24/09/2013
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois furtives et inexpugnables
Bercer cette parole lumineuse! La question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour le dire.
Le temps de la poésie est lent tendis que le présent urge
A tisser la solitude d'une beauté ou celle d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.
Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,
Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, unir, improbable, souci, amoureux, langue, dilatation, distendu, reluer, imbragé, écho, enfouir, forces obscures, texte, presque rien, fissure, majeur, foie, furtif, inexpugnable, bercer, parole, lumineux, question, vive, justifier, apport, nouvelle, sensation, paradoxe, écriture, exister, réel, maque, mot à mot, direct, temps;poésie, lent, présent, urger, tisser, solitude, beauté, disgrâce, noircir, aigre, déssaisir, vie, silencieux
18/09/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE SERVICE MILITAIRE
SI NOUS VIVIONS EN 1913
LE SERVICE MILITAIRE
Suite des questions politiques au début du XXe siècle. Aujourd’hui, la conscription.
Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.
Le service militaire a aujourd’hui disparu. En 1913, c’était une institution majeure de notre société. Cette année là sa durée fût portée de deux à trois ans…. Aujourd’hui les adolescents deviennent des hommes au terme d’une longue évolution qui les fait passer progressivement de leur famille et des études à l’autonomie et au travail….
00:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, écouter, antoine prost, serice militaire, vivacité, politique, dispataître, institution, majeur, société, durée, portée, adolescent, devenir un homme, terme, langueur, évolution, passer, progressif, famille, étidier, autonomie, travail, certificat, constat, satisfaire, loi, recrutement, tableau, recensement, communal, concourir, formation, délivrer, département
15/08/2013
COMME UN BLANC QUI DERANGE
Maciej-Bodek
COMME UN BLANC QUI DERANGE
Il y a cette part d'ombre que nul ne peut raisonner
Et qui de ce fait, n'en finit pas de troubler.
De vagabondages en errances assumées
Dont il aimerait avoir la pudeur de ne pas faire étalage,
Afin de n'imposer à personne ce qui est devenu une obsession
Non exempte d'incertitudes et de périls multiples,
A force d'infimes dérapages imparfaitement contrôlés,
Il met d'emblée en place la réalité d'un lieu vide
Comme un blanc qui dérange dans la conversation.
La vie s'est chargée de briser
La naïveté de ses rêves d'enfant.
Dans l'accomplissement des désirs majeurs
Qui en constituaient le fondement véritable.
Désormais, il n'accepte plus de se montrer,
Que pour surtout ne jamais se montrer,
Et faire naître aux lèvres de certains visages
L'ébauche annoncée d'un sourire triomphant et libérateur.
P. MILIQUE
05:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vagabondage, errance, obsession, désirs, sourires, libération, accepter, montrer, naître, lèvre, visage, ébauche, annoncer, sourire, triomphant, libérateur, vie, charger, briser, naïveté, rêve d'enfant, accomplissement, désir, majeur, majordome, constituer, fondement, vérifiable, exempter, péril, multiplier, dérapage, contrôle, d'emblée, conversation
12/08/2013
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sait bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladive et obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je croit que j écrit !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l'indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
05:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saigner, bleuet, ciel, intention, suicidaire, conséquence, histoire, persdonnel, étatique, délabrement, psychique, physique, doué, bonheur, journée, implacable, noir, s'enfoncer, évider, tourment, désordre, spectaculaire, chaos, devenir, règle, retrouver, projeter, protagoniste, majeur, étrange, cauchemar, trouer, image, rouge, vieillir, savoir, aspirer, extraire, essence, s'approcher, flamme, volonté, libérateur, disparaître, embrasement, fial, acte, ultime
29/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, «GACELA DE L'AMOUR IMPREVU» suivi de "GACELA DE L'AMOUR DESESPEREE"
FEDERICO GARCIA LORCA
«GACELA DE L'AMOUR IMPREVU»
LU PAR LAURENT STOCKER
suivi de
"GACELA DE L'AMOUR DESESPEREE"
LU PAR ADELINE D'HERMY
Poèmes extraits du recueil « DIVAN DE TAMARIT » Gallimard.
Traduction de Claude COUFFON et Bernard SESE
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
05:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
27/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, «NU» suivi de "A MALAGA" (1925)
FEDERICO GARCIA LORCA
«NU»
Suivi de
"A MALAGA"
Lus par Nazim Boudjenah
Extraits du recueil « Eros avec Bâton » (1925), Chansons, Gallimard.
