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31/05/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 1

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AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

1

 

A-ton vraiment la possibilité d'alléger l'intolérable ?

 

L'absence se cristallise à la disparition de ceux que l'on aime...

Celle de mon père ne fait qu'imposer son insoutenable présence.

 

Mouvements de révolte en son solfège intime

Contre la précarité d'une vie habillée d'éphémère,

Insignifiances amères de l'inutile quotidien,

Échanges intermittents et comme syncopés,

Analyse dérisoire, absence de conversations,

Contraintes oppressantes, impasse personnelle,

Accumulation désabusée de jours monotones,

Monstrueuse évidence, fatalité irrésistible,

Enlisement progressif dans les sables de l'éternel,

Tel a été pour lui le combat crépusculaire mené

Terminé, immarcescible, en ce soir de printemps.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

04/04/2013

UN SOURIRE A L'ÂME

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UN SOURIRE A L'ÂME

 

Les routes dessinent un horizon ouvert à d'autres possibles...

 

C'est un moment singulier, tout éclairé d'une ardeur juvénile

Qui s'adonne à la vie, le sourire à l'âme et la joie lucide.

 

Le rythme enfle encore en soi et jubile d'inattendu

Faisant jaillir la pensée pour l'accorder à l'essentiel,

Tandis qu'à petites touches subtiles, à peine audibles,

Une persévérance optimiste danse avec les circonstances

Et dilate le temps à venir d'aguicheurs plaisirs renouvelés.

 

Exaltée par l'énergie sauvage d'une sensible immanence,

Le voilà plus que jamais présent au monde, gagnant magnifique

Quand un cœur caressant amplifie sa juste fascination

Sous les rayons d'un soleil de bonheur étonnamment proche.

 

Suspendre le temps est un bon moyen d'accéder à son déroulement!

C'est ainsi qu'il valse sur les vestiges ardents de ce qui fut

Dans l'aube, éloquente et lascive de fluidité, d'un autre advenu.

Une ivresse extatique esthétise déjà ce qui demeure mystère inabouti.

 

P. MILIQUE

19/03/2013

ÉCHEC PARTAGE

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ÉCHEC PARTAGE

 

Une révolte légitime a généré de récentes péripéties

Accompagnées d'encore trop nombreuses maladresses.

 

Menacée par le possible d'une répression collective,

L'obligation nécessaire à d'essentielles alliances

A mis en avant l'exigence des combats communs.

 

Lui, à la fois rêveur et redoutablement pragmatique,

A puisé en son tréfonds l'initiative d'une relance

Dans la compréhension vitale de l'intangible urgence

A dépasser la querelle née d'un échec à partager.

 

Quelle autre explication plausible opposer à tout cela?

 

Il doit, l'impératif l'exige, sortir l'avenir de l'oubli

Pour lui offrir bien davantage qu'un long soupir.

 

P. MILIQUE

23/02/2013

L’HUMANITÉ DÉSINTÉGRÉE

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L’HUMANITÉ DÉSINTÉGRÉE

 

Il est comme dans une étrange bulle de noirceur,

Dans la mort intime d'une absence consentie au monde

Initiée par l'inaction qu'il faut barder d'artifices

Pour tenter de le rendre accessible et acceptable.

 

Personne ne peut sortir indemne d'aussi terrifiantes

Interrogations sur les cauchemardesques résonances possibles.

 

Les mots paraissent noyés sous un flot de sang et d'horreur

Face à la vivacité et la propagation foudroyante

De l'effroi déversé sur cette humanité désintégrée.

 

Comment protéger des peurs et des larmes à verser

Nos enfants durement exposés, seul porteurs d'avenir?

 

P. MILIQUE

09/02/2013

GALIM " 'Espace des AUGUSTINS " MONTAUBAN le 9 Octobre 2012

GALIM

" 'Espace des AUGUSTINS "

MONTAUBAN

le 9 Octobre 2012

 

Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles. D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....

Pour cet encore Beau Moment que tu nous a offert ce soir-là Grande Dame GALIM, je n'ai que des Mercis à offrir .... Et c'est ridiculement peu.

05/02/2013

NÉVROSÉ PRÉTENDU

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NÉVROSÉ PRÉTENDU

 

S'amplifie une jubilation intense

Sous-tendue de délicieux frissons

Qui occulte part là-même

Les possibles frustrations.

