27/08/2013
BRUME D'ÉMOTION
BRUME D'ÉMOTION
C’est presque inéluctable en la mémoire de chacun :
Enfoui avec soin dans la friche de sa jungle invisible
S’affiche la réalité douceâtre d’une souterraine nostalgie.
Souvenirs émus de ce qu’étaient le lieu, la durée, l’espace.
Perception d’un ébranlement murmuré. Brume d’émotion.
Certitude d’un passé gravé pour traduire l’écoute de l’avenir.
Voilà qu'apparaît, feutré dans l’aveuglant halo de lumière,
Le constat revigorant d’une vie qui, intense plaisir rétroactif,
Se révèle exhaler un goûteux fruit muri à l’ensoleillé du ciel.
P. MILIQUE
09:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, allain leprest, hélène hazèra, brme, émotion, inéluctable, mémoire, enfouir, soigner, friche, jungle, invisible, s'afficher, réalité, douceâtre, souterrain, nostalgique, souvenir, ému, tenir lieu, durée, espace, perception, ébranler, murmurer, certitude, passé, graver, traduire, écoute, avenir, apparaître, feutré, aveuglant, halo de lumière, constat, revigorer, vie, intense, plaisir, rétroactif, se révèler, exhaler, goûteux, fruit, murir, ensoleillé, ciel
18/08/2013
LES DÉRIVES DU DESTIN
LES DÉRIVES DU DESTIN
La nuit, au cœur même des abris les plus improbables,
Tous les espaces bruissent, enveloppés d'anachronismes,
Du murmure lancinant émanant des mots imprimés.
C'est que l'essentiel de l'activité existant en ce lieu
Réside dans la boulimique profusion de livres stockés.
Rencontre fondamentale avec ces temps de lectures
Ouverts sur le bourdonnement accessible
Des complaintes rares et incandescentes
Qui accentuent encore les dérives apitoyées d'un destin
Où les désespoirs s'inondent d'un unique soleil noir.
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, dériver, destinée, nuit, abriter, improbable, anachronisme, espace, bruissant, bruire, envelopper, murmure, lancinant, émanation, motiver, imprimer, essentiel, activité, exister, résider, boulimique, profusion, livre, stocker, rencontre, fondamental, température, lecture, ouverture, bourdonnement, accessibilité, complainte, rare, incandescent, accentuer, apitoyer, désespoir, inodation, unique, soleil noir
12/08/2013
TELLEMENT PLUS
TELLEMENT PLUS
Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi
Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral
Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.
Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,
Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.
Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,
Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence
Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.
De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin
Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,
Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre
Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.
Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!
Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,
Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.
P. MILIQUE
09:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tellurique, dissoudre, pensée, survivre, arpenter, labyrinthe, cérébral, dissimuler, halo, profusion, vaporeux, exalter, poursuivre, chemin, ciel, désenclaver, présent, fièvre, immanence, parler, maille, silence, retenir, main, vif, espace, inonder, présence, synchronicité, synchroniser, corps, approcher, sourire, étoilé, besoin, irriguer, soleil, allégresse, désordre, cristalliser, se laisser vivre, intensité, folie, âme, enchevêtré, souffle, symphonique, mémoire
01/06/2013
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER
2
Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !
Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant
En venant au plus près du profus et de l'insensé.
Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.
Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté
Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.
L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué
Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique
Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie
Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, laisser, hurler, excès, souffrance, exalter, faire, désormais, chercher un sens au néant, venir au plus près, profus, insensé, paix, possibilité, affliction, espace, interner, se trouver, subitement, dévaster, horreur, brutalité, obtus, extinction, obscénité, fulgurance, moralité, intoxiquer, puiser, rechercher, cohésion, utopie, désarticulé, chaotique, proposer, vie, théâtre d'ombre, immortalité, instable
09/05/2013
HENRI MICHAUX : "LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
HENRI MICHAUX
"LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, lithographie
07/05/2013
HENRI MICHAUX : "CLOWN"
HENRI MICHAUX
"CLOWN"
Lu par Hervé Pierre
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, clown
06/05/2013
HENRI MICHAUX : "MAGIE"
HENRI MICHAUX
"MAGIE"
Lu par Grégory GADEBOIS
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin
05/05/2013
HENRI MICHAUX : "RECOMMANDATIONS"
HENRI MICHAUX
"RECOMMANDATIONS"
Lu par CLEMENT HERVIEU-LEGER
Extrait de Poteaux d’angle, Gallimard, 1981
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
18:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, patrick milique, recommandation, denis péan, lo'jo
04/05/2013
HENRI MICHAUX : "L'AVENIR"
HENRI MICHAUX
"L'AVENIR"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau
22/04/2013
LA CHAIR ÉCORCHÉE
LA CHAIR ÉCORCHÉE
Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.
