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28/09/2013

J'ACCUSE 35

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J'accuse l'Homme

De ne pas dénoncer

La culpabilité

Et les lâchetés,

Faute de n'avoir

Toujours pas compris

Que le pire est toujours sûr.

05/07/2013

SOURCE ARCHAÏQUE

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SOURCE  ARCHAÏQUE

 

Il y a comme l'imperceptible frémissement

Inscrit dans le cours secret des choses.

 

Une sorte de nécessité providentielle fomente une

Ardente obligation aux actes lourds de sens

Qui, dans l'exacerbation d'une confusion généralisée,

Impose de parler le langage de l'intelligence.

 

Il est impératif dès lors de s'extraire de cette autre nuit,

Archaïque source  de profondes souffrances

Génératrice d'un éternel retour à un pire arrogant,

Cristallisé d'un mauvais arrière-goût d'amertume.

 

P.  MILIQUE

24/06/2013

J'ACCUSE 32

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J'accuse l'Homme

De s'interdire de sourire

A travers ses larmes,

Pire mème,

De ne jamais s'accorder

Le droit de rire

Aux moments tragiques.

Aux moments

Les plus veritablement tragiques.

06/06/2013

NOCES FLAMBOYANTES

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NOCES FLAMBOYANTES

 

L'amour gardera longtemps encore

Le secret bien gardé de son alchimie.

Il trébuchera toujours si l'on ne sait endiguer

La lente corrosion des certitudes humaines.

 

Il demande d'évidence une vigilance de tous les instants

Et nous devons faire face à l'inaltérable complexité des choses,

Tant les drames naissent de nos difficultés à nous exprimer.

 

Reflets de toutes ces ombres comme obstacle à la transparence.

Et quand nous parvenons, par exception, à clarifier notre pensée,

Ça n'est qu'après avoir mené grande lutte pour mieux la formuler.

 

En cela, nous nous abîmons au brasier inefficace de l'affrontement

Dans la plainte d'un manque de tendresse, d'une réticence charnelle

Ou pire encore, dans l'épaisseur grise de silences mortifères à l'affut.

 

Il est tellement plus difficile de s'aimer dans la beauté

Que de s'ignorer dans l'écho névrotique de la laideur.

 

S'impose dès lors le moment où il devient sage de s'attacher

A oublier les épisodes douloureux de nos histoires particulières.

Celui aussi d'emprunter à contre-sens le chemin de soleil connu

Dans les trace somptueuses d'un amour exalté aux ailes de lumière,

En une lente progression apaisée au cœur d'un marginal silencieux.

 

P. MILIQUE

 

22/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 22.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

22.05.2013

06/05/2013

L'EAU A LA BOUCHE : DEAD MEAT (1/5) LES ZOMBIES ATTAQUENT

 

L'EAU A LA BOUCHE
 DEAD MEAT (1/5)

LES ZOMBIES ATTAQUENT

(5’27’’)
« Le bestiau s'est mis à trembler »


D'étranges phénomènes se produisent dans un village d'Alsace : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l'air. Du virus en chair et en os. Dead Meat (1/5) : L'eau à la bouche.


Enregistrements : novembre 12-janvier 13
Voix : Marco Benigno, Antonin Bounmy, Eddy Ekété, Gauthier Sibillat
Guitare: Jean-Charles Mougel
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation & musique : Marine Angé

12/10/2012

CHARLY: 3

 

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

3

 

 

Donc, je suis bien installé disais-je, devant ma feuille blanche. La maison dort d'un sommeil bien mérité. Ce pourrait être le silence si je n'avais décidé de connecter la radio sur, tu sais, une de ces innombrables et ineptes fréquences pour jeunes impossibles à éviter.

Comble d'immodestie elles s'enorgueillissent d'émettre en modulation de fréquence. Ca en jette! Et ça les rend redevables, croirait-on, d'avoir pour mission numéro un inscrite dans leur cahier des charges, de balancer avec une grande régularité ce qu'il faut bien avouer être un ersatz de musique. Et pire encore, elles le font!

Mais bon, c'est justement pile-poil ce qu'il me faut, ça tombe bien. Parce que, imagine un instant qu'elle me diffuse aux oreilles – même par le plus grand des hasards, même sans le faire exprès – la musique que j'aime, celle qui m'impulse l'intérieur et m'ensoleille le cœur!...

Pour le coup mes timides velléités d'écriture se transformeraient rapidement en une lourde mélancolie de circonstance. Et , conséquemment en un bel étalage de médiocrité spontanée. Tout en considérant bien sûr que, bonne musique ou pas, nul n'est à l'abri d'être en position avantageuse en ce qui concerne le dit étalage.


(A suivre...)

 

01/06/2012

LE COEUR GROS DE BONHEUR

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LE COEUR GROS DE BONHEUR

 

 

Certes la vie est faite d'illusions,

Une succession d'instants brefs et fragiles

Qui s'évanouissent dans l'instant suivant.

 

Elle est aussi essentiel désenchantement

Et machine à broyer le temps imparti.

 

Et c'est l'indifférence qui s'installe insidieusement,

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit sans aucun confort.

Nous allons à l'encontre du silence protecteur

Et interrogeons l'abîme d'un regard inquiet

Dans l'indélébile crainte intégrée du toujours pire.

 

Il faut refuser cela!... Parce que la fuite serait illusoire.

 

Nous souffrons d'une âpre pénurie de rêve et de poésie

Parce que désormais ce monde en est privé.

Dès lors, il est impératif de ne plus subir,

Et de s'appliquer à construire une autre réalité.

Dans la richesse d'émotions trop intenses

Qu'il faudra bien réapprendre à partager

Dans le regard des autres qui un jour

S'ouvrira comme doit s'ouvre la vie. Forcément.

Le temps sera venu alors de se jeter avec gourmandise

Dans la multiplicité réitérée des encore possible.

 

Retrouvons nos étonnements d'enfants!

Mettons du bleu dans nos rêves!

Afin d'avoir enfin le cœur gros de bonheur

Et de s'endormir comme un bienheureux

Dans les bras caressants de ses énigmes.

 

P. MILIQUE