Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/12/2013

GÉRER SA HONTE 1

ORPAILLEUR.jpg

 

GÉRER SA HONTE

1

 

Si tu m’aimes, comme tu n’as de cesse de le répéter au vent,

Accepte, le cœur large ouvert, ce modeste geste de contribution.


Accepte-le, cela me redonnera le courage de croiser ton regard,

Accepte-le afin que je revive auprès de toi l’inespéré de toujours,

Qui, au fil décanté des jours, m’aidera à oublier le rien devenu.

 

Certes, il est de notoriété publique que l’amour ne saurait se résumer

A de basses manœuvres de logistique ordinaire riches d’aucune valeur

Même si tout un chacun sait à combien d’obscènes guerres querelleuses,

D’actions perturbatrices et destructrices elles peuvent s’abaisser parfois.

 

Et voilà que tout d’un coup je m’éprouve reprendre place auprès de toi.

La maladie outrancière, l’épuisement, l’irréfragable combat morphinique,

Aura fait de moi, je m’en rends bien compte, un être confus et incohérent.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

25/11/2013

L'AVEU DANS SA FÊLURE

Fuite_I.jpg

Photo à retrouver sur le site:

http://visuel.enferetdamnation.org/v/pointsdefuite/PointDeFuite_I.jpg.html 

 

 

L'AVEU DANS SA FÊLURE


Il est dans le malheur de l'écriture.
Cela vient chez lui, toujours, d'un absolu mal à dire.
Mais au bout de la dérive,
Il est une victime consentante
De la difficulté de la mise en mots.

Il faudrait qu'il sache se contenter d'un langage silencieux,
Seulement verbalisé au contact imperceptible de l'ordinaire.
Au lieu de cela,
Il s'anéantit dans de désespérantes circonvolutions cérébrales.

Sous le fallacieux prétexte qu'il a beaucoup de néant à combler,
Tout semble épouser la trajectoire
D'une fuite éperdue, désespérée.
Une fuite qui l'aide à ne pas perdre pied dans la masse croupissante et fétide de ce qui est.

Donc, inlassable, il livre un duel à la tranquille indifférence des mots.
Il s'arrête un instant -- ou davantage --
Auprès de chacun d'eux,
Les soupesant comme pour une expertise.
Entre eux et lui, c'est comme un intense corps à cœur.
Il est un artisan qui œuvre avec une obstination et une impertinence brûlantes de tenter l'impossible.
Rêves ouverts sur un insondable de feu et de lumière.

Et que reste-t-il au final de la seule réalité qu'il ait vraiment vécu ?
Seulement l'aveu qui cache ses belles larmes de sang gracieux,
D'une fêlure hagarde qui se fige et se sèche.

Amen !
Âme--Haine...


P. MILIQUE

LA SIMPLICITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

2

L'esprit doit-il se priver pour assouvir son besoin, quasi viscéral, d'adapter le monde … à ses besoins? A celui de s'accommoder de toutes les complications ordinaires qui le rassurent? Ces questions posées... pour le moins désarçonnent. Mêmes si elles restent à portée d'intelligence courante, elles échappent néanmoins à toute forme de compréhension spontanée. Car elles ne servent guère, qu moins de prime abord, le juste cause d'un quelconque lieu commun. Il devient dès lors bien compliqué de s'extraire d'un tel labyrinthe. Les faits sont accablants qui plaident pour ce facile à vérifier: pour en venir à la simplicité, il convient d'abord de commencer par elle. C'est ce qui rend difficile l'art complexe de faire simple. Et c'est en même temps ce qui tranquillise: car tout labyrinthe sécrète en lui les germes mêmes de sa propre issue.

C'est quand tout s'explique qu'on ne comprend plus rien. Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune. Elle porte pourtant en elle quelque chose d'irrécusable. D'un point de vue strictement pratique, il n'est nul besoin d'entretenir des relations étranges ou conflictuelles avec la réalité pour en arriver à cette conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours le mensonge ultime de la vérité.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

11/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ""

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ"

10/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'AUDITRICE QUI ÉTAIT CONTRE L’ÉMISSION"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'AUDITRICE QUI ÉTAIT CONTRE L’ÉMISSION"

09/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI VOULAIT CONFESSER DES MEURTRES"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI VOULAIT CONFESSER DES MEURTRES"

08/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI ÉTAIT EN FIN DE DROIT"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI ÉTAIT EN FIN DE DROIT"

06/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA MÈRE DONT L'ENFANT FAISAIT DE LA DANSE CLASSIQUE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA MÈRE DONT L'ENFANT FAISAIT DE LA DANSE CLASSIQUE"

05/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

A LA LISIÈRE DES MOTS

1

 

Je vis dans l’incandescente attente de ces lignes-là !

