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05/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 31

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

31

Je n'ai rien qui me titille ni ne me picore le bout de la langue figure-toi! Et je n'allais pas poser de question...


Ça tombe bien, je n'en avais pas terminé!
J'allais dire ceci: Chrysalide est progressivement devenue, au fil de notre tissage relationnel, ma Petite Sœur.
En retour, elle m'offre sa part la gigantesque confiance de me considérer comme son Grand Frère.
Te voilà rassuré maintenant?


Pour en terminer j'ajouterai, pour être au plus près de la réalité, qu'il y a cette évidence: il n'existe rien, dans mon vocabulaire limité, pour nommer avec précision l'état d'Amitié. Lorsqu'on Aime, l'affaire est simple: on dit je t'aime. Mais lorsqu'on tombe en Amitié? Peut-être pourrait-on dire, pour exprimer l'intensité du sentiment aimer d'Amitié?
Alors oui je l'aime ta maîtresse, Eliott. Je l'aime d'une profonde et pure Amitié. Il est possible que cela sonne à tes oreilles comme une trop fiévreuse déclaration. Simplement, cet état de fait n'a plus à être  tellement c'est. Tu comprends?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/12/2015

DANS L'ESCARCELLE DU TEMPS

au magma présent de l'écriture,

 

DANS L'ESCARCELLE DU TEMPS

Cesser d'essayer de devenir ce qu'on ne sera jamais
Et se donner le droit d'être celui qu'on a toujours été!

Il est bien là le privilège obtenu des années ajoutées
A la fois tragiques et légères, essentielles et futiles,
Qui incitent à se faire frondeur, révolté et indocile,
Apte dans la fragile rencontre de certaines perceptions
A déceler l'intrus que chacun se révèle être à soi-même.

Ainsi, au cœur embrasé d'un calme atteint qui exulte,
Se prend du plaisir à tester le goût des choses simples
Dans la beauté fragile d'incertains recommencements.

Il s'agit d'une année additionnée dans l'escarcelle du temps
Qui offre l'occasion de repousser les frontières de la durée.
Est-il bonheur plus pur que d'à chaque fois les transgresser?

P. MILIQUE

21/07/2015

TRANSCRIPTION D’INSTANTANÉS

au magma présent de l'écriture,

 

TRANSCRIPTION D’INSTANTANÉS



Elle lui a lu quelques-uns de ces mots en avant-première.
Explosion de bonheur alors même qu'il s'était préparé
A les attendre. Cadeau lumineux dans la paix accorte
D'une chambre verte qu'il désire la plus blanche possible.

Mais comment faire pour lui dire?
Il doute! Il n'y parviendra jamais.
Pour cela, il lui faudrait savoir vivre
Dans le concret, son noyau d’émotions.
Savoir, aussi, transcrire ses instantanés.

Qu'ajouter: elle l'aime, il l'aime, ils s'aiment!
Pourquoi douterait-il de la réalité de cet amour,
Alors qu'il perle sans discontinuer entre les lignes,
Chant séducteur, fleuve de vie fort et bouillonnant,
Masse lumineuse d'un soleil immobile, auréolé d'ambre
Qui donne envie d'enlacer la lumière et de faire silence.

Elle est la femme aimée. Il s'éprouve si plein d'elle!
Saturé d'infini, il se presse pour la remercier d'être.

Et déjà bouillonne en son tréfonds la frénétique impatience
De savourer le miel de sa voix tapie dans la fièvre nocturne.

P. MILIQUE

14/02/2015

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

1

Il en est depuis toujours ainsi: jamais de temps mort. Aucun.
Chaque année, une année s’ajoute aux autres, comme pour tisser
L’immense et inéluctable toile d’araignée du temps commun.

Fragment par fragment, chacune ne se clôt que pour offrir encore
La potentialité d’une nouvelle naissance qui installera une passerelle
Entre l’enfance qui s’éloigne, sereine, et le futur ombré d’inquiétudes.

L’imagination est ainsi faite qu’elle autorise de multiples engouements.
Le temps s’ébroue d’éclats de vie exaltés où palpite l’âme prête à l’osmose,
Énergie solaire qui donne souffle à s’ouvrir au monde jusqu’à se révéler.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/09/2014

ÉPHÉMÈRE PRIVILÈGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÉPHÉMÈRE PRIVILÈGE

1

Tu as encore en mains deux belles cartes à jouer,
Ta jeunesse toujours là et ton dynamisme échevelé.
Parce qu'à ton âge la vie ne peut être marginale,
Elle est l'irrépressible exalté de tout ce qui est toi.
Inévitablement, c'est elle qui t'a forgé du meilleur,
Magnifiant ton âme d'une force puissante et magnifique.