 

A se souvenir parfois du grand vide quotidien,

Elle se pare d'abord d'un cynisme à tout crin

Puis se drape fière dans l'absolu noir du silence

Pour retourner vers l'ultime, la morte espérance.

 

Inspiré, faut-il le croire ce prétendu plein de névroses

Affirmant que rien ne reste plus... quand on a oublié?

 

P. MILIQUE

23/01/2013

INTERVIEW DE ANA DE CARVALHO ET SAM ANDREW AU SUJET DE LA VOIX DE JANIS JOPLIN

 

 

INTERVIEW DE ANA DE CARVALHO

ET SAM ANDREW

AU SUJET DE LA VOIX DE JANIS JOPLIN

Nocturne 

31/08/1995 - 03min53s

 

Ana DE CARVALHO, actrice et présentatrice radio, se souvient de Janis JOPLIN et de l'émotion que produisait sur elle, en tant que spectatrice, la voix et la présence scénique de la chanteuse, "une voix de noire dans un corps de blanche", sa communion avec le public. Sam ANDREW, guitariste de Big Brother, parle de la voix de Janis JOPLIN, son registre vocal très étendu, l'utilisation non conventionnelle qu'elle en faisait, son intelligence, ses interprétations très inspirées. La voix de Janis JOPLIN vue comme un instrument à utiliser dans tous les emplois possibles.

 

Générique

Andrew, Sam ; Carvalho, Ana de
Vacher, Jeanne Martine

07/01/2013

GALIM " 'Espace des AUGUSTINS " MONTAUBAN le 9 Octobre 2012

 

GALIM

" 'Espace des AUGUSTINS "

MONTAUBAN

le 9 Octobre 2012

 

Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles. D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....

Pour cet encore Beau Moment que tu nous a offert ce soir-là Grande Dame GALIM, je n'ai que des Mercis à offrir .... Et c'est ridiculement peu.

01/01/2013

INEXISTENCE BRUTALE

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INEXISTENCE BRUTALE

 

Il perçoit cette sensation de sensualité surnaturelle

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte

Qui rend le présent particulièrement tangible.

 

Il semble naître de la nuit, et joue tout sur l’instantané

Qui vibre au centre de la perception humaine

Comme la poésie signifiante de monde de l'invisible

Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

 

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,

Nul ne peut laisser de côté l'angoisse éprouvée

A se sentir égaré dans le labyrinthe touffus

D'une inexistence brutale dans le regard des autres.

 

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,

Il offre la possibilité de s'imposer à cette certitude:

Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours!

 

P. MILIQUE

02/12/2012

CHANSON DE SIGNES

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CHANSON DE SIGNES

 

Des poèmes naissent de surprenantes esquisses

Dont l'approche n'est que frôlements amoureux.

 

En être de mots transi à l'imaginaire créateur,

Il s'octroie le plaisir d'agréables heures exaltées

A composer des textes tels des chansons de signes.

 

La main inspirée court et court encore

Aux incandescence poétiques turbulentes,

Grande exploratrice de ses méditations.

 

Alors, dans des accès d'ingénuité touchante,

Il s'offre, magnanime, des possibles sans fin

Aptes à débusquer l'essentiel à l'affut de la vérité.

 

P. MILIQUE

23/11/2012

RAGE FROIDE

BRODER AU FIL D'OR.jpeg

 

RAGE FROIDE

 

Cela n’a rien de préparé ni de convenu,

C’est juste le tressaillement complice

D’une vie qui n’est que très rarement

Brodée au fil d’or d’un artiste talentueux.

 

L’ignominie boueuse de certains humains

Initie le possible abcès d’une rage douloureuse

Qui excite le sentiment vif de n’avoir rien à perdre.

 

P. MILIQUE

21/11/2012

L’HOMME RÊVEUR

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L’HOMME RÊVEUR

 

L’homme ne serait rien sans le possible des rêves,

Alors il s’aventure dans de fabuleuses épopées

Qui prolongent en écho le frisson de l’émerveillement

Et du tendre encore inexploré des printemps de soie

Nimbés de la rosée bleue saluant la venue du jour.

 

L’homme ne serait rien sans le possible des rêves,

Sans l’abandon magique d’un sourire naissant

Qui caresse du regard le bonheur en devenir.

 

P. MILIQUE