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26/09/2013

DU TEMPS VOLE A L'ÉTERNITÉ

au magma present de l'ecriture,

 

DU  TEMPS  VOLE  A  L'ÉTERNITÉ


Le destin décidément est inflexible.
Il impose l'intégration dans cette épopée,
Exaltante tout de même, qu'est la vie.

Une vie splendide et redoutable tout à la fois.
Avec quelque chose de précieux et de rare
En même temps que précaire dans sa brillance variable,
Et qui, sur le chemin de l'inévitable affrontement avec soi-même,
Nous soumet à la recherche d'une vérité qui n'est peut-être après tout
Qu'une abstraction égarée dans l'épaisseur d'un flou minutieux.

La vie, il convient de la prendre par le bon bout
Et de bâtir avec elle une aventure sans limites,
Accomplissement perpétuel d'aspirations personnelles.

Nous devons écarter avec fermeté
Les petits ennuis négligeables et
Les contraintes infimes et dérisoires
Qui la défigurent sans ménagement.
Puis de l'agrémenter si possible de sages excès,
Générateurs de douceurs propres
A de salutaires instants d"apaisement.
L'investir enfin d'une satisfaction harmonieuse
Continue, pleine, entière et sans ombre.

La Vie est belle souvent, riche d'inégalable vibrations
Dans le plaisir inépuisable de son extraordinaire diversité.
Parce qu'elle est riche d'inachèvements programmés.
Parce qu'elle est fragment de temps volé à l'éternité !

P. MILIQUE

30/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON

 

LA BOÎTE A LETTRES

GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON

BIBLIOTHÉCAIRE, JOURNALISTE, CRITIQUE DRAMATIQUE,

ET

AMI INTIME DE MAUPASSANT.

29/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE AUX CITOYENS DE LA LOIRE INTERIEURE

 

LA BOÎTE A LETTRES

JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE

AUX

CITOYENS DE LA LOIRE INTÉRIEURE

28/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL

 

LA BOÎTE A LETTRES

  STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Mademoiselle Sophie d'Uvaucel, chez

M. le Baron Cuvier, an Jardin du Roy, à Paris.

     Rome, 28 Avril [1831].

 

     Mademoiselle,

 

Votre lettre me fait le plus grand plaisir. Je reviens de Saint-Pierre où il y avait une fête. Ma paresse me l'a fait manquer. J'ai trouvé le pavé de marbre de l'église jonché de fleurs et de feuilles de laurier. Ces feuilles un peu meurtries répandaient l'odeur la plus suave, point trop forte, ce qui convient à mes nerfs de jolie femme. Mon âme était bien disposée. Votre lettre a paru comme un jour doux destiné à frapper des yeux délicats. Dans mes jours de patriotisme ardent, elle m'eût indigné. Je méprise sincèrement, et sans haine, la plupart des gens que vous estimez. Pour se mêler d'affaires publiques, il faut de l'expérience. Peut-être M. Dejean, ou tout autre jeune homme nommé préfet par M. Guizot, sera-t-il un homme habile en 1840. Mais rappelez-vous que l'œil du public voit nettement et clairement au bout de six mois ce qui se passe dans le cœur de tout homme qui reçoit plus de 20.000 francs du budget et le rôle de Pénélope est dangereux. Mais parlons de fadaises. Vous avez vu quelques très jeunes gens faire de grandes fortunes. Soyez convaincue que quelles que soient les phrases et les apparences, pendant deux ou trois mois de leur vie, ils ont été comme Julien. De 1806 à 1813, j'ai été à peu près aide de camp de M. le comte Daru. Il était très puissant à Berlin en 1806, 7, 8, à Vienne en 1809. J'étais dans une sorte de faveur à Saint-Cloud en 1811. Je vous assure que personne n'a fait une grande fortune sans être Julien. La forme de notre civilisation exclut les grands mouvements, tout ce qui ressemble à la passion.