De ces lignes tendues de fièvre, parfois de mélancolie.

De ces pages écrites comme une conversation intimiste.

 

Grande limpidité d’écriture en ce journal du tréfonds

Murmure connivent étayé d’épanchements chaleureux

Produits le plus souvent à la lisière accueillante des mots. 

Phrases courtes, nerveuses, parées d’étonnante syntaxe,

Gouttes d’âme et de cœur irisées de leurs excès ordinaires,

Louvoyant sans discontinuer entre émotions et paradoxes.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

04/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "NICOLAS SARKOZY"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"NICOLAS SARKOZY"

20/10/2013

DÉGOUTS ET DES COULEURS CARTOGRAPHIE VOCALE DU RACISME ORDINAIRE « LES OUVRIERS. LES BOURGES. »

Pro, 
Anti,

      Peu de choses sont aussi inutiles qu'une discussion sur la corrida, mais c'est un bon moyen pour échauffer les esprits. Vous pouvez embêter les Syriens ou massacrer les mouches, ça ne déclenchera jamais la rage ni l'activisme des défenseurs de la cause animale. Il faut dire qu'ils ont raison : il y a bien un taureau qu'on pique, qui saigne et qui meurt. On est mal assis, c'est long, neuf fois sur dix la viande est molle et le boucher est nul. Voilà des faits peu contestables. Mais parfois à Madrid, à Mexico, plus rarement à Béziers, le temps retient son souffle. Le soleil arrête sa course pour regarder en bas, il y a sur le sable un petit trait jaune qui fait valser des cornes. Le plus beau spectacle vivant donné sur terre est un sacrifice mortel. Un rituel barbare et raffiné. Le dernier lien avec l'antique, la peur et la grosse bête. C'est à la fois magnifique et très peu défendable. Un jour la corrida sera interdite et il y aura toujours de la souffrance dans un monde un peu moins intéressant. Le jeune Alexandre Mognol signe son premier documentaire du point de vue de l'animal. Il suit le toro de sa vie dans les champs à sa fin en musique. Sans parti pris, sans images blessantes, sans cacher la passion des acteurs de cette secte. Ce débat est impossible et fort heureusement nous écoutons ici



  DÉGOUTS ET DES COULEURS
CARTOGRAPHIE VOCALE DU RACISME ORDINAIRE
« LES OUVRIERS. LES BOURGES. »

(59")

 

Petite litanie du racisme ordinaire. Une liste à la Prévert, à la Bourdieu, allah akbar.

 

Enregistrement : 28 août 13
Réalisation : Samuel Hirsch
Texte & voix : Corentin Roquebert     

12/10/2013

INSTANTS ORDINAIRES

images.jpeg

 

INSTANTS ORDINAIRES

 

Elle existe cette force naturelle,

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

Derrière le réel, un monde enchanté.

Pourquoi ne pas prendre en considération

L'importance de ce rêve niché en chacun de nous ?

 

Cette femme souriante, lumineusement belle,

Sait prendre tendrement soin de son paradis secret.

Le sourire aux lèvres, cette grande contemplatrice de nuages,

Virtuose de la couleur, habite un paysage champêtre

Peuplé d'images chatoyantes et d'oiseaux étonnants.

 

Plus tard, lorsque le jour se déchire

Et que le regard saturé d'enluminures

Recouvre l'horizon d'un voile de brume légère,

Elle emprunte, au cœur du flamboiement crépusculaire,

La porte solaire qu'elle est seule à percevoir,

Pour y rencontrer les présences mystérieuses qui bousculent les nôtres.

 

Oui, elle existe cette force naturelle,

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

Derrière le réel, un monde enchanté.

 

Et cette lumineuse femme-là a su mériter

Le privilège rare de vivre ces instants ordinaires

Que les gens ordinaires ne vivent pas.

 

P. MILIQUE