31/07/2016
LE SOURIRE
LE SOURIRE
D’abord c’est un éblouissement.
Et puis l'enchantement, immuable.
Il y a ce sourire qui éclaire ton visage
D’un éclat mystérieux et merveilleux de tendresse.
Présence pure et irréelle.
Image douce et réconfortante
Qui offre les armes nécessaires pour affronter l’avenir.
Qui fait don d’étincelles d’une beauté envoûtante de sensualité.
Un sourire étoilé, toujours à fleur de rêve.
D’une sincérité fraîche et absolue,
Désarmant de pureté et d’extrême générosité,
Qui protège de l’inattendu
Et donne de l’amour sage et fou comme deux synonymes.
Un sourire d’ambre et de velours d’une justesse frémissante,
Caressant comme une main.
Qui dégage autant de chaleur qu’un parfum..
Qui affiche ta féminité essentielle, ta beauté de femme.
C’est un sourire à l’élégance définitive,
Annonciateur d’aubes nouvelles.
Un sourire comme un oiseau de nuit qui converse en silence.
Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.
Ce sourire-là, incomparable et complice, est le tien.
Mais ce sourire parfois se retire.
Il devient alors d’une immense fragilité
Et se désintègre progressivement.
Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.
Il laisse désormais transparaître
L’insondable mélancolie qui l’habite.
Il n’est plus qu’une lumière indécise
Qui dit la face sombre et désespérante de l’existence.
Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,
Parce qu’on ne cache pas mieux une cicatrice qu’un secret.
C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,
Le regret de l’astre disparu,
La nostalgie de l’étoile aimée.
Il s’accroche avec l’énergie du désespoir
Aux merveilles passées de rêves obsolètes
Et se consume au soleil noir de la mélancolie.
Il entre en survivance aux racines de la souffrance et de la folie.
C’est un sourire plein de nuit.
Un sourire qui n’en est plus un.
Qui devient une absence.
Quoi de plus terrible qu’un sourire enfin ?
Ce sourire-là, c’est le tien !
Et j’attends avec lui que le jour
Se lève sur de nouveaux soleils.
P. MILIQUE
12:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le sourire, éblouisement, enchantement, immuable, éclairer le visage, éclat mystérieux, merveilleux de tendresse, présence pure, irréel, image réconfortante, douceur, arme, nécessité, affronter l'avenir, étincelle, beauté envoûtante, sensualité, à fleur de rêve, sincérité, fraîcheur absolue, pureté, générosité, inattendu, protection, amour fou, sagesse, synonyme, ambre, velours, justesse, frémissant, main carressant, parfum, féminité essentielle, élégance, oiseau de nuit, converser en silence, amour lumineux, complice, fragilité, désintégrer, déflagration, crépuscule, se voiler, mélancolie, lumière indécise, cruauté, cicatrice, nostalgie, rêves obsoletes
30/07/2016
ZONE DE TURBULENCES
ZONE DE TURBULENCES
La vie n'est décidément qu'une étrange zone de turbulences,
Un désordre suscité par l'omniprésence avérée
D'un cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries douteuses.
Nous sommes tellement aveuglés par un panel de nuances
Que l'on subit, tourmenté, au fil de leurs contradictions.
Il y a tellement de motivations saugrenues
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors on erre le long des images intérieures
Animées d'un jeu fascinant et terrible,
Assujetti au malentendu permanent
Au déphasage chronique.
Il faut dire que les hommes sont mus parfois
Par de bien misérables passions,
Taraudés qu'ils sont sans cesse
Par un insidieux doute existentiel,
Et parce qu'ils refusent la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu'à la nausée
Le passage du temps, les occasions manquées
Ainsi que le souhait indéniable et obstiné
De réaliser enfin des choses remarquables.
Des choses insensées qui bousculeront
Peut-être, le cours de son existence.
Pour dissimuler leurs faiblesses?
Pour s'affranchir de leur médiocrité?
Et encore ne savent-ils rien du futur!...
P. MILIQUE
17:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zone de turbulences, omniprésence, désordre, cortège de souffrances, monde de folie, malheurs cumulés, hantise, pulsion secrète, plaisanterie vaniteuse, pitrerie douteuse, aveuglement, panel, nuance, tourment, au fil des contradictions, motivations saugrenues, infime, événement du quotidien, images intérieurs, jeu fascinant, terrible, assujettir, malentendu permanent, misérable passion, tarauder, doute insidieux, existentiel, refuser la tyrannie de la norme, ressasser jusqu'à la nausée, le passage du temps, occasions manquées, souhait, indéniable et obstiné, réaliser, chose remarquable, chose insensée, bousculer le cours de son existence, dissimuler sa faiblesse, s'affranchir de sa médiocrité, ne rien savoir du futur
29/07/2016
JAMAIS DE PUR AMOUR
JAMAIS DE PUR AMOUR
Je cherche un sens au néant:
Il est d'une si inquiétante étrangeté!