 De là, le rôle pitoyable des femmes. La société actuelle ne les emploie que comme intrigantes. Voyez MMmes Récamier, Pastoret, Rumfort. Il faut pour avancer être doux, humble, faire vingt visites en bas de soie par semaine. Un jour que le protecteur s'ennuiera, un jour de pluie à Saint-Cloud, au mois d'octobre, un trait de bassesse bien placé vous vaudra une préfecture. Je méprise les charges. Julien n'est pas si futé qu'il vous le paraît.

 Le jeune homme de dix-huit ans est niais à Paris. Il songe toujours au modèle à imiter. Et quelques-fois il y a quatre règles contradictoires sur la façon dont il faut tirer son mouchoir de sa poche chez une duchesse. Cette perplexité au moment où il s'agit de choisir entre des règles contradictoires, aidée par les trois changements de tenue par 24 heures, qui ont lieu à Paris est cause de la niaiserie. Nos jeunes paysans du Dauphiné savent très bien suivre leur intérêt. J'aime à discuter sur le cœur humain, chose difficile avec les Françaises, qui presque toujours mentent pour se conformer à la règle 1451 qui régit leur conduite ou à la règle 8.600. Votre lettre est infiniment plus sincère qu'aucune que vous m'ayez écrite. Elle ne blâme pas assez le roman en question. Vous avez adouci. Il fallait m'écrire le premier jour. II y avait à Venise un homme qui, pour aimer sa femme, avait besoin qu'elle lui donnât des soumets. Je suis cet homme. Rien ne m'ennuie comme le compliment. Si j'en avais 10.000 comme cela, pense-je, on me ferait baron et académicien. Mais que faire d'un fagot ou deux? Cela ne suffit pas pour chauffer le four. Soyez donc, je vous en supplie, Mademoiselle, ultra-sincère avec moi plus le soufflet sera fort, plus je sentirai la vie.

Mme Az[ur] me croit l'original de Julien parce que pour être nommé Inspecteur du Mobilier, le général Duroc qui m'aimait (par parenthèse à cause de ma sincérité) voyant fils de noble chevalier Beyle dans mon extrait de baptême, me donna le De Beyle dans le projet de décret qui fut signé le 11 août 1810. Alors commença pour moi l'époque du plus grand bonheur. Pour en revenir, la lettre de Mme Az[ur] qui m'accable des plus grands mépris, a fait toute ma joie pendant un voyage que j'ai fait à Capo d'Istria et j'y songe encore après un mois. Si j'avais voulu faire le Julien dans le salon de M. Aubernon, chez M. Pastoret que je ne suis jamais allé voir au Luxembourg,' chez M. de Lafayette, etc., etc., je serais tout au moins préfet de Guéret. Mais je serais destitué, car certainement j'aurais administré comme M. Pons de l'Hérault, préfet du Jura. Gardez cette ligne pour vous. Elle me porterait dommage dans ma retraite. De 15.000 je suis tombé à 10.000.

Si je tombais plus bas, il n'y aurait pas moyen de vivre avec la dignité nécessaire. Ici, je veux dire au midi des Apennins, le public n'est dupe d'aucune affectation. Vous avez beau vous étaler avec une noble négligence sur quatre chaises à la promenade, la canaille ne vous estime qu'au prorata de la dépense que vous faites. Nous avons pour ennemis les libéraux depuis Bologne1, les ultras depuis 1789. Le rôle d'un agent français est difficile, très difficile. Il faudrait en avoir moins et les mieux payer. Autrement je me renfermerai dans une nullité complète comme mon prédécesseur, qui s'est mis cependant à danser dans l'unique café de ma ville en apprenant la nouvelle des ordonnances du 25 juillet 2. J'ai passé cinq jours à Florence sans trouver le temps de monter à la Galerie ou d'aller au Palais Pitti. J'ai cherché la vérité, j'ai écrit quatre dépêches à mon ministre. Celle qui décrit ce qui a failli se passer à Florence vous amuserait.

