Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/12/2015

ULTIME DÉCADENCE

au magma présent de l'écriture,

(Photo d'une œuvre trouvée sur le Net
De facto, elle est l'entière propriété de son auteur)

 

ULTIME DÉCADENCE

Douleur continue d'une passion à l'abandon
Dans la révélation d'un désespoir oppressant.

La folie guette et rôde, tapie dans les alentours.

Dès lors s'exhibe, obscène,
La tentation de l'impossible,
Désirable jusqu'à l'obsession,
Jusqu'à la déchéance assassine.

P. MILIQUE

10/05/2015

CICATRICE ROUGE SANG 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CICATRICE ROUGE SANG

2

Il Aime et, mieux encore, est tant aimé de cette femme magnifique
Qui fait de l'homme nouveau qu'il est devenu un homme heureux,
Heureux en son tréfonds à chaque infime d'instant splendeur de vie.

Dans cette overdose de bonheur, il est un reproche, implacable bémol.
Il ne peut être totalement heureux, et sait qu'il ne le sera jamais plus,
Car sera toujours au cœur la cicatrice rouge sang de la réalité béante.
Dépossédé de souffle, il subit jusqu'à l'ultime l'apnée de la dépossession...

(FIN)

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

09/02/2014

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 2

VAGUE EN FURIE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE

2

 

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,

Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive

Dont la rédaction de nouveaux fragments

Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes

D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

 

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge

Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle

Telle une aube nouvelle éclairée d'un soleil infini.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

20/11/2013

L' ÉCUME D'UNE LARME

larme.jpg 

 

L' ÉCUME D'UNE LARME

 

Il utilise des mots dépouillés de leur douleur

Afin de composer, du moins l'espère-t-il,

Quelques pépites de beau en habit de soleil

Qu'il conviendra de nicher au somptueux d'un coffret.

 

L'âme de l'intime dans son écrin de charme

Révèle les rêves nocturnes accompagnant l'oubli

Et les étoiles qui filent vers les fonds infinis,

Tandis qu'hésitante sur le bord du jour, l'écume d'une larme...

 

L'éternel de l'aube progresse à chaque jour renouvelé,

Bouleversante richesse d'un lendemain ravie de l'heure retrouvée

Dans chaque goutte de rosée, réceptacle frémissant qui veille

Sous la caresse feutrée des semelles du rêve en éveil.

 

P. MILIQUE

18/07/2013

ANESTHÉSIE PROGRESSIVE

ABSENCE.jpg

 

ANESTHÉSIE PROGRESSIVE


Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

La réalité qui peu à peu génère la suffocation,

Tulle d’illusions ensanglantées à la déchirure.

 

Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

Gémissement soutenu qui torture le silence

D’un cri amplifié où dissone l’obscur immobile.

 

Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

Telle l’ultime note d’avant le vide,

Interférence finale précédant de peu

La progressive et froide anesthésie.

 

P. MILIQUE

10/06/2013

FRANCIS PONGE: "LE PLAISIR DES BOIS DE PINS"

 

FRANCIS PONGE

"LE PLAISIR DES BOIS DE PINS"

"7 août 1940 "

Lu par  Michel FAVORY

Extrait du recueil La rage de l’expression (Gallimard)

 

 

Le carnet du bois de pins fut écrit, à partir du 7 août 1940, dans un bois près de la Suchère, hameau de la Haute-Loire où Francis Ponge, après un mois et demi d’exode sur les routes de France, venait de retrouver sa famille.

 

Pendant la guerre, Francis Ponge fut résistant et membre du parti communiste clandestin. Il quitta le parti communiste en 1947.

 

Extraits choisis par Hélène Bleskine

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

 

Réalisation : Michel Sidoroff

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

20/03/2013

INITIALEMENT FATAL

CORPS REVULSES.jpeg

 

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente !

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

02/02/2013

CHIMÈRE DISCORDANTE

PAISIBLE.jpeg

 

CHIMÈRE DISCORDANTE

 

 

Il arrive que l’être humain parfois s’enraye

(comme on le dirait d’une arme)

Pourquoi?

 

Est-ce à cause de cette aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant comme acquis?

 

Quelquefois s’impose le sentiment d’une vie flouée,

Fuite sans fin d’illusions révélant soudain la tragique réalité.

Le fil des jours s’amincit aux soupirs d’un mal-être latent,

Ainsi que tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet,

Provoquant l’ultime d’inguérissables déchirures.

 

Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger encore

Au creux de chimères à jamais discordantes.

 

P. MILIQUE

04/01/2013

CONCISION FRAGMENTAIRE 19

concision fragmentaire.jpg

 

 

Dans la limpide immédiateté

D’une immanence prête à bruire

Jusque dans la plus ultime dissonance

D’une danse de peine déjà frémissante,

Une forme d’exaltation toujours neuve

Façonne le pur lien d’une fraternité.

 

P.  MILIQUE

22/12/2012

ULTIME DÉCADENCE

TAPI DANS LES FOURRES.jpeg

 

ULTIME DÉCADENCE

 

Douleur continue d’une passion à l’abandon

Dans la révélation d’un désespoir qui oppresse.

 

La folie guette et rôde, tapie dans les parages.

 

Et s’exhibe, obscène, la tentation de l’impossible

Désirable jusqu’à l’ultime obsession qui suinte,

Jusqu’à la lutte assassine en marche vers le pire.

 

P. MILIQUE

27/08/2012

J'ACCUSE 23

 J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme

De ne pas avoir la pudeur d'exprimer,

Dans un accès de rage ultime,

Le vif besoin viscéral de résister

A l'inéluctable et obscène dégradation de la vie.