Traduction d’André BELAMICH
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
17:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
FEDERICO GARCIA LORCA, EXTRAIT DE«PLUIE» (1919)
FEDERICO GARCIA LORCA
EXTRAIT DE
«PLUIE»
(1919)
Lu par Adeline d'HERMY
Extrait du recueil Livre de poèmes (1921), Gallimard.
Traduction d’André BELAMICH
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
01:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
25/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, « MADRIGAL D'ETE» (1920)
FEDERICO GARCIA LORCA
« MADRIGAL D'ETE»
(1920)
Lu par Félicien JUTTNER
Extrait du recueil Livre de poèmes (1921), Gallimard.
Traduction d’André Belamich
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
17:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
27/02/2013
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
3
Quelques mots dans un souffle...
Parce qu'il faut bien tenir tête au désastre
Et bâtir les fondations d'une existence sans lambeaux,
En prenant soin d'éveiller les riants fantômes du passé
Qui n'ont jamais céder sous les habitudes pesantes de la vie,
Afin que, purgé de ses prégnantes obsessions insatisfaites,
Il puisse envisager, au sortir d'interminables parties
De cache-cache avec lui-même, miser sur l'impossible.
Elle et lui projettent loin devant eux des arcs de bonheur.
Symphonie en joie majeur pour scintillements arc-en-ciel
Interprétée dans l'épaisseur invisible d'un temps céleste
Par tout un orchestre d'instruments porteurs d'une éternité.
Conçue comme un éternel présent où les fées s'interpellent.
A SUIVRE....
09:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, quelques mots, le dernier souffle, tenir tête, désastre, désastreux, bâtir, fondations, existence, en lambeaux, prendre soin, éveiller, rieur, fantôme du passé, ne jamais céder, habituer, habitude, pesanteur, fin de vie, purger, prégnance, obsession, abstraction, abstrus, insatisfaction, pouvoir, envisager, sortir, interminable, partie, en partie, cache-cache, miser sur l'impossible, projeter loin devant soi, arc-en-ciel, bonheur, symphonie, joie, majeur, majordome, majorité, scintillement, interpréter, épaisseur, invisible, température, céleste, orchestre, instrumental, porteur
25/02/2013
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
1
Quelques mots dans un souffle....
Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,
Reflets trompeurs harcelant le plombé d'un ciel miné
Éreinté par l'expression des pensées inconfortables issues
D'un océan de silence libérateur du temps présent.
Il arrive à l'absence prolongée de mots
De masquer la violence de sentiments acérés
Et le frémissements impatient des attentes aussi
Susceptibles d'apporter ses heures impossibles,
Une vive montée d'exaspération majeure
Vectrice de désordre supplémentaire certes,
Mais impérieuse dans logique souterraine.
L'Autre, parce que l'absolu ne peut être,
S'égare en intarissables lamentations.
Sa pensée alourdie au magma des secrets
Ne lui concède plus qu'un désir: celui de désirer.
A SUIVRE....
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, souffle, motiver, murmure, murmurer, éclat mat, naître, silencieux, neige, reflet, troper, trompeur, harceler, plomber, ciel, miner, éreinter, expression, pensée, incortable, issue, océanique, solence libérateur, temps présent, arriver, absence prolongée, masquer, violence, sntiment, sentimental, acéré, frémissement, impatience, attente, attentif, susceptibilité, apporter, horaire, impossible, vive, montée de lait, exaspération, majeur, majorité, vecteur, désordre, supplémentaire, certitude, impérieux, impératif
14/06/2012
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois inscrites dans le furtif et l'inexpugnable.
Bercer cette parole lumineuse! La question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour l'exprimer.
Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge,
A tisser la solitude d'une beauté ou bien d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.
Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,
Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...
P. MILIQUE
06:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, unisson, improbable, soucieux, amoureux, langue française, dilatation, distendu, remuer, ombrage, écho enfoui, fores obscures, texte, fissure, majeur, inscription, furtif, inexpugnable, berceuse, parole lumineuse, question, vivacité, justifier, apport, nouvelle sensation, paradoxe de l'écriture, existence, réalité, manque de mot, exprimer, le temps de la poésie, urgence, tisser la solitude, beauté, disgrâce, noircir, écriture, aigreur, dessaisissement, vie silencieuse, invisible, unir, stabilité, mouvement, prose émouvante