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22/07/2014

ERREUR CONFUSIONNELLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ERREUR CONFUSIONNELLE

1

 

C'est une femme charmante, intensément belle, racée et élégante.

Femme longue, brune,pâle et mince dans sa robe de fine soie noire. Elle habite le vif éclat de la jeunesse. Son visage au joli teint est celui d'une madone. Yeux immenses, étincelants et bleus, d'un bleu étonnamment plus intense que le bleu commun. Regard embrasé de mille feux sauvages. Un nez droit, les narines attentives aux douces caresses de la vie. Des pommettes hautes au galbe subtil, et une bouche aux lèvres ourlées complices en l'esquisse désarmante de sourires si beaux qu'ils font vibrer. Personne ne peut contester cette réalité: il est peu de visages aussi intenses, aussi évidemment nécessaires.

C'est une femme charmante, intensément belle, élégante et racée.

 

Il émane d'elle une allure obstinée dérobée au silence.

Et puis, dans l'apprentissage progressif de la connaissance de ce qu'elle est, sa vive intelligence douée d'une rare agilité. Celle-ci induit la sincérité du raisonnement juste et une haute grandeur morale qui ne se signifie que dans le calme résultant d'une énergie extrême parfaitement maîtrisé. Elle exprime, dans sa totalité comportementale, tant de choses importantes de noblesse.

Il émane d'elle une allure obstine dérobée au silence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

1

 

Il ne supporte plus la fulgurance fiévreuse de sa descente aux enfers

Pas plus que le lourd abrutissement chimique auquel il est assujetti.

 

Il en a marre de tout ce minuscule qui se pense immense,

De toute cette immensité fatiguée qui peu à peu ne l’est plus.

Marre de sa peur de l’affrontement, du présent détérioré

Et de l’obstination acharnée des perspectives résurgentes.

Marre de bâtir des pyramides de sable au mépris de l’instable.

Marre de cette récurrente solitude qui s’accentue à n’en plus finir

De cette résignation forcée, de cette pitoyable résistance passive,

Qui laisse la moindre erreur, la moindre possibilité de négligence,

La moindre hésitation, profiter du flottement pour décider du futur.

 

C’est tout cela qui l’a convaincu de la nécessité à s’infliger l’ultime.

 

Il a failli en terminer avec la vie le dernier vendredi du millénaire.

Il se souvient que ce n’étais pas si catastrophique. Il était serein.

Cette fois encore la camarde s’est refusée à lui, mais il a gardé contact.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/04/2014

L’ÉGOÏSME 5

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉGOÏSME

5

 

A force de s'employer à mettre sur le même plan soi et le reste du monde, et à force de cantonner ce même monde à son petit univers, l'égoïste finit toujours par imaginer sa propre fin que comme un immense et astral cataclysme. C'est une erreur fatale, inconsciente encore de ce qu'elle est.

Alors, l'âme close et le cœur à l'agonie, l'iconolâtre n'a plus aucune possibilité d'émanciper le présent. Et la certitude établie de son trépas futur ne fera qu'amplifier cette pénible sensation. Lui qui, jusque-là confit dans sa suffisance, se croyait à l'abri de ça comprend enfin - dérisoire sursaut - que l'homme sur cette terre ne peut s'affranchir qu'en apparence du cosmos inaugural qui nous constitue tous.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

21/03/2014

IMPATIENCE

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IMPATIENCE

 

Je vieillis...

 

Au cœur d'une atmosphère lourde et tendue,

Je ne suis qu'une gigantesque erreur de raisonnement,

Un douloureux agonisant malade de la vie.

 

Je vieillis...

 

Je suis soumis à ce temps fini

Qui pourtant jamais ne m'obsède.

D'ailleurs je trouve les heures biens lentes à venir.

 

J'en aurais bientôt terminer de vieillir.

Enfin.

 

P. MILIQUE

05/03/2014

EN AUBE D’HUMANITÉ

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Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:

http://keloise2630.blogspot.com/ 

 

EN AUBE D’HUMANITÉ

 

C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse

Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...