Je peux le penser beau parce qu'anonyme.
Mais si je le regarde avec les lunettes du malheur,
Je l'éprouve sombre lieu de solitude,
Mélange instable de beauté discrète
Et de silence puissamment douloureux.
Le néant est une passion:
Celle de mon amour,
Celle de ma haine.
Mais aux heures somnolentes,
Je me fortifie de son absence.
Il est dilatation cosmique
A échelle individuelle.
Peut-être peut-il m'apporter
Le bouillonnement fébrile d'idées insensées?
La finesse spirituelle d'un esprit inspiré?
Ou le bonheur simple d'une quelconque trouvaille!
Parce que je suis un incorrigible naïf.
Plus certainement m'entraîne-t-il
Dans les recoins les plus reculés de mon tréfonds,
Là où les mots sont acides, non conformes,
Là où les flashs aveuglants se multiplient,
Là où, obstinée, se lève la nuit dégoûtée.
Avec lui, jamais de grâce apaisante,
D'harmonie souveraine,
Ni d'absolue confiance.
Avec lui, jamais de pur amour.
Il restera plutôt une sorte de provocation rieuse
A la gueule de ce monde sournois
Où chacun est malade de ses mensonges,
Où les tièdes obscènes donnent la nausée.
L’analyse simpliste et dérisoire
Dit que la subversion volontaire
Est perpétuellement alimentée
Au feu d'un flux d'angoisse.
Ainsi, lorsque ma révolte en enfin endiguée,
Je me retrouve, c'est inéluctable,
En état d'indépendance absolue.
Sans issue à espérer.
Dans les entrailles du néant,
Aucune paix n'est possible.
P. MILIQUE
14:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pur amour, chercher un sens au néant, inquiétante étrangeté, beauté, anonyme, observer, les lunette du malheur, éprouver, sombre lieu, solitude, mélange instable, beauté discrète, silence douloureux, le néant est une passion, amour, haine, heures somnolentes, se fortifier de son absence, dilatation cosmique, échelle individuelle, boulillonnement fébrile, idée insensée, finesse spirituelle, esprit inspiré, bonheur simple, trouvaille quelconque, incorrigible naïf, s'entraîner, recoin reculé, tréfonds, mots acides, non conforme, flashs aveuglants, se multiplier, obstination, nuit dégoûtée, grâce apaisante, harmonie souveraine, confiance absolue, provocation rieuse, a la gueule, monde sournois, malade de ses mensonges, obscénité, nausée, analyste simpliste, dérisoire, subversion volontaire, perpétuel, alimenté
28/07/2016
Romain GARY
Date : 26/05/1962 Crédits : Fallot, Daniel / INA
Romain Gary
à une soirée à Cannes
Parfum d'avant,
Une sorte de nostalgie déjà
Dans le regard
De celui qui pourtant
Avait encore toute
"La vie devant soi".
Mais de cela,
Seul Émile AJAR
Était au courant !
12:23 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : archive, ina, romain gary, émile ajar, lavie devant soi, diplomate, suicide, pseudonyme, prix goncourt, drouant, prix littéraire
27/07/2016
COURT-MÉTRAGE
COURT-MÉTRAGE
C'est un peu comme s'enfoncer dans une forêt,
Véritable cathédrale sonore patiente
Qui module sans fin la mélodie du temps.
Par la fenêtre nue laissant filtrer
La pâleur exténuée d'un jour éteint.
La porte est ouverte sur un couloir sombre
Dans l'attente d'un événement qui viendra dire
Que la survie reste l'enjeu essentiel.
Dès lors, pourquoi s'étonner encore
Des points d'interrogations médusés
Que l'on a tous dans nos yeux désabusés,
En nous infligeant le spectacle référent
Du seul court-métrage qui soit intéressant:
Celui d'une vie ciselée dans le marbre des sourires.
P. MILIQUE
16:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : court-métrage, s'enfoncer dans la forêt, au minimum, véritable cathédrale, sonorité, patience, moduler sans fin, la mélodie du temps, par la fenêtre, nudité, laisser filtrer, pâleur exténuée, jour éteint, porte ouverte, couloir sombre, attente d'un heureux événement, la survie, l'enjeu essentiel, étonnement, point d'interrogation, méduser, désabusé, infliger, spectacle référent, intérêt, vie ciselée, le marbre des sourires
26/07/2016
CHEMIN DE CHIMÈRES
CHEMIN DE CHIMÈRES
C'est dans les éléments multiples et confus
D'une vie outrageusement sécuritaire
Qu'elle cultive, non sans une insolite complaisance,
Une existence luxueuse,oisive,relâchée, molle.
Comment dissiper le délire bouillonnant d'idées fauves,
Trésors ambigus indicateur de la déