16/07/2013
ABDELLATIF LAÂBI: « JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"
ABDELLATIF LAÂBI
« JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"
Lu par Thierry HANCISSE
Abdellatif Laâbi est né en 1942 à Fès (Maroc). Entrée à l’école franco-musulmane. Il découvre pêle-mêle la lecture, la langue française, la condition de petit colonisé. Au sortir de l’école, sur les placettes où les conteurs l’ouvrent au territoire de l’imaginaire, il contemple les paysages urbains et humains, y forge sa sensibilité. A l’indépendance, en 1956, il a quatorze ans. Il fonde en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Si la revue s’annonce comme poétique et l’est exclusivement dans son premier numéro, ce n’est pas un hasard. « La poésie est le vrai laboratoire de la littérature. » Dès le numéro 2, les horizons s’élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d’expression, puis peu à peu sur les problèmes sociaux et économiques qui sont le lot de la société marocaine sous le régime d’injustice et de corruption qui l’accable. Son combat pour la liberté lui vaut d'être emprisonné en 1972, date d’écriture et de publication de l’arbre de fer fleurit. Il sort de prison en 1980 et s'exile en France en 1985.
Tous les textes sont des pages arrachées du recueil de poèmes en prose L’arbre de fer fleurit, (1972) aux éditions Pierre Jean Oswald
05:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, abdellatif laâbi, cesser, marcher, thierry hancisse, fès, maroc, entrée, école, franco-musulman, découvrir, pêle-mêle, langue française, condition, petit, coloniser, sortir, placette, conteur, ouvrir, territoire, imaginaire, contempler, paysge urbain, humain, forcer, sensibilité, indépndance, fonder, souffle, jouer, rôle, considérable, renouvellement, culturel, maghreb, revue, annoncer, poétique, exclusivité, premier numéro, hasard, laboratoire, littérature, ouvroir, horizon, élargir, questionner, forme d'expression
10/06/2013
VERTIGE IMPULSE
VERTIGE IMPULSE
Aux phrases déstructurées par l'incessante agitation des mots,
Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien
Et, tout à coup, une fulgurance d'inspiration poétique
Qui, l'air de rien et de manière presque anodine,
Incarne l'intensité irradiante d'un battement de vie.
Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,
Les images naissent d'associations étranges
Qui, aux parfums de l'existence, ajoute une foisonnante générosité.
Il a ce talent rare et précieux qui agence les mots
Avec une concision et une efficacité implacable
Qui leur donnent l'ambiguïté originelle
En les dépouillant de leur part de mythe.
Dans la tension vive d'un vertige impulsé,
Le silence perturbe l'éperdu de l'angoisse
Et la solitude de ce qui ne peut faire taire le sens.
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, vertige, impulser, phrase, destructuré, icessant, agitation, style, osciller, certain, banalité du quotidien, fulgurance, inspiration, poétique, anodin, incarner, intensité, irradiant, battement de vie, intemporel, imaginaire, persistance, fragilité, image, naissance, association, étrange, parfum, existance, foisonnant, générosité, talent, rare, précieux, agencer, motiver, concision, efficacité, implacable, ambiguïté, originel, dépouiller, participer, mythe, vive tension, silence, perturber, éperdu, angoissé
09/05/2013
HENRI MICHAUX : "LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
HENRI MICHAUX
"LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, lithographie
07/05/2013
HENRI MICHAUX : "CLOWN"
HENRI MICHAUX
"CLOWN"
Lu par Hervé Pierre
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, clown
06/05/2013
HENRI MICHAUX : "MAGIE"
HENRI MICHAUX
"MAGIE"
Lu par Grégory GADEBOIS
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin
05/05/2013
HENRI MICHAUX : "RECOMMANDATIONS"
HENRI MICHAUX
"RECOMMANDATIONS"
Lu par CLEMENT HERVIEU-LEGER
Extrait de Poteaux d’angle, Gallimard, 1981
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
18:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, patrick milique, recommandation, denis péan, lo'jo
04/05/2013
HENRI MICHAUX : "L'AVENIR"
HENRI MICHAUX
"L'AVENIR"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau
30/03/2013
LE PRÉSENT ÉPHÉMÈRE
LE PRÉSENT ÉPHÉMÈRE
Toute cette absence,
Depuis tout ce temps …
Je me sens pauvre et vide.
