Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."

 

Oui… je suis la vache qui rit

Ce que je cherche ici ? C’est ça ta question Zarathoustra ?

La même chose que ce que tu cherches toi, à savoir le bonheur sur terre.

Et je ne l’ai pas trouvé ailleurs qu’auprès des vaches…

En effet, c’est auprès d’elles que j’ai appris à ruminer… avec mon nez illuminé.

 

Oui je suis la vache qui n’eut plus envie de rire…

Qui eut honte de sa richesse et des riches et qui s’enfuit vers les plus pauvres pour leur faire don de son trop plein de bonheur et de saveur…

Mais les pauvres ne l’ont pas accepté… ils l’ont rejeté comme ils rejettent  tout ce qui leur rappelle leur pauvreté.

Je vais finir par croire que le royaume des cieux n’est pas parmi les hommes mais parmi les animaux.

 

Oui je suis la vache qui ne rit plus…

Qu’est-ce qui m’a poussé, moi la gosse de riche vers les  pauvres ?

Ce fût le dégoût des plus riches!

Le dégoût des forçats de la richesse qui ramassent leur avantage dans les moindres balayures, les yeux froids et les pensées pleines de lubricité, le dégoût de cette canaille dont la puanteur s’élève jusqu’au ciel.

Le dégoût de cette populace couverte de dorure, falsifiée dont les pères furent des voleurs aux doigts crochus, des charognards ou des chiffonniers, complaisants aux femmes, lubriques, oublieux, odieux…

 

Oui je suis la vache qui n’a plus de raison de rire…

Entre les riches et les putains, il n’y a pas loin.

Entre les pauvres et les pantins, il n’y a pas loin.

Populace en haut, populace en bas!

Qu’est-ce que c’est aujourd’hui « pauvre » et « riche » ?

Cette différence, je l’ai désapprise. C’est du pareil au même…

Alors j’ai fui, loin, toujours plus loin… jusqu’à toi Zarathoustra.

05/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: PIERRE CURIE AU PRÉSIDENT POINCARÉ

 

LA BOÎTE A LETTRES

PIERRE CURIE AU PRÉSIDENT POINCARÉ

 

Pierre CURIE
Paris, 1859 - id., 1906

Lettre autographe signée, adressée à Henri Poincaré, membre de l’Académie des Sciences, datée du 25 janvier 1903, Paris.

Ses recherches sur la radioactivité offrent à Curie une reconnaissance du monde scientifique : « J’ai appris qu’il était question de me proposer Mr Becquerel et moi pour le prix Nobel pour l’ensemble des recherches sur la radioactivité ». Bien que ce soit pour lui « un grand honneur », Pierre ajoute : « je désirerais beaucoup partager cet honneur avec Mme Curie et que nous soyons considérés ici comme solidaires, de même que nous l’avons été dans nos travaux ». Il défend fermement les travaux de sa femme, qui « a eu le courage d’entreprendre la recherche chimique des éléments nouveaux [et] a contribué pour sa part à l’étude des rayons et à la découverte de la radioactivité induite ». Ils recevront avec Becquerel le prix Nobel de physique cette même année.

04/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA PLUPART D'ENTRE NOUS N'AURAIENT MÊME PAS LE CERTIFICAT D'ETUDES

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA PLUPART D'ENTRE NOUS N'AURAIENT MÊME PAS LE CERTIFICAT D’ÉTUDES


Certificat d'études © Domaine public 


La plupart d’entre nous n’auraient même pas le certificat d’études. Il faudrait en finir avec le mythe d’une école où régnait l’ordre et le silence, où les élèves apprenaient tous à lire à écrire et à compter et où il connaissaient les grandes dates de l’histoire de France, les départements avec leurs préfectures, les sous-préfectures, les fleuves et leurs affluents

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.

