29/12/2012
Michel GALABRU et Philippe CAUBERE : En direct Dans "La femme du boulanger"
Michel GALABRU et Philippe Caubère
Dans
"La femme du boulanger"
20 heures
30/12/2010 - 02min09s
Interview en direct du théâtre Marigny de Rueil Malmaison des deux acteurs, Michel GALABRU et Philippe CAUBERE, qui joueront dans quelques instants, dans la célèbre pièce de théâtre de Marcel PAGNOL "La Femme du boulanger".Interviews en duplex des 2 acteurs.
Production
Générique
04:35 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, michel galabru, philippe caubère, la femme du boulanger, interview, en direct, théâtre marigny, ruei malmaison, acteur fétiche, fétichiste, jouer, instant, tentation, célébrité, pièce de théâtre, marcel pagnol, duplex, honky tonk women, blues, harmonica, ruine babines, tempête de neige, cauchemardesque
01/12/2012
AMOUR HARDI
AMOUR HARDI
Dans une monde d'où disparaît l'idée de destin
Seul le langage des songes et du mystère
S'offre à authentifier la beauté d'un visage
Exprimant une source révélatrice d'idéal.
C'est dans l'unicité troublante d'un cœur ensoleillé
Que se tapi l'enthousiasme ardent d'un amour hardi,
Mélange rare de grâce voluptueuse et d'ineffable
Qui seuls se rêvent capables de suspendre le temps
Entre silence ignorant et fulgurance de l'instant,
Fracassés contre un roc battu d'eaux changeantes.
P. MILIQUE
09:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, amour, hardiezsse, mondanité, disparaître, idéologie, destin, langage, songe, mystère, offir, autehtifier, beauté du visage, exprimer, source, révélateur, idéal, unicité, trouble, coeur, ensoleillé, se tapir, enthousiasme, ardent, mélange, rareté, grâce, voluptueux, ineffable, rêver, capacité, suspendre le temps, solence, ignorance, fulgurance, instant, fracasser, rocher, battre, eau, changeant
13/11/2012
PERCEPTIONS INADÉQUATES
PERCEPTIONS INADÉQUATES
A vivre dans une société où la vanité tient un tel rôle,
Sans laquelle chacun appréhende au vif
La nécessité d'y trouver sa petite place,
Il est de l'ordre de la tentation d'accepter l'incohérence.
Même à ne pas s'abandonner à l'obscurité,
L'irrigation est instante de ces infimes choses dissonantes
Où simplement déplacées au tréfonds qui résonne.
Par la faute d'une perception inadéquate au monde,
Il est difficile de se situer avec précision dans le flou ténu
Entre attachement harmonieux et détachement esthétique.
Cette sorte d'égoïsme instable ouvre le paradoxe
D'aimer et ne pas aimer dans un temps multiple
Jusqu'à embraser ce final destin individuel
Qui l'expose à l'évidence de la plus grande platitude,
Nichée au cœur même de l'insignifiant, du rien.
Chaque homme devrait savoir rayonner derrière son sourire.
Un sourire qui ne serait autre qu'un masque de timide
Et la marque lumineuse et romantique de son humilité.
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, perception, inadequat, survivance, société, vanité, tenir un rôle, appréhender, vif, nécessité, trouver sa place, mettre de l'ordre, tentation, accepter, incohérence, s'abandonner, obscurité, irrigation, instant, infime, chose, dissonance, simple, déplacer, tréfonds, résonner, raisonner, fautif, difficile, se situer avec précision, flou, ténu, attachement, harmonie, détachement, esthétique, égoïsme, instabilité, paradoxal, aimer, temporel, multiplicité, embraser, embrasser, finalité, destin, individuel, exposer, évidence, platitude
06/08/2012
LE TEMPS DE L’ECRIT DURE
LE TEMPS DE L’ECRIT DURE
Il faut savoir prendre son temps!
Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.
C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.
Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.
Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.