Je m'exténue dans un cache-cache
Épuisant et dérisoire
Avec en moi la sensation
De manque et de l'abandon,
Avec celle, douloureuse,
De ton éloignement aussi.
Mais je m'éclaire à te penser.
Je te sais ailleurs en ce même instant,
Époustouflante de verve,
De truculence et de singularité.
Source de jouvence ambulante,
Tout ton toi m'appelle à t'aimer
Et mon cœur affirme ta prophétie :
Je t'aime !
Se dessine enfin l'issue
De cette agaçante traversée.
Je vais pouvoir me réfugier
Dans le tendre crépuscule
Qui saura adoucir les brûlures
Du jour et s'offrir en refuge
Intime aux couleurs poétiques.
Ma pensée flotte, légère,
D'un nouveau bonheur à goûter
Dans la célébration rare
De l'éphémère présent.
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, présenter, éphémère, absentéïsme, depuis tout ce temps, exténuer, cache-cache, épuiser, dérisoire, sensation, manquer, abandonner, abandon, douleur, éloigner, éloignement, abusif, éclairer, te penser, te savoir ailleurs, instant, époustouflant, verve, truculence, singularité, source de jouvence, ambulant, ambulance, appeler à t'aimer, coeur, affirmer, prophétie, je t'aime, dessiner, issue, agaçant, traverser, pouvoir se réfugier, tendreté, tendresse, crépuscule, savoir, adoucir les brûlures, de jour en jour, offrande, ser éfugier, intime, couleur, poétique, penée
02/12/2012
CHANSON DE SIGNES
CHANSON DE SIGNES
Des poèmes naissent de surprenantes esquisses
Dont l'approche n'est que frôlements amoureux.
En être de mots transi à l'imaginaire créateur,
Il s'octroie le plaisir d'agréables heures exaltées
A composer des textes tels des chansons de signes.
La main inspirée court et court encore
Aux incandescence poétiques turbulentes,
Grande exploratrice de ses méditations.
Alors, dans des accès d'ingénuité touchante,
Il s'offre, magnanime, des possibles sans fin
Aptes à débusquer l'essentiel à l'affut de la vérité.
P. MILIQUE
09:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, chanson, signe, singe, poème, naître, surprenant, esquisse, approche, frôlement, amouruex, mot à mot, imaginaire, créature, s'octroyer, plaisir, agrable, heure, exalté, composer des textes, main, inspiré, courir, incandescence, poétique, turbulent, grandeur, explorateur, méditation, accès, ingénuité, touchant, s'offrir, magnanime, possibilité, sans fin, aptitude, débusquer, essentiel, affut, vérité
30/10/2012
CHARLY 18
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
18
Seulement voilà, quoi que j'y fasse, je n'y parviens pas. Mon écriture est trop volatile, trop approximative pour que je puisse la contraindre à mes souhaits. Elle n'est, au travers de ce qui devrait être un grand ruissellement de l'imaginaire, qu'apparition incontrôlée de noirs sujets et d'obscures méditations sans fin qui ne m'entraînent le plus souvent que dans d'invraisemblables tourbillons psychédéliques traduits, comme tu le sais, en crises d'errance existentielle longue durée.
Prisonnier, à mon corps défendant, de ce temps renouvelé d'impitoyable isolement, je n'ai d'autre option que de crier ma vérité alors que je ne possède même pas la première once de l'implacable et poétique précision indispensable au maniement des mots.
Ainsi naît le suintement de ridicule qui accompagne chacune de mes tentative de mise en mots. Quelle horreur qu'une sensibilité humiliée!
A ce moment-là s'installe fréquemment l’impérative nécessité du silence. Donc, je hurle dans le grand silence exigé. Avec cette certitude advenue peu à peu au fil du temps: la vie, il faut prendre garde de ne pas l'étouffer. C'est ce que faisons le plus souvent.
Et c'est une transcendantale connerie.
(A Suivre...)
10:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, harcèlement sexuel, parvenir, écrture, volatil, approximation, contraindre, souhaiter, au travers, ruissellement, imaginaire, apparition, incontrôlable, sujetion, obscurité, méditation sans fin, entraînement, invraisemblable, tourbillon, psychédélique, traduction, crise ultime, errance existentielle, longue durée, prisonnier de mon corps, à mon corps défendant, renouveler, impitoyable, isolation, n'avoir d'autre option, crier sa vérité, consensus, posséder, once, implacable, poétique, précision, indispensable, le maniement des mots, suintement, ridicule, accompagner, tentation, mise en mots, horreur, sensibilité humiliée, s'installer haute fréquence, impératif, nécessité
08/10/2012
LES SOURIRES DE LA LUNE
LES SOURIRES DE LA LUNE
Elle danse,
Bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est d'un puissant lumineux.
Et son sourire, son sourire!...
Elle est là
Dans son cadre de tolérance et d'harmonie
Comme une perfection dédiée à l'immobile.
Quelle rencontre inespérée se traduit là
En cette beauté sublime qui poursuit, indifférente,
Sa sensuelle promenade étonnamment vagabonde,
Celle qui la définit en croisière exacte et impassible.
La pénombre qui l'enserre exacerbe sa présence!
Et sa frimousse souriante, tellement souriante...
L'homme, au clair d'insomniaques nuits
Et dans un soudain besoin de flânerie intérieure,
A simplement à lever le regard pour y puiser
L'incroyable plénitude existentielle propagée,
Et s'offrir le luxe d'une luxuriante exultation.
Il sait d'expérience que la formidable force d'attraction
De cette belle gracieuse a le pouvoir de repousser,
Dans les zones les plus reculées des ténèbres caressantes
La perturbante mais séduisante tentation du vide.
Il sait aussi, parce qu'ébloui, se dissoudre à tout coup
Dans l'obsédante présence de ce concentré d'éternité
A l'épicurienne et frémissante profondeur
Où il s'autorisera à laisser papillonner ses phantasmes.
Lorsqu'il est tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait également trouver dans ses marges alentours,
Créature fascinante et complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante, régénérante.
Ainsi qu'un sourire tout de force et d'indolence!
Parce que son sourire, son sourire...
Et, sous toute la candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette chaude intimité,
Et aussi une vraie chaleur humaine
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites qui fleurent bon la tendresse
Et la générosité qui l'affranchissent, provisoirement,
De sortes de pensées aux reflets crépusculaires.
C'est ainsi que loin de toute agitation bruyante et parasite,
Elle offre avec une noble application le plus précieux des silences.
Celui d'un moment innocent issu de nulle part, rare et poétique
Passé dans un souffle accéléré en sa délicate compagnie.
En compagnie de son sourire aussi,
Irréel de transparence diaphane:
Lunaire!...
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, agitation bruyante, parasiter, offrir, noblesse, application, préciosité, silence, moment innocent, issu de nulle part, rareté, poétique, passer dans un souffle accélération, délicate compagnie, irréalité, transparence diaphane, lunaire, candeur apparente, continuité, douceur, chaude intimité, véracité, chaleur humaine, scintiller, merveille de sensibilité, improbable, pépite, fleurer bon la tendresse, générosité, affranchir, provisoire, pensée, reflet crépusculaire
11/07/2012
PERCEPTIONS POSTHUMES
PERCEPTIONS POSTHUMES
Dans la force du manque de dimension emblématique,
Il n'est plus rien d'autre que cette terne facilité
Ne procurant que désintérêt notable et lapidaire.
Dégénérescence et disparition naissantes
D'une esthétique somnambule et fondatrice
Perçue comme un magnifique avatar.
Décadence poétique et archétypale
De certaines perceptions posthumes
Aux sulfureuses volutes noires de fin.
P. MILIQUE
06:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, perception posthume, la force du manque, dimension emblématique, terne, facikité, désintérêt, notable, lapidaire, dégénérescence, disparition, naissance, esthétique, somnambule, fondatrice, percevoir, magnificence, avatar, décadence, poétique, archétypale, certain, sulfureux, volute noire, finalité