12/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."
LE JOURNAL DE PERSONNE
"ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."
Oui… je suis la vache qui rit
Ce que je cherche ici ? C’est ça ta question Zarathoustra ?
La même chose que ce que tu cherches toi, à savoir le bonheur sur terre.
Et je ne l’ai pas trouvé ailleurs qu’auprès des vaches…
En effet, c’est auprès d’elles que j’ai appris à ruminer… avec mon nez illuminé.
Oui je suis la vache qui n’eut plus envie de rire…
Qui eut honte de sa richesse et des riches et qui s’enfuit vers les plus pauvres pour leur faire don de son trop plein de bonheur et de saveur…
Mais les pauvres ne l’ont pas accepté… ils l’ont rejeté comme ils rejettent tout ce qui leur rappelle leur pauvreté.
Je vais finir par croire que le royaume des cieux n’est pas parmi les hommes mais parmi les animaux.
Oui je suis la vache qui ne rit plus…
Qu’est-ce qui m’a poussé, moi la gosse de riche vers les pauvres ?
Ce fût le dégoût des plus riches!
Le dégoût des forçats de la richesse qui ramassent leur avantage dans les moindres balayures, les yeux froids et les pensées pleines de lubricité, le dégoût de cette canaille dont la puanteur s’élève jusqu’au ciel.
Le dégoût de cette populace couverte de dorure, falsifiée dont les pères furent des voleurs aux doigts crochus, des charognards ou des chiffonniers, complaisants aux femmes, lubriques, oublieux, odieux…
Oui je suis la vache qui n’a plus de raison de rire…
Entre les riches et les putains, il n’y a pas loin.
Entre les pauvres et les pantins, il n’y a pas loin.
Populace en haut, populace en bas!
Qu’est-ce que c’est aujourd’hui « pauvre » et « riche » ?
Cette différence, je l’ai désapprise. C’est du pareil au même…
Alors j’ai fui, loin, toujours plus loin… jusqu’à toi Zarathoustra.
13:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lejournaldepersonne - liberté - mathlouthi - nietzsche - pauvres, vache qui rit, apprendre, ruminer, illuminer, honte, richesse, envie de rire, s'enfuir, pauvre, faire don, trop-plein, bonheur, saveur, accepter, rejeter, royaume des cieux, gosse de riche, dégoût, forçat, rammasser, avantage, moindre, balaure, froidure, pensée, lubricité, canaille, puanteur, s'élver jusqu'au ciel, populace, couverture, dorure, falsifier, voleur, doigts crochus, charognard, chiffonier, complaisance, lubrique, oublieux, odieux, putain, pantin, différence, désapprendre, du pareil au même, fuir
29/08/2013
NICO WAYNE TOUSSAINT (avec Michel FOISON et MR TCHANG) SALLE NOUGARO TOULOUSE LE 28 Mars 2010
(Captation Personnelle)
NICO WAYNE TOUSSAINT
(avec
Michel FOISON
et
MR TCHANG)
SALLE NOUGARO
TOULOUSE
LE 28 Mars 2010
A priori impossible de participer à une nuit Toulousaine enflammée par des réminiscences de James COTTON, Rod PIAZZA, William CLARKE ou encore Kim WILSON...
Grâce à NICO WAYNE TOUSSAINT, ça le devient!
05:28 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : : au magma present de l'ecriture, nico wayne toussaint, mr tchang, michel foison, salle nougaro, toulouse, à priori, impossible, participation, nuit toulousaine, enflammer, réminiscences, james cotton, rod plazza, william clarke, kim wilson, devenir, grâcier, grâcieux, bob dylan, all along the watchtawer, neil young, sociabiliser, folk, arachnéen, démarcheur à domicile, pink flyd, a saucerful of secrets, david gilmour, roger waters, syd barettarno, putain, les filles du bord de mer, sentimental;otis redding, tendreness, the dock of tuebay, hapyness
25/08/2013
Michel FOISON et MR TCHANG) SALLE NOUGARO TOULOUSE LE 28 Mars 2010
(Captation Personnelle)
NICO WAYNE TOUSSAINT
(avec
Michel FOISON
et
MR TCHANG)
SALLE NOUGARO
TOULOUSE
LE 28 Mars 2010
A priori impossible de participer à une nuit Toulousaine enflammée par des réminiscences de James COTTON, Rod PIAZZA, William CLARKE ou encore Kim WILSON...
Grâce à NICO WAYNE TOUSSAINT, ça le devient!