Comme vous êtres Française, il faut ici placer une petite batterie contre le ridicule, donc. vous amuserait, non certes à cause du talent du narrateur, mais par le caractère plaisant des acteurs. Ma dépêche étant sincère aura déplu. Je me le disais en l'écrivant.

Mais par le plus grand des hasards, il peut se trouver un homme de mérite, un Mérimée, dans les bureaux, et je serais bien aise qu'il se dise « Celui-là n'est pas si niais que les autres. » A seize ans, mon père m'a donné 150 fr. par mois pour venir me faire recevoir à l'École Polytechnique. Or cela se passait en 1799. Les nigauds à demi-hypocrites que vous estimez vous mènent tout droit à la Grande Colère du Père Duchêne. Le tigre se réveillera pour repousser l'étranger qui nous méprise et nous donnera tant de soufflets qu'il faudra finir par où il fallait commencer. L'opération n'eût pas duré plus de six mois. Dans l'état actuel du malade, elle durera trois ans. Je vous offre refuge dans une forêt à trois lieues de mon endroit. Ceci est sérieux. Faute de bonne foi, vous êtes flambés. Comprenez-vous l'admirable finesse de mon langage ? Rien de mieux établi que notre correspondance. Rien ne se perd. Daignez donc m'écrire plus souvent. Mes respects à M. et à Mme C[uvier] et à Mme Martial. Dites à tous les niais que je suis devenu très grave, très profond, très digne du docto corpore où je suis. Au fond quelques phrases plus ou moins piquantes me coûtent 5.000 fr. C'était tout le superflu, chose si nécessaire. Ce malheur doit m'ôter la colère et l'envie des sots. Au reste j'ai pitié d'eux ils vont avoir une belle venette d'ici à quelques mois. Voulez-vous le remède ?

 

Recipe: Sincérité et bonne foi.

27/07/2013

LES AGACEMENTS D'UN CŒUR

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LES AGACEMENTS D'UN CŒUR

 

Sorti de la pénombre de l'oubli qui lacère,

Immergé au vif de sentiments aigus,

Le souhait mélancolique se dilate

En un nuage d’implacable éternité.

 

Il est impératif d'accéder à la compréhension,

Pour s'extirper de toutes ces épreuves fortes

Que seul l'ample mystère de l'amour soumet,

De ces agacements acidulés que le cœur autorise

A déployer dans l'émotion des êtres retrouvés,

Ainsi que dans la promenade ailée de visages épanouis

Les souvenirs indésirables des réminiscences convoitées,

Comme autant de pierres stables et bienvenues

Traversant un torrent de vie prestement  franchi.

 

P.  MILIQUE

20/07/2013

AVANT LE NAUFRAGE

BOUTEILLE A LA MER.jpg

 

AVANT LE NAUFRAGE

 

 

Lorsque une bouteille est ainsi jetée à la mer,

L'imaginaire maritime la traduit dernier recours,

Ultime manifeste d'un au-secours possible.

 

Cette bouteille confiée juste avant le naufrage

Sera-elle récupérée à temps, nul ne le sait!

 

Et quand bien même ce serait le cas,

Le serait-elle par l'unique personne

A laquelle le message était adressé?

 

Ce n'est pas souvent le cas, nous le savons.

Ou alors, l'heureux avis de sa réception

Signifierait que les ravages supposés

N'étaient n'étaient pas assujettis au définitif.

 

Il est utile parfois d'exacerber la situation

A l'excès pour l'inciter à prendre forme.

Il n'empêche, nombreux sont ceux qui,

Au cours de leur vie, arpentent les plages

D'un regard attentif et embrasé de fièvre,

A la recherche du cœur aimé en hémorragie

Qu'il convient de panser dans l'urgence du vital.