04/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: SIGNAC A THEO VAN RYSSELBERGHE

 

LA BOÎTE A LETTRES

SIGNAC A THEO VAN RYSSELBERGHE

© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

J’ai reçu les tuyaux sur l’arc-en-ciel, mon bon ami et je te remercie. Luce avait eu simultanément la même gentille idée et du haut de l’omnibus il nota le même que tu croquas du bateau de Sheffer. Grâce à ce double dévouement je suis paré. Mais tu as nom de Dieu bien fait de faire changer de mouillage. Le capitaine : où diable vas-tu dénicher que cela puisse me contrarier en quoi que ce soit. Je suis content de ce que tu me dis, au sujet de ce que nous avons à apprendre. D’autant plus que je ne suis pas de ton avis. C’est bon de s’échanger des idées et n’y manquons jamais. Pour moi nous en savons assez, ce qui nous manque c'est d'oser et d'être logiques. Quand bien même nous dessinerions aussi bien que le Pissaro, Van Eyck, Degas, Ingres, les Japonais -enfin tout ce que, avec raison, nous admirons. Cela ne nous servirait à rien. Apprendre quoi ? A dessiner comme ces maîtres, c'est la plus mauvaise leçon que nous pourrions prendre. Il ne faut pas plus désirer dessiner de cette façon, qu'il ne faut leur demander de peindre comme nous. Ce qui nous manque ce n'est pas d'apprendre (d'après ce qui a été fait) mais de trouver (d'après la logique). Ce qu'il nous faut c'est instaurer un dessin conforme à notre peinture, dessin non d'imitation, d'exécution, de trait, de ligne, de mouvement etc, mais un dessin de rythmes, de contraste et de dégradé. Je crois bien qu'Angrand est sur la piste, comme on pourrait peindre facilement d'après ses blancs et noirs ! Le dessin de tous ces maîtres vient à l'aide de leur peinture, le dessin tel que nous le pratiquons vient à l'encontre de la nôtre. Je t'affirme que ma façon de dessiner un paysage ne me semble pas en rapport avec la façon de le peindre, et toi-même, nous en avons causé-tu as senti que tu n'étais pas satisfait du dessin de ta grande toile. Dans la plupart de nos tableaux, le dessin me semble aussi en désaccord avec la peinture qu'un Van Eyck qui serait "divisé" en un dessin d'Ingres couvert de couleurs par Delacroix ou réciproquement etc.

Vois Cross, comme il se débat et pourtant il sait beaucoup dans le sens que tu indiques. Mais je crois que c’est un contre temps. On n’attache pas un cheval à une automobile. Il faut être logique. Pourquoi concevoir son art autrement devant une feuille de papier que devant une toile à peindre, la cervelle et l'œil  du peintre sont-ils autres dedans un portrait à longues séances que devant une aquarelle instantanée Tous les efforts d’un même artiste doivent tendre ;à un but unique, synthétique de ses recherches. Le moindre croquis de Delacroix tend vers le même but que la plus grande de ses toiles. Une eau-forte de Rembrandt est un de ses tableaux. Seurat était aussi un admirable exemple de la logique qui doit guider l'artiste : dans ses dessins, ses panneaux, ses études, ses toiles, il poursuit la même idée (...) Nous manquons d'audace.

Avec ce que nous savons -et de la logique- nous pourrons aller plus loin. Il n' y a pas de raison pour que tu ne t'attaques pas à un Jugement dernier et que je ne tente pas de peindre la Destruction de l'Escadre Espagnole, en feu au soleil couchant (... Nous n'oserons pas dessiner aussi mal (tu comprends ce que j'entends par mal) des figures que celles de la Barque de Dom Juan et que celles des lithos d'Hamlet qui sont grotesques -à certains points de vue- Et pourtant ce sont des merveilles, parce que Delacroix a réalisé ce qu'il voulait sans s'arrêter devant la crainte de rater.

Soyons logiques et osons donc. Qu’en dis-tu ?

On vous embrasse

P . Signac

01/08/2013

CHANSON BOUM! : "ARNO LE GRAND BELGE ERUCTANT DE LA CHANSON FRANCOPHONE"

 

CHANSON BOUM!