Grâce à elle, tu sauras épurer au mieux le mauvais qui rode,
Et ajouter de nombreux éclats de rire à tes regards d'enfant.
L'expérience définit que la première vision est souvent la bonne
Justement parce qu'elle jaillit toujours d'une profondeur intuitive
Parée d'une irrécusable loyauté et attachée à ne faire souffrir
Personne, et le faire avec le tact et l'indulgence qui convient.
Puis, objectiver le possible de rencontres peut-être inestimables.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/05/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

1

 

Les années s’ajoutent les unes aux autres avec obstination.

On pourrait facilement s’estimer victime d’un rude complot,

Particulièrement sournois et retors, plein de stratagèmes

Aux logiques aléatoires, pour faire front impétueusement

Tel un vaillant petit soldat aux prétentions pacifiques.

 

Mais cela serait inutile et vain, autant que saugrenu,

Puisque nous ne sommes plus, depuis longtemps déjà,

Dupe de ces intenables promesses du temps passant.

Au moins les années adjointes offrent-elles l‘expérience!

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

07/05/2014

UNIVERS FLAMBOYANT 2

FOETUS.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNIVERS FLAMBOYANT

2

 

Tu es porteuse et nourricière de cet Autre qui sera vous.

Présence irradiante et brute qui apaise et intensifie cet

Unique moment de vie à laquelle elle offre ce singulier

Moment de vie enrichi de folle lumière et de sens ajouté.

Consentante, tu te laisses envahir par l'incroyable énergie

Jaillie de ton tréfonds, dans l'infini du bonheur éprouvé.

 

Voir sa fille porter et donner la vie plonge la plupart des pères

Au royaume agaçant et confus de l'indicible. Je suis de ceux-là:

Immensément heureux et fier de ta fondamentale émancipation.

(FIN)

 

P. MILIQUE

10/03/2014

DOULEUR D'AIMER 1

au magma présent de l'écriture

 

DOULEUR D'AIMER

1

 

C'est un concentré de féminité au regard étincelant.

Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,

Et qu'elle lui offre en un souffle d'une immense générosité,

Le précieux d'une histoire qui bientôt sera la leur.

Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,

Générateur de complicités douces et bouleversantes

Qui ajoutent tellement de sens au sensuel mot-partage.

 

Il a grandi dans une incroyable solitude,

Et c'est dans un état de grande fragilité

Qu'il se retrouve à se nourrir de tous

Ces émois bruissants et foisonnants.

Il obéit, mécaniquement, à d'inexplicables pulsions

Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN

 

LA BOÎTE A LETTRES

DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Lettre à Marie-Madeleine JODIN, Chez M. Jambellant, Marchand Sellier,  Rue Porte-Basse, à Bordeaux.

21 novembre 1768.

Je vais, mademoiselle, répondre à vos deux dernières lettres. Je suis charmé que vos dernières petites commissions aient été faites à votre gré. Je n’ai point traité votre oncle trop durement. Tout homme qui s’établira chez une femme, qui y boira, mangera, qui en sera bien accueilli, et qui, au moment où cette femme ne se trouvera plus en état de lui rendre les mêmes bons offices, la calomniera, la brouillera avec sa fille, et l’exposera à tomber dans l’indigence, est un indigne qui ne mérite aucun ménagement. Ajoutez à cela le mépris qu’il a dû m’inspirer par ses mensonges accumulés. Quand on est assez méchant pour faire une noirceur, il ne faut pas avoir la lâcheté de la nier. Votre mère ne voit point, n’a point vu la dame Traas; elle n’a reçu de compagnie que celle que votre oncle lui a donnée, et il est faux qu’elle soit raccommodée avec lui.

M. Roger, qui vous est attaché, qui vous sert, qui ne demande pas mieux que d’être utile à votre mère, également maltraité dans le libelle de votre oncle, n’a eu que le ressentiment qu’il devait avoir, et, à son âge, ressentir et se venger, c’est presque la même chose. Bref, mademoiselle, je ne saurais souffrir les gens à ton mielleux et à procédés perfides. Si vous eussiez donné un peu plus d’attention à la lettre qu’il vous a écrite, vous y eussiez reconnu le tour platement ironique, qui blesse plus encore que l’injure. On a fait toutes les démarches nécessaires pour préparer à sa fille un avenir moins malheureux; il s’y est opiniâtrement refusé. Il a mieux aimé la garder et la sacrifier à ses prétendus besoins domestiques. Vous voilà quitte de ce côté, envers vous-même et envers votre nièce. Vous avez un autre pauvre parent qui s’appelle Massô, qu’on dit honnête homme, et qui se recommande à votre commisération. Le secours le plus léger lui servirait infiniment. Voyez si vous voulez faire quelque chose pour lui; ce sera une bonne action une fois faite. J’ai fait passer à votre oncle la dernière lettre que vous lui avez écrite, mais il me reste entre les mains un gros paquet à son adresse, que j’ai retenu jusqu’à ce que vous fussiez  instruite de ses procédés, et que vous m’apprissiez l’usage que j’en devais faire. Vous ne m’avez rien répondu sur ce point, et le paquet tout cacheté est encore sur ma table, tout prêt ou à vous retourner ou à aller à votre oncle, comme vous le jugerez à propos. Ne m’oubliez jamais auprès de M. le comte. Le meilleur moyen que j’aie de reconnaître ses marques d’estime, c’est de vous prêcher son bonheur. Faites tout, mademoiselle, pour un galant homme qui fait tout pour vous.