 

P. MILIQUE

28/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE TRAITE RENEGOCIER"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE TRAITE RENEGOCIER"

paroles et musique : la Parisienne Libérée


TRAITÉ SUR LA STABILITÉ, LA COORDINATION ET LA GOUVERNANCE AU SEIN DE L’UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE 
ENTRE LE ROYAUME DE BELGIQUE, LA REPUBLIQUE DE BULGARIE, LE ROYAUME DE DANEMARK, LA REPUBLIQUE FEDERALE D’ALLEMAGNE, LA REPUBLIQUE D’ESTONIE, L’IRLANDE, LA REPUBLIQUE HELLENIQUE, LE ROYAUME D’ESPAGNE, LA REPUBLIQUE FRANÇAISE, LA REPUBLIQUE ITALIENNE, LA REPUBLIQUE DE CHYPRE, LA REPUBLIQUE DE LETTONIE, LA REPUBLIQUE DE LITUANIE, LE GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG, LA HONGRIE, MALTE, LE ROYAUME DES PAYS-BAS, LA REPUBLIQUE D’AUTRICHE, LA REPUBLIQUE DE POLOGNE, LA REPUBLIQUE PORTUGAISE, LA ROUMANIE, LA REPUBLIQUE DE SLOVENIE, LA REPUBLIQUE SLOVAQUE, LA REPUBLIQUE DE FINLANDE ET LE ROYAUME DE SUEDE

CI-APRÈS DÉNOMMÉS LES « PARTIES CONTRACTANTES »,

CONSCIENTES de leur bonheur, en tant qu’États membres de l’Union européenne, de partager un espace de paix et de diversité,

DÉSIREUSES de favoriser une coordination équitable et démocratique de l’Union,

TENANT COMPTE DU FAIT qu’une politique d’austérité en période de récession ne pourrait qu’avoir des effets désastreux sur l’emploi,

RAPPELANT la nécessité pour tous les gouvernements de garantir aux citoyens une protection sociale afin de les prémunir contre les difficultés liées aux situations de chômage, de maladie et de vieillesse,

SE FÉLICITANT de l’impulsion nouvelle et courageuse donnée à la construction européenne depuis l’élection d’un président progressiste en France,

PRENANT NOTE et désapprouvant l’aggravation des inégalités au sein de l’Union,

FAISANT REMARQUER aux pays qui profitent de manière opportuniste de la crise qui secoue actuellement la Zone Euro, en exploitant notamment des taux d’intérêts bas ou négatifs, qu’ils seront à juste titre tenus pour responsables des souffrances endurées par les pays moins privilégiés s’ils ne changent pas radicalement et rapidement d’approche,

SOULIGNANT le soutien total des pays membres aux peuples qui manifestent leur souhait de voir émerger plus de démocratie, de solidarité et de justice sociale au sein de l’Union,

FAISANT REMARQUER que l’octroi d’une assistance financière mutuelle est nécessaire et naturelle entre les États membres, et ne saurait être conditionnée à une quelconque sanction d’ordre symbolique ou budgétaire,

EXPRIMANT la plus vive réprobation à l’égard des spéculations financières qui mettent en péril l’équilibre économique et la coopération qui règne dans l’espace européen,

NOTANT en particulier que l’aggravation récente des déficits publics n’est en aucun cas due à un train de vie excessif des États membres ou à un manque de compétitivité des travailleurs, mais bien à une gestion désastreuse des établissement financiers qui devront par conséquent participer de manière substantielle à la réduction des dits déficits au moyen d’une fiscalité appropriée,

NOTANT ÉGALEMENT qu’un audit de la dette est en cours afin d’en programmer l’annulation totale ou partielle dans les pays les plus touchés par la crise,

SONT CONVENUES de la disposition suivante :

Article unique

Tous les traités européens, passés ou à venir, qui tenteraient d’inscrire des règles de politique économique dans un cadre constitutionnel,

Tous les traités européens, passés ou à venir, qui favoriseraient la division et la concurrence entre les membres au lieu de leur coopération,

Tous les traités européens, passés ou à venir, qui poursuivraient un autre objectif qu’une lutte coordonnée et déterminée contre les opérations spéculatives,

Sont l’œuvre de faussaires.

citation F. Hollande – discours à la Cour de comptes LCP/Public Sénat – 07.09.2012