"ARNO LE GRAND BELGE ERUCTANT DE LA CHANSON FRANCOPHONE"

 

Arno Hintjens baert © rf


Arno le grand belge éructant et tendre est venu nous visiter , pour chanter un peu et parler beaucoup au sujet de son dernier album. Du coup on a appris beaucoup de choses, par exemple qu'il était né dans une famille où l'on parlait plusieur langues, comme lui, et que son néerlandais est celui d'Ostende, un peu à part. Ah ! oui sa grand mère tenait un bordel et s'est fait offrir des toiles par un habitué, James Ensor.... et trois chansons en live.....!


Dernier album d’Arno produit à Bristol par John Parish, arrangé par Arno et Serge Feys: «FUTURE VINTAGE»

31/07/2013

LA BOÎTE A LETTRES: ALBERT CAMUS "SAINT-EXUPERY A JEAN MERMOZ"

 

LA BOÎTE A LETTRES

ALBERT CAMUS "SAINT-EXUPERY A JEAN MERMOZ"

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Lettre autographe signée " SE ", Buenos Aires [octobre ? 1929], à Jean MERMOZ ; 2 pages in-8 à en-tête Restaurant Conte.

" Pourquoi me laissez-vous tomber comme ça sans même me téléphoner. Ça me navre. Vous me donnez rendez-vous chez moi pour sept heures,  je vous attends deux heures et ensuite j'apprends que vous étiez tranquillement au bureau. Cela n’était pourtant pas difficile de me le faire dire. Je suis en colère - c'est pour ça que j'écris, ça me fait du bien, ça me purge. Et maintenant je vais être forcé de ne pas me coucher puisque j'attendais de vous revoir pour arranger tout et que je ne peux pas vous joindre.  Pourtant je commence à avoir sommeil. Ça m'est égal que l'on soit en retard parce que l'arrivée, même tardive, apaise ma juste rancune. Mais quand on ne vient pas du tout je reste sur ma rancune et ça m'abîme le foie . Je vous en veux beaucoup. Cela se calmera mais je vous en veux. J’aime autant vous le dire parce que je vous en veux moins quand c’est fait.

ST EX

14/07/2013

SILVIA PLATH "LES MOTS" SUIVI DE "EXTREMITE"

 

SILVIA PLATH 

"LES MOTS"

SUIVI DE

"EXTREMITE"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil Ariel (Gallimard 2009)

Traduction de l'anglais par Valérie Rouzeau

13/07/2013

SILVIA PLATH: "MEDUSE"

 

SILVIA PLATH

"MEDUSE"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil Ariel (Gallimard 2009)

Traduction de l'anglais par Valérie Rouzeau

12/07/2013

SILVIA PLATH "A LA BOUGIE"

 

SILVIA PLATH

"A LA BOUGIE"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil ARBRES D'HIVER (Gallimard, 2009)

Traduction de l'anglais par FRANCOISE MORVAN

10/07/2013

SILVIA PLATH: "LA LUNE ET LE CYPRES"

 

SILVIA PLATH

"LA LUNE ET LE CYPRES"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil ARIEL (Gallimard, 2009)

Traduction de l'anglais par Valérie ROUZEAU

05/05/2013

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE : "APPRENONS A RECONNAÎTRE UN COMMUNISTE"

 

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE  

"APPRENONS A RECONNAÎTRE UN COMMUNISTE"

 

12 déc. 1982 

01min 36s


Grâce à la radioscopie on peut voir que le communiste n'a pas d'âme ni de coeur.

 

 

  • Emission
  • La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède
  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Agence, Paris : France 3
  • Générique
  • réalisateur
    Fournier, Jean Louis
  • interprète
    Desproges, Pierre

20/02/2013

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

PLUIE GLACIALE.jpeg

 

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

 

Le désordre s'installe et le désert progresse

Qui donne corps à une ambiance lourde et pesante,

Univers implacable qui broie, étouffe et isole

Dans l'extrême accumulé d'une souffrance en colère.

 

Comment apprendre à progressivement s'éloigner de l'autre?

A échapper de ces bras de vie qui serrent trop fort?

Quelle part de soi doit on laisser à ceux qui restent?

 

Une pluie tenace, froide et déloyale,

Donne à entendre l'absence à venir

Qui se tait déjà avec une belle éloquence.

 

P. MILIQUE