Tout n’est pas si simple cependant.
Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.
Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.
Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.
Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.
Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.
Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.
Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.
P. MILIQUE
10:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, savoir prendre son temps, crayon, formidable outil, gratter, instant, outil, charme désuet, ensorceler, découper, straites dans l'épaisseur du temps, déposition, lumière, différence, ondée, émotionnel, intensité, page, plume vagabonde, les mots coulent de la plume, avec aisance, se laisser porter, murmure souterrain, conscience, indispensable, corriger, ingratitude, oublieux, mémoire, accoster, extrême densité, symphonie, simple, complexe, envoûtant, immensité, histoire, sombre, lumineux
28/05/2012
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
Cela restera à jamais comme un jour autre…
Niches intemporelles aux angles morts du temps
Dans les décors animés de son imaginaire,
La magie du présent sature le quotidien.
Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,
Incommensurable passion aux flammes embrasées…
Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,
Il marche dans l’infini d’instants-éternités
Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.
En chaque pépite de ce temps qui scintille
Au beau d’un sourire, récolter un baiser,
Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,
L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille
A l’avenir soleil qui à l’instant caresse
La précieuse étincelle, partition de la vie.
P. MILIQUE
05:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, instinct, ode, un jou comme un autre, niche intemporelle, angles morts, le temps, décor, animé, imaginaire, la magie du présent, saturation, quotidien, yeux verts, fascinants, l'amour d'une vie, incommensurable, passion, flamme, embrasement, lumière, ouverture, marcher dans l'infini, instant, interné, brillance, soleil, des nuits sans fin, pépite, scintiller, sourire, récolte, baiser, déposer sur les lèvres, battement d'ailes, s'éveiller, avenir, caresse, précieux, partition de vie
22/05/2012
DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES
DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES
Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,
Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique
Contribuant à faire de lui cet être là qui,
Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,
Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.
La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible
D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,
Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.
Quand la fatigue excédée tient lieu d'unique inspiration,
Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec,
Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.
Inexplicablement quelque chose de beau lie alors le verbe,
Et du souffle jaillissant des marges devenues silencieuses,
Une écriture ample et lumineuse cisèle les phrases intimidées
Dans un vibrant écho, éloge de la vie aux fulgurantes attentions.
Éberlué, presque sonné par tant de captures poétiques,
L'approche enchantée insiste sur le sensoriel nouveau
D'une recherche de satisfaction abrupte et joyeusement perturbée.
Écrire est un abandon, c'est une extase aussi...
En une telle occurrence, il épouse l'apesanteur de l'infini,
Et s'avance souriant vers cette lumière qui ruisselle des étoiles.
P. MILIQUE
06:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, souffle, jaillissement, marge, peau, minceur, égréner, instant, tanner, mélange, quotidien, absurde, onirique, contribuer à faire de lui, croûte, obscurité, monde, cendre, rosée, hésitation, perdre l'équilibre, connaissance de l'autre, la danse du réel, imaginaire, faire durer, impossible, écriture fragmentaire, chant mélancolique, maternel, inutile, vibrato, dérisoire, fatigue, excéder, unique, inspiration, constat, imposition, assécher, maitre, ultime, échec, s'effondre, accéder, surplmb, abîme
23/04/2012
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
(En hommage à Allain LEPREST)
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
05:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la mort, porter un joli nom, c'est dégueulasse, faire la gueule à la vie, se tromper souvent, écrire le chagrin, choses fendre le coeur, ombre noire, absence, éteindre mon soleil, traverser la nuit, cerveau saccagé, vider de réel, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel, exténuer, dévorer le coeur, l'âme du poète, en finir, habit de peau, depuis le temps, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder, le cri, cracher ses mots, constellation, violer, inopportun, vomissure, bruit, rejoindre, sérénité, atomes du vide, espoir, faire le mur, sonner le glas, rêve, écouter, les oiseaux, se taire, arbres, se courber pour saluer, plume, s'interrompre