05:27 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : : au magma present de l'ecriture, nico wayne toussaint, mr tchang, michel foison, salle nougaro, toulouse, à priori, impossible, participation, nuit toulousaine, enflammer, réminiscences, james cotton, rod plazza, william clarke, kim wilson, devenir, grâcier, grâcieux, bob dylan, all along the watchtawer, neil young, sociabiliser, folk, arachnéen, démarcheur à domicile, pink flyd, a saucerful of secrets, david gilmour, roger waters, syd barettarno, putain, les filles du bord de mer
14/07/2013
DAMIEN SAEZ: "PUTAINS VOUS M'AUREZ PLUS"
DAMIEN SAEZ
"PUTAINS VOUS M'AUREZ PLUS"
17:09 Publié dans DAMIEN SAEZ, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, damien saez, putain, les aurès, ami, lanterne, perdre, flamme, amour, partir, jeter, âme, bouffer, néant, laisser le coeur vide, fertile, averse, avide, horreur, monde, comparaison, union, penser, oublier, tristesse, faubourg, présumer, cimetierre, solitude, dernier repas, liberté, guetter, alignement, discrétion, différence, pin parasol, piétiner, enclôt, continuer, rôtir, granit, zénith, factice, essaim, touriste, chaleur, s'épanouir, danser, soie
07/07/2013
AL BERTO: "CARTE"
AL BERTO
"CARTE"
Lu par Laurent Natrella
Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.
« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)
« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)
« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)
Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.
Parmi ses publications:
Le Livre des retours (L'Escampette, 2004)
Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)
Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)
Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)
La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)
La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)
05:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, al berto, enfer, poète portugais, laurent natrel, populaire, xoïmbre, alberto pidwell tavares, enfance, sinès, alentejo, mar de ceva, étudiant aux beaux arts, portugalbelgique, lisbonne, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur, collaborer, publier, rimbaud, genet, mouvement libertaire, génération beatnikaméricain, descente aux enfers, univers urbain, souterrain, érotisme, homosexualité, araignée de mer, caviar, officialiser, quenelle, galette de blé noir, saint-émilion, chair de tourteau, cerfeuil, basilic, barbecue, kayak, cocaïne, cognac, la reine des pommes, assouvir ses pulsions, brigand, salope, putain, diabolique, garce
06/07/2013
AL BERTO: "LETTRE D'EMILE"
AL BERTO
"LETTRE D'EMILE"
Lu par Laurent Natrella
Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.
« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)
« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)
« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)
Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.
Parmi ses publications:
Le Livre des retours (L'Escampette, 2004)
Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)
Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)
Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)
La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)
La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)
05:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, al berto, enfer, poète portugais, laurent natrel, populaire, xoïmbre, alberto pidwell tavares, enfance, sinès, alentejo, mar de ceva, étudiant aux beaux arts, portugalbelgique, lisbonne, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur, collaborer, publier, rimbaud, genet, mouvement libertaire, génération beatnikaméricain, descente aux enfers, univers urbain, souterrain, érotisme, homosexualité, araignée de mer, caviar, officialiser, quenelle, galette de blé noir, saint-émilion, chair de tourteau, cerfeuil, basilic, barbecue, kayak, cocaïne, cognac, la reine des pommes, assouvir ses pulsions, brigand, salope, putain, diabolique, garce
30/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
29/05/2013
17:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, auditorium, vache, bourgeois, fille de joie, rigoler, parolier, juliette, georges brassens, pied de grue, faire les cent pas, fatiguer, guibolles, client, salaud, salope, cajôler, parole en l'air, faire la courte échele, monter au septième ciel, brigander, voleur, mijoter, putain, pécore, minus, pauvreté, vénus, casserolle, interprétation, libre arbitre, cher
24/05/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"
LA PARISIENNE LIBEREE
"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière
On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron
Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)
Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries
Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet
Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)
Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée
Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris
Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)
Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement
Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !
14:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, ami, amitié, amour, peur, audacieux, subtil, philosophie, chaleureux, dévaler, putain, con, s'effacer, perdre ses repères, marcher main dans la main, songe, soucieux, fragile, mélancolie, se noyer, imerger, pénétrer, pleurer, féérie, avertir, planquer, feu follet, élyséeremanier, ministre, insoumis, vomir, arrogance, mépris, frère, majestueux, fidèlité, obscénité, escalier, spectre, châteu, caresser, fougère, imprudence, chimère, aimer, chérir
30/04/2013
JE M'ACCUSE 27
Je m'Accuse
De ne pas savoir
Davantage approfondir
Les observations
Qui limiteraient pourtant
Le risque effectif de survols puérils
Finalement frustrants.
09:40 Publié dans JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, travailler, cantine, lendemain, putain, faire son boulot, avoir les boulots, jeannine, avoir l'heure, faire les payes, traire les vaches, vache multiculore, perpignan, éclairant, rumination, faire l'éloge, ancrage, abstraction, digestion, parler en termes;assimiler, rapport, analogie, estomac, panse, vomir, bon appétit, bovidé, bombarder, infographie, défiler
20/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "DIRE BLEU"
LUDOVIC JANVIER
"DIRE BLEU"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de Doucement avec l’ange, Gallimard, 2001
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane, sans passer par la gase par la case départ, roi du monde, miel, sylvia bergé, hameçonner, ame soeur, déconner, prisonnier, lascif
19/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"
LUDOVIC JANVIER
"VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"
Poème de LUDOVIC JANVIER
Lu par HERVE PIERRE
Extrait de Une poignée de monde, Gallimard, 2006
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane, sans passer par la gase par la case départ, roi du monde, miel
18/04/2013
JACQUES DUPIN : « ECRIRE DE FROID »
JACQUES DUPIN
« ECRIRE DE FROID »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
18:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane