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25/07/2014

DEPUIS QU'IL EST PARTI... 1

au magma présent de l'écriture,

 

DEPUIS QU'IL EST PARTI...

1


Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux merveilleuses rencontres,
Cocktail jubilatoire chargé de visions délirantes,
Somme magistrale de perceptions hypertrophiées
Où l'absence de hasard détermine l'osmose.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant, inestimable acquis
Mosaïque insolite aux méandres chatoyants
Accord fondamental dans l'ombre des espérances
Concentré palpitant aux résonances particulières.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux connivences muettes
Où se tissent des liens très forts à l'éclat de beauté vaine
Quand la complicité débusque les mystères
De vies approximatives aux mille papillonnements.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/05/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

1

 

Les années s’ajoutent les unes aux autres avec obstination.

On pourrait facilement s’estimer victime d’un rude complot,

Particulièrement sournois et retors, plein de stratagèmes

Aux logiques aléatoires, pour faire front impétueusement

Tel un vaillant petit soldat aux prétentions pacifiques.

 

Mais cela serait inutile et vain, autant que saugrenu,

Puisque nous ne sommes plus, depuis longtemps déjà,

Dupe de ces intenables promesses du temps passant.

Au moins les années adjointes offrent-elles l‘expérience!

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

22/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

3

 

Avec un peu d'inquiétude embuée dans le regard,

Et quelques traces de pesante gravité sous-jacentes,

Il est catapulté dans un pays perdu aux espaces hésitants,

Désenchanté comme un enfant que l'on force à sourire,

Par l'insignifiance suprême et fascinante

Qui vient de le projeter dans l'égarement de la raison.

 

Remuer la couteau dans la plaie du souvenir cuisant

Développa une force paradoxale à l'acuité particulière.

Lumière d'abord un peu pâle, un peu jaune,

Initiant une histoire de délivrance marquée de l'empreinte

D'un espoir à naître au cœur rugissant du mystère.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/05/2014

FUSIONNEL IMPROMPTU

au magma présent de l'écriture,

 

FUSIONNEL IMPROMPTU

 

Tour à tour noir ou agréablement léger

S'établit un rapport de dépendance de plus en plus fort

A certaines saveurs anciennes dans leur noble simplicité.

 

On peut parvenir à une vraie joie de vivre

Au travers le mordant, l'absurde et le malheur,

A peine gêné par l'intérêt particulier

Porté aux hasards et aux coïncidences

D'une effervescence un peu baroque.

 

Reste à broder en gestes de patience, de subtiles variations

Qui diront notre attachement vif et notre proximité

Sous-tendue au fusionnel impromptu

D'une lecture poétique du monde.

 

P. MILIQUE

27/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: PATRICK POIVRE D'ARVOR

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  PATRICK POIVRE D'ARVOR

 

PPDA :
"Les livres m'ont aidé à grandir."
 
Le journaliste relit "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust. Son seul "véritable" livre de chevet
 
Patrick Poivre d'Arvor lit. Beaucoup. Tard dans la nuit. Le matin en se levant. Il aime "picorer", choisir parmi les 20.000 livres qui tapissent les murs de son domicile : "Certains ont des toiles de Jouy, moi j'ai des murs de bibliothèques qui me donnent du bonheur". 
L'ancien présentateur du journal de 20h de TF1 et Antenne2 avoue une tendresse particulière pour Marcel Proust. "A la recherche du temps perdu" est son seul véritable livre de chevet, celui qu'il laisse en permanence sur sa table de nuit. 
Après des années passées aux commandes d'émissions littéraires (Ex Libris, Vol de nuit) il aime toujours lire les ouvrages avant leur sortie, en espérant "dénicher les pépites".  Car les livres rendent PPDA heureux : "ils m'ont aidé à grandir, à sortir de ma timidité. Quand j’étais jeune, je n'avait pas d'ami. Mes amis c'était les héros de ces livres."Patrick Poivre d'Arvor lit. Beaucoup. Tard dans la nuit. Le matin en se levant. Il aime "picorer", choisir parmi les 20.000 livres qui tapissent les murs de son domicile : "Certains ont des toiles de Jouy, moi j'ai des murs de bibliothèques qui me donnent du bonheur". 

03/03/2014

FUSIONNEL IMPROMPTU

posiedumonde.jpg

 

FUSIONNEL IMPROMPTU

 

Tour à tour noir ou agréablement léger

S'établit un rapport de dépendance de plus en plus fort

A certaines saveurs anciennes dans leur noble simplicité.

 

On peut parvenir à une vraie joie de vivre

Au travers le mordant, l'absurde et le malheur,

A peine gêné par l'intérêt particulier

Porté aux hasards et aux coïncidences

D'une effervescence un peu baroque.

 

Reste à broder en gestes de patience de subtiles variations

Qui diront notre attachement vif et notre proximité

Sous-tendue au fusionnel impromptu

D'une lecture poétique du monde.

 

P. MILIQUE

27/11/2013

BAIGNÉ DE LUMIÈRE VERTE

VERT.jpeg

 

BAIGNÉ DE LUMIÈRE VERTE


Il y a cette sensation de sensualité surnaturelle
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte
Qui rend le présent particulièrement tangible.

Il semble naître de la nuit et joue tout sur l'instant nu
Qui vibre au centre de la perception humaine
Comme la poésie signifiante du monde sur l'invisible,
Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,
Nul ne peut oublier l'angoisse ressentie
A se sentir égaré dans le labyrinthe touffu
D'une existence brutale dans le regard des autres.

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,
Il offre à cette certitude la possibilité de s'affirmer :
Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours !



P. MILIQUE

20/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913

 

SI NOUS VIVIONS EN ...

NOUS N’ÉCOUTERIONS PAS LA RADIO

PAR

Antoine PROST


Vieille radio © wikimedia commons - 2013

Alors que la France s'apprête l'an prochain à commémorer le centenaire de la guerre 14-18, France Inter vous invite a revivre comme... en 1913. L'été avant l'entrée en guerre, comment vivions-nous ? Premier épisode : nous n'écouterions pas la radio, puisqu'elle n'existait pas. Mais alors, comment s'informait-on ?

19/06/2013

JE DENONCE 32

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce les Hommes

Qui entretiennent les relations

Les plus aimables qui soient

Avec certains interlocuteurs complexes

Et surchargés de références

Aux particularités plus qu'ambiguës.

26/05/2013

ROBERTO BOLANO : " NI CRU NI CUIT "

 

 ROBERTO BOLANO 

" NI CRU NI CUIT "

Lu par  Cécile Brune

 

Poème issu du recueil Les Chiens Romantiques

© The Estate of Roberto Bolaño, 2006 All rights reserved

 

© Christian Bourgois éditeur, 2012, pour la traduction française

 

Poème traduit par Robert AMUTIO.

 

 

Quelques années après sa mort survenue en 2000 et une vie d’errance en Amérique et en Europe, l’écrivain chilien Roberto Bolaño devint mondialement célèbre. Dans ses romans, en particulier dans Les Détectives sauvages, les poètes forment une foule de personnages à la fois fatalistes et révoltés, vagabondant sur la planète avec tendresse et dégoût. Roberto Bolaño qui écrivit si peu de poèmes et tant de pages de romans, s’est toujours voulu lui-même avant tout un poète. Son œuvre poétique n’est pas abondante, mais elle est au centre de sa mythologie et de son univers.

 

 

Poèmes choisis par Philippe Garnier

 

Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry

 

Réalisation : Anne-Pascale Desvignes

24/01/2013

INTERVIEW DE BOBY NEWIRTH AU SUJET DU MONTEREY POP FESTIVAL

 

 

INTERVIEW DE BOBY NEWIRTH

AU SUJET DU MONTEREY POP FESTIVAL

Nocturne

31/08/1995 - 04min09s

 

Interview de Boby NEWIRTH, musicien, peintre, cinéaste et ami de Janis JOPLIN, au sujet du Monterey Pop Festival qui eut lieu pour la première fois en juin 1967. Il parle de l'importance particulière de ce festival sur le plan social, en phase avec la philosophie de la jeunesse américaine de cette époque. Il évoque le fonctionnement de la scène musicale de San Francisco et le plein accord de Janis JOPLIN et de son public, "identiques" dans l'esprit.

 

Générique

Newirth, Boby
Vacher, Jeanne Martine

01/01/2013

INEXISTENCE BRUTALE

LUMIERE VERTE.jpeg

 

 

INEXISTENCE BRUTALE

 

Il perçoit cette sensation de sensualité surnaturelle

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte

Qui rend le présent particulièrement tangible.

 

Il semble naître de la nuit, et joue tout sur l’instantané

Qui vibre au centre de la perception humaine

Comme la poésie signifiante de monde de l'invisible

Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

 

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,

Nul ne peut laisser de côté l'angoisse éprouvée

A se sentir égaré dans le labyrinthe touffus

D'une inexistence brutale dans le regard des autres.

 

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,

Il offre la possibilité de s'imposer à cette certitude:

Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours!

 

P. MILIQUE