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26/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

2

 

Le monde garde-t-il un sens à ne toujours proposer ainsi que des valses inachevées?

 

Chaque jour la vie est un fardeau trop lourd à porter tant demain n'existe pas.

Aucun fragment d'avenir viable n'est inscrit dans les strates du temps.

Sommé de laisser venir ce qui de toute façon viendra, nul ne peut feindre d'ignorer les scories morbides de la destinée puisque chaque battement de cœur nous en rapproche.

 

Doit-on pour autant approuver ce que l'on devient sans manifester une légitime révolte, alors que, déjà tapi à l'orée des limbes, le fantôme éthéré de l’au-delà résonne dans le lointain?

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

26/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 1

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HONTE DE MES FAIBLESSES

1

 

Comment ne pas m’éprouver aussi coupable que contrarié

De t’assujettir ainsi à mes dérisoires incohérences physiques ?

 

Il est vrai qu’au fil de la permanence s’installe le réel du pas bien !

Je me sens en permanence fatigué au-delà de l’apparence proposée,

Je n’en puis plus de supporter ces stridences fulgurantes et vagabondes

Qui translatent d’un foyer fiévreux par pure bravade d’en investir un autre.

 

Tout cela relèverait de l’anecdotique si j’avais le psychisme fort et fier,

Assez ancré sur son socle pour appréhender la situation comme l’homme

Que je devrais être, ce que, acculé dans ma confusion, je ne parviens à être.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

21/11/2013

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

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Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.


P. MILIQUE

12/10/2013

PARCE QUE...

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PARCE QUE...

 

Parce que l'invraisemblable est parfois cri évident

Parce qu'il y a des sentiments que l'on ne maîtrise pas

Parce qu'il est des êtres qui ont froid au bonheur.

 

Parce qu'à force de fausses notes les lendemains ne savent plus chanter juste

Parce que des mots trop incertains font douter les certitudes têtues

Parce que la vie doit être mémoire brûlante mais aussi amnésie.

 

Parce qu'il reste, au fil du temps, suspendu au prodige de la rencontre

Parce qu'au-delà de l' insignifiance qui le caractérise,

Elle sait, en mots choisis, lui faire croire qu'il existe enfin.

 

Parce qu'à l'aune de tout cela qui est Elle,

Il l’accueille près de lui, magnifiquement responsable.

Il peut désormais envisager le jusqu'alors impensable...

Balbutier d'encre des phrases qui parlent !

 

P. MILIQUE

10/10/2013

VISCERAL

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(Manuscrit de Léon Tolstoï)

C'est dire! 

 

VISCERAL

J’ai commencé à écrire
Pour, à défaut de pouvoir le supprimer,
M’expurger de mon monde à moi.

Écrire au-delà de la raison et de la morale
Ce drame de l’irréparable et du resurgi
Aux marges d’un essentiel jamais dit.

P.  MILIQUE

23/08/2013

SOUFFLE DE MOTS

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SOUFFLE DE MOTS

 

L’inspiration qui soulève le voile des mots,

Les rimes anodines qui aspirent à la beauté,

A des vers en chemin pour l’au-delà du temps,

Qui habillent le sonnet timide d’images apaisées.

 

Dans le souffle intimidé des mots, les rythmes exilés

Attendent le drapé de tendresse qui poétisera son chant.

 

P. MILIQUE

16/08/2013

L'UNIQUE RÉPONSE

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L'UNIQUE RÉPONSE

 

Résolue, la route du destin m’a transporté

Sur le chemin vigoureux d’une sublime amitié

Dont l’existence s’est révélée être joyau précieux

Tant elle est douce, patiente et lumineuse.

 

La femme un jour rencontrée exalte une personnalité

Très largement pourvue de solides qualités humaines.

Elle propose au présent une telle richesse d’être

Et une si étonnante aptitude à propager l’immense,

Que son aura diffuse très au-delà de la chose écrite,
  Répandant, de fait, une mélodie d’arc-en-ciel en moi.

 

Nulle interrogation existentielle n’est plus alors de mise

Tant elle ne pourrait qu’enfanter d’une unique réponse :

Si prodigieux et enivrant poète il n’avait été,

Jamais cette amitié obsidienne n’aurait existé !

 

P. MILIQUE

24/12/2012

CHEMINS DE TRAVERSE

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CHEMINS DE TRAVERSE

 

Même sans jamais céder au foisonnement des images,

Les voies toutes tracées ne peuvent que bifurquer

Rapidement sur d'imprévisibles chemins de traverse.

 

Là, l'existence se retrouve comme intensifiée

A ressentir les choses avec la plus grande acuité

D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.

 

Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles

Réfutent les marges amputées de leurs références majeures

Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,

Articulent magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,

La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer au plus fragile


P. MILIQUE

 

16/05/2012

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

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LE SOLITAIRE VOLONTAIRE



Sur ce flanc de montagne aux chaudes couleurs,
Les pas feutrés d'une silhouette majestueuse
Portent à la proximité craintive des marmottes.

Solitaire gris du monde, il se purifie de l'air
Et de cet essentiel chatoyant qu'est la beauté du site.

Plus bas, vibrant des multiples charmes d'un village joyeux,
Une surprise de taille attend le flâneur attentionné:
Un marché mosaïque aux saveurs rustiques
Qui enchante l'imaginaire d'un instant dévoilé
Aux belles rencontres offertes, aux échanges initiés.

Lui, reste stupéfait aux échancrures du relief,
Et se parle sans cesse pour ne pas avoir à se raconter
Au fil d'un monologue qui ne débouche que sur lui même,
A sa propre présence à laquelle il ne croit plus!

Elle reste cependant le plus bel antidote à son mal-être
Dilaté à l'au-delà lorsque la peur en exagère l'urgence.

P. MILIQUE

22/04/2012

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

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RUPTURE DE VRAISEMBLANCE 



Démarche d'exploration dans cette traversée des apparences
Qui porte un regard distancié et lucide
A penser l'existence comme un horizon sans au-delà.

D'une rupture de vraisemblance  naît le principe d'incertitude
Et soudain, plus rien d'extérieur n'est à absorber.

Cette mise en abîme nouvelle n'engendre aucune amertume
Et, bien qu'il perçoive la séquence ultime en devenir,
Il semble vain de désespérer, car épris d'absolu.

Au théâtre violent de ce monde déshumanisé
Se décompose le fragmentaire multiplié
Envers ce quelque chose de plus en plus fluide
Qui, dans sa nouvelle façon d'appréhender l'humain,
Lui enjoint de ne pas s'épuiser davantage
Dans la quête irréfléchie d'un bonheur chimérique.

P. MILIQUE  

01/03/2012

L’INSTINCT DE L’ODE-LA

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L’INSTINCT DE L’ODE-LA

 

Cela restera à jamais comme un jour autre…

 

Niches intemporelles aux angles morts du temps

Dans les décors animés de son imaginaire,

La magie du présent sature le quotidien.

 

Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,

Incommensurable passion aux flammes embrasées…

 

Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,

Il marche dans l’infini d’instants-éternités

Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.

 

En chaque pépite de ce temps qui scintille

Au beau d’un sourire, récolter un baiser,

Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,

L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille

A l’avenir soleil qui à l’instinct caresse

La précieuse étincelle, partition de la vie.

 

P. MILIQUE