silence,

Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,

Une outrance peu recommandable qui porte le grondement sauvage

De l’évidence inévitable du conflit inscrit à l'à-venir,

Qui niche en son sein l'âcre indifférence des rancœurs fatiguées.

 

Il refuse cela:

Alors il s’invente un itinéraire singulier aux traces invisibles,

Il se métamorphose esprit enragé, hanté, lunaire,

Débordant sans retenue la colère nécessaire et vitale,

Qui saura l'alléger des forces obscures de cette incohérence.

 

Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes

Tout en s’obligeant à débusquer en lui la part d’intolérance,

Faite d'appréciation parasitée et contradictoire du monde,

Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe,

Pour aussi ne pouvoir être suspecté de cette complaisance

Qui existe fréquemment dans la gravité et la mortification.

 

A cause de cela, il claudique bas en son refuge intérieur;

Juste à percevoir, dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscur,

Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide

Afin de n'être seulement troublée que par les coïncidences.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Et, sauf à savoir forcer la banquise de la douleur,

Il y a cet accomplissement qui propose un chemin solitaire.

Il s’esquive alors là où s'enfièvre le murmure lumineux

Dans la brillance si belle de ce Soleil Absolu qui a su amarré

Son ancre tranquille et  rassurante à cristalliser le désordre.

 

P. MILIQUE

05/07/2013

SOURCE ARCHAÏQUE

SORTIR DE LA NUIT.jpg

 

SOURCE  ARCHAÏQUE

 

Il y a comme l'imperceptible frémissement

Inscrit dans le cours secret des choses.

 

Une sorte de nécessité providentielle fomente une

Ardente obligation aux actes lourds de sens

Qui, dans l'exacerbation d'une confusion généralisée,

Impose de parler le langage de l'intelligence.

 

Il est impératif dès lors de s'extraire de cette autre nuit,

Archaïque source  de profondes souffrances

Génératrice d'un éternel retour à un pire arrogant,

Cristallisé d'un mauvais arrière-goût d'amertume.

 

P.  MILIQUE

21/03/2013

JE DENONCE 29

DENONCIATION.jpeg


Je dénonce les Hommes

Qui préfèrent réfuter

La proximité

Plus que résiduelle avec la mort,

Plutôt qu'une contiguïté ressentie

Comme perspective essentielle

Inscrite en chaque aplomb

De l'instant à venir.

11/02/2013

INSCRITS A L'INTIME

ADOLESCENCE.jpeg

 

INSCRITS A L'INTIME

 

Inscrits à l'intime d'une adolescence hallucinée et,

S'évaporant dans l'écoute extatique d'improbables émois sentimentaux,

Apparaissent certains bouleversements mineurs

Qui provoquent, révolution infinitésimale,

Une signification suffisamment menaçante et déroutante

Pour réinventer une conversation incompétente et marginalisée.

 

P. MILIQUE

09/02/2013

CONCISION FRAGMENTAIRE 20

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION  FRAGMENTAIRE 21

 

 

Nuit de chasse aux gros trop gras,

 

Ouvrant sur des scènes de traques ordinaires

 

Qui proposent  à l'envi des plaisirs exaltants.

 

 

 

La violence des adjectifs fait effroi,

 

Sorte de jouissance ultime et infinie

 

Pour ces nantis de peu aux regards malveillants

 

Dont la seule richesse est d’être minces. Parfois.


P.  MILIQUE

 

02/11/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: " Microtrottoir de Michel Polac sur les Français et la lecture"

 

 

MICROTROTTOIR DE Michel POLAC SUR LES FRANCAIS ET LA LECTURE

Bibliothèque de poche


14/09/1966 - 05min32s

 

 

Michel POLAC interrogent des passants, dans la rue, devant une librairie puis dans un supermarché. Devant la librairie, il invite les passants à commenter une phrase, inscrite par le libraire sur la vitrine de sa librairie : "58 % de Français ne lisent jamais de livre. Nous avons tellement honte que nous sommes prêts à en donner à ceux qui voudront passer dans les 42 % de Français civilisés". Les personnes interviewées se confient sur leur fréquence de lecture et exposent les raisons pour lesquelles ils lisent ou ne lisent pas. Le libraire s'explique sur ce qui l'a motivé à écrire cette phrase sur sa devanture.

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Bellon, Yannick

 

Polac, Michel

 

Polac, Michel

02/09/2012

A L’ENCRE DE FEU

le manant des mots,à l'encre de feu,les beaux souvenirs ne meurent jamais,inscription,lueur,étincelant,écrin d'étoiles,suspension,carton rouge,espace temps,nulle part ailleurs,coule dans ses veines,le sang,lumière inconnue,un vide en lui,à l'écho de son coeur,partitions inconnues,attendus,instant de vérité,à l'ombre des mots,immersion,éternité,l'espoir renaît,iriser,aurore,sourire ingénu,exalter la douceur,écrits échangés,féconder la vie,secrètement tissé

 

A L’ENCRE DE FEU

 

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

De ce vide en lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues d’instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,

Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,

Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,

Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.

En une connivente tendresse, il lui prend la main

Avec l’ardent de son amour pour seul balancier

Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,

Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser

Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.

 

P. MILIQUE

21/08/2012

UN DÉSIR DE RÉVOLTE

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UN DÉSIR DE RÉVOLTE

 

 

Esseulé dans un milieu sombre et inhospitalier,

Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride

Qui marque d'un noir convaincu les eaux et les êtres...

 

Comment supporter la solitude de ces espaces glacés

Et noyer la douleur dans l'infini démesuré du microcosme?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère

Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte?

 

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments

Dans une odyssée dynamique et intime inscrite

Au tréfonds expérimental qui ne peut qu'endurcir.

 

Au-dehors d'ici, c'est la nuit sombre et inquiétante,

Monde désolé de brumes et de pluies perçantes

Qui ne parvient plus à ignorer son secret brûlant.

 

P. MILIQUE

14/06/2012

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

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A L'UNI DE L'IMPROBABLE

 

Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,

Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures

D'un texte de presque rien aux fissures majeures,

A la fois inscrites dans le furtif et l'inexpugnable.

 

Bercer cette parole lumineuse! La question est vive

De justifier l'apport de nouvelles sensations....

Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois

Un réel manque de mots pour l'exprimer.

 

Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge,

A tisser la solitude d'une beauté ou bien d'une disgrâce

Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement

De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,

Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.

 

Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,

Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,

Et user de la puissance de rassemblement du langage

Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,

Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...

 

P. MILIQUE