« C’est mon devoir. Je veux préserver la qualité de la signature de la France à l’égard des marchés financiers [...] »

citation P. Moscovici – interview à Europe 1 – 28.09.2012]

« Les 3 % sont nécessaires, pour la crédibilité du pays, pour la qualité de la signature [...] »

16/04/2013

JEAN-PIERRE KALFON NOUS LIT... " Enivrez-vous de Charles BAUDELAIRE et un extrait des Quatrains de Omar KHAYYAM

 

Textes :

Enivrez-vous

(in Petits poèmes en prose)

de Charles BAUDELAIRE

Un extrait des Quatrains

de Omar KHAYYAM


Musique : "You Know I'm Not Good" - Amy WINEHOUSE

Thème(s) : Littérature| Poésie

Document(s)                       

15/04/2013

JEAN-PIERRE KALFON NOUS LIT... "LE PETIT CHEVAL DE RETOUR ", DE MICHEL AUDIARD

 

JEAN-PIERRE KALFON

NOUS LIT... 

" LE PETIT CHEVAL DE RETOUR "

DE MICHEL AUDIARD

 

(Julliard - 1998 - épuisé)

 

Musique 

"Foule sentimentale" 

Alain Souchon

12/04/2013

NOSTALGIE STÉRILE 2

JARDIN FLEURI.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

NOSTALGIE STÉRILE

2

 

 

Il convient donc d'exacerber l'indéfectible optimisme

Paroxysme étonnant de capacité à entretenir l'espérance

Qui caractérise le genre humain depuis l'aube du toujours

Et de développer l'insatiable curiosité a solder l'infini

Qui, en marge de l'abrupt réel et de ses contingences,

Laissera l'accès libre aux belles émotions fondamentales,

C'est à ce moment-là que pourra s'exprimer comme il se doit

La très présente petite voix intérieure murmurant au tréfonds

Qui, dans la savante alchimie de l'imaginaire et du possible

Proposera les moments aptes à fleurir le jardin de nos délices.

 

Il ne s'agit au fond que d'une année supplémentaire, oui,

Pour donner libre cours à ces émerveillements renouvelés,

Pour gagner en amplitude jusqu'au point d'amplitude atteint,

Pour être dans le bel épanouissement à l'équilibre enfin apprivoisé.


(FIN)

 

P. MILIQUE

12/12/2012

NÉCESSAIRE RECONSTRUCTION

BORD DE RIRVIERE.jpg

 

 

NÉCESSAIRE  RECONSTRUCTION

 

La vie se révèle décidément une suite bien compliquée!

Elle n'est que situations problématiques et moments difficiles,

Rupture brutale des échanges et longs affrontements stériles.

 

Comment mesurer les conséquences d'une révélation si abrupte,

Dépasser les sentiments négatifs en se projetant dans le si peu

Déjà vécu au préalable comme un abandon, une trahison peut-être?

 

Gravement endommagé par tant de désastreuses impressions,

Il convient de faire preuve d'un investissement considérable

Pour s'extraire de l'isolement né de la routine quotidienne

A la recherche d'une meilleure compréhension mutuelle

Qui aiderait au nécessaire d'une salvatrice reconstruction.

Elle se révèle décidément bien compliqué la vie!

Sauf à éprouver l'exceptionnel heureux et détendu

Au bord d'une rivière scintillante d'un vert inconnu.

 

P. MILIQUE

28/11/2012

LE PAROXYSME DISSIPÉ

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LE PAROXYSME DISSIPÉ

 

Pour s'initier à ce monde conforme à l'ordre cosmique,

Il convient de congédier toutes les illusions engrangées

Afin de resserrer autour de ce qu'il y a d'essentiel.

 

Les ruptures incessantes de la continuité

Anéantissent le non-être aliéné à lui-même.

 

Le songe alors s'efface devant la perception,

Dissipant pour toujours le paroxysme

D'une recherche profonde et véritable

Ouverte sur l'éblouissement acéré de la déraison.

 

P. MILIQUE