L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,
Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.
Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:
Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes
Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,
Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances
Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.
Il lui faut agir de manière quasi organique
Avec de petits espace-temps saturés de quotidien
Tourner autour de l'émotion avec pudeur.
Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital
Et le place abruptement face à des responsabilités.
Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain
Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.
Désormais le temps n'est plus rempli que de remords
A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments
Comme autant d'abris pour les marges extérieures.
P. MILIQUE
08:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, frédéric nevchehirlian, chair, écorcher, compte à rebours, commencer, mortel, épuiser, individu, inuste, injustifier, décider, être, simple, devenir, avoir besoin, retrouver le chemin, acéré, mémoire, endroit, chimère, fantasme, intimité, dépouiller, singularité, couloir, somnambule, séparer, intolérable, distancier, au coeur, espace, occuper, éclater, soleil, banalité, falloir, agir, manière, quasi, organique, espace-temps, saturer, quotidien, tourner autour, émotion, pudeur, engagement, percevoir, vital
19/04/2013
DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE
DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE
Mon insaisissable karma fait de moi un homme prédestiné
Pour l'affleurement obstiné du bruissement intime des êtres,
Pour l'espace fluide de l'errance tendu entre le vide et le silence.
Je te parle de vifs instantanés, d'investissements fugitifs :
Un jour advint ou l'intrusion subite de la beauté dans ma vie
Provoqua la vérité fusionnelle d'un premier regard caressant
Qui fit naître l'inoubliable aux approches de un havre de paix.
Dès lors je n'ai eu de cesse que d'arpenter cet espace lumineux
Surgi d'un inespéré cosmique ensoleillé de braises somptueuses.
Je te parle d'Elle au travers de ce filtre d'improbable d'où elle parut...
A ce stade, je suis subjugué par les miroitements de l'amour absolu,
Et je ne que prendre l'aube à témoin pour dire ces mots essentiels:
Cette Femme-là a su me faire entendre le son d'un rêve arc-en-ciel
Et impulser à l'éphémère latent une rare dimension d'intemporel.
Elle est tellement cette fleur éblouissante dans le mystère du sensible...
Et si je n'étais qu'une graine de sable ordinaire sur le point d'éclore ?....
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mystère, sensibilité, insaisissable, karma, faire de moi, prédestiner, affleurement, obstiné, bruissement, intimité, espace, fluidité, errance, tendre, vide, silence, parler, vif, instantané, investissement, fugitif, jour, advenir, intrusion, subir, beauté, provoquer, vérité, fusionner, premier regard, caresser, faire naître, inoubliable, approcher, havre de paix, n'avoir de cesse, arpenter, espace lumineux, surgir, inespéré, cosmique, ensoleiller, braise, somptueux, au travers, filtre, improbable, paraître, stade
28/03/2013
PRINTEMPS DES POETES 2013 : Anne-Marie BERNARD " Pour la voix du poème "
PRINTEMPS DES POETES 2013
Anne-Marie BERNARD
" Pour la voix du poème "
Lu par Maëlys Ricordeau
Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.
Edito de Jean-Pierre SIMEON, directeur artistique: "Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu'il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde.
Le partage des poèmes dans la cité, qui est depuis quinze ans l'ambition du Printemps des Poètes, passe nécessairement par la voix haute.
Le Printemps des Poètes 2013 fera entendre plus que jamais cette polyphonie vivante."
Maëlys Ricordeau Richeux © RF
A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.
***
POUR LA VOIX DU POEME
Ecoute
le silence est fait de paroles
à l’intérieur de soi
comme une aube venue des profondeurs
entoure d’esprit
la lumière
Les mots de novembre annoncent l’espace
hauteur achevée des parfums vécus
l’odeur émaillée d’une vie qui avance
avec dans la bouche matinale
le goût d’une voix
Ecoute
le chuchotement du premier mot
se tait à la source
pour se désaltérer dans l’ombre
et combler le vide
Dans ce grenier inépuisable
enfin le cri
pétrifie l’essentiel
Anne-Marie BERNARD
inédit novembre 2012
18:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, continuer, électrique, espace, urbain, se déplacer, transports en commun, phénomène, classique, ligne de métro, pris=x de l'immobilier, paupériser, population, accroître, solutionner, sine qua non, critère, éligible, obtenir, logement, situation absurde, sociologie, classe moyenne, produire, effet pervers, aspect, souligner, cécike duflot, symbole, intéresser, magnificence, significatif, progressiste, citoyen, crédibilité, procès en compétence, candidature, inviter, primaire, regretter, formidable, départager, proposition