 

Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent

Qui, dans la violence sourde du monde,

Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.

 

Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,

Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation

D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.

 

Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,

Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,

Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.

 

Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,

Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,

Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.

 

Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,

S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée

En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,

Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.

 

P. MILIQUE

18/01/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " Le Béni et le Mali "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

Tout est matière… surtout la matière !
C’est la raison pour laquelle on se fait la guerre…
Pour réconcilier nos deux hémisphères
Avec une vision totalitaire
Qui prétend à un droit et à un devoir planétaire
Liberticide ou libertaire ?
Qu’importe la manière
Au Mali, comme en Somalie, la matière est première
Pour évacuer l’esprit de la surface de la terre
L’univers n’a nul besoin de l’esprit pervers
La pensée unique est on ne peut pas plus claire !

Tout ce qui n’est pas à l’endroit est à l’envers
On peut tout réduire à un calcul binaire
1 point zéro : pour se soustraire à toutes les galères
Point de désirs que des besoins à satisfaire
Que des biens qu’on gère, que des maux qu’on digère,
Des intérêts et surtout pas de frontières.
Après l’âge d’or, un retour à l’âge de fer
Adieu à Dieu … parce que c’est le règne des lumières.

La vérité c’est pour demain, l’erreur c’était pour hier…
Sciences et techniques sont un seul et même repère
Un pour tous et tous dans la même souricière
Où ne s’en sortent que ceux qui obtempèrent
C’est la vie : on n’y gagne que ce qu’on y perd.

Dans le vice, l’ennui et le besoin on prospère.
Au terrorisme on déclare la guerre, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire
Quand on se ment, quand on n’est pas sincère
Pour reconnaître que toute notre idéologie est déficitaire
En réalité nous ne pouvons plus gagner la guerre
Contre Dieu et ses indignes représentants sur terre
Parce que les bonheurs illusoires sont nécessaires
Pour la bonne marche de nos affaires
Oui, l’illusion est avant-première
Et toutes nos économies, bien derrière !

10/08/2012

MIROITEMENT CARMINES

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MIROITEMENT CARMINES

 

 

Le regard vide croise l'ombre des possibles

Dans l'embrasement final d'une vie essoufflée.

 

Une encre hésitante et déjà crépusculaire

Fouille la matière énigmatique des échanges

Qui pénètrent à l'essence rare des sentiments

Désentravés par erreur des forces de l'unique.

 

Tout ce qui au temps de l'ordinaire est refoulé

Engendre soudain une redoutable fracture

D'ans l'arrière salle enfumée de l'existence,

Miroitements carminés au tréfonds de la chair,

Emblématiques d'une souffrance rugueuse

Qui s'affranchit comme elle peut d'un alentour

Emporté sans ménagement au vent de l'irrémédiable.

 

P. MILIQUE

21/06/2012

VIEILLIR

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VIEILLIR

 

 

 

 

 

Je vieillis…

 

 

 

Je suis soumis à ce temps

 

Qui pourtant jamais ne m’obsède.

 

D’ailleurs, les heures s’épuisent, bien lentes.

 

 

 

Au cœur d’une atmosphère lourde et tendue,

 

Je ne suis qu’une gigantesque erreur de raisonnement,

 

Un douloureux convalescent de la vie.

 

 

 

P. MILIQUE

 

16/04/2012

L'OSCILLATION DU MONDE

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L'OSCILLATION  DU  MONDE



Il faut bien, pour ne pas répéter l'aigre erreur,
Aborder l'épineux sujet des négligences sournoises.

C'est une façon anachronique d'appréhender la réalité,
De contribuer, obstiné, a faire encore s'imbriquer
Les fragments redoutés d'inévitables désaccords
Qui pourtant annonçaient l'irrémédiable basculement.

L'excessif des sentiments passionnels d'amour et de haine
Appréciés comme autant d'expressions naturelles de la vie
A, entre tragédie et absurde, engendré l'oscillation d'un monde
Qu'un dernier ressac engloutira au définitif d'un toujours.

P.  MILIQUE