Songez que vous êtes moins maîtresse de vous-même que jamais, et que la vivacité la plus légère et la moins déplacée serait ou prendrait le caractère de l’ingratitude. Il sent trop délicatement pour déparer ses bienfaits; vous avez de votre côté un tact trop fin pour ne pas sentir combien votre position actuelle exige de ménagement. Une femme commune se croirait affranchie, et vous serez cette femme-là si vous ne concevez pas que c’est de cet instant tout juste que commence votre esclavage.

Il peut y avoir des peines pour vous, il ne doit plus y en avoir pour lui. Il a acquis le droit de se plaindre, même sans en avoir de motif, vous avez perdu celui de lui répondre, même quand il a tort, parce qu’il vaut mieux souffrir que de soupçonner son coeur. Je n’oserais approuver vos tentatives au théâtre, je ne vois pas un grand avantage à réussir, et je vois un inconvénient bien réel à manquer de succès. Ce que vous perdrez dans l’esprit de M. le comte par le défaut de succès est bien au-dessus de ce que vous y gagnerez par des applaudissements. Mademoiselle, ne vous y trompez pas; malgré qu’il en ait, un refus du public ou du tripot fera effet sur lui. C’est ainsi que l’homme est bâti. Je ne suis point surpris de son ennui dans une ville où il y a si peu de convenances avec son cœur, son caractère et ses qualités personnelles. S’il m’offre l’occasion de lui être utile, vous ne doutez pas que je ne sois très-heureux de la saisir. Tout ce que vous prévoyez de son sort me paraît bien pensé, et je ne le lui dissimulerai pas. Au reste, je garderai le silence sur tout ceci avec madame votre mère.

30/07/2013

CHANSON BOUM! : "ORLANDO LE TRIO"

 

CHANSON BOUM! 

"ORLANDO LE TRIO"

 

 

 

Orlando Le trio © Orlando Le Trio

Une jolie émission de fin d'année avec un trio de trois chanteurs musiciens, les Orlando, des chansons drôles d'autres qui le sont moins,Orlando c'est Christelle Boizante, Aida Sanchez, Frederic Marchand.

C'est délicat ou violent, ça bouge...ça ravigotte sans être bête.

 

11/04/2013

NOSTALGIE STÉRILE 1

JARDIN FLEURI.jpeg

 

NOSTALGIE STÉRILE

1


 

 

 

La loi est universelle et incontournable....

 

 

 

Il est d'usage d'ajouter chaque année d'un temps

 

Qui, à force de se répéter, calme bien les ardeurs

 

Et fait disparaître dans la spirale douteuse de l'oubli

 

La grâce pulpeuse de l'extrême jeunesse envolée.

 

 

 

Pour autant, il ne sert à rien, l'expérience le démontre,

 

De faire, au gré des souvenirs, lever une nostalgie stérile.

 

 

 

L'importance est plutôt de vivre ce passé de demain

 

Qu'est, en un quartz éphémère, le présent d'aujourd'hui,

 

Et s'accorder ainsi la plénitude d'un bonheur confortable.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

27/01/2013

NICOLAS BLUES DU MONDE EN INTERVIEW

 

NICOLAS BLUES DU MONDE EN INTERVIEW


Vous qui êtes habitués de ces lieux, vous ne pouvez que connaître cet artiste somptueusement hors-norme !


Ce garçon déborde de tout : de talent, d'humanité, de culture, d'humour, etc...
De plus, il possède à mes yeux cette rare qualité -- celle-là même qui devrait être la mieux partagée par tous ! -- d'avoir vécue sa vie là où il savait côtoyer sa propre vérité : dans la marge!

Si j'ajoute que ce type-là m'a fait l'amitié de venir magnifiquement emblueser, pour le plus grand plaisir de participants drastiquement trié sur le volet, la célébration récente d'un anniversaire commun à un important Blue-Boy de mes Amis et à moi-même...


Une question...

Toi qui ne connait-pas encore Nicolas, tu attends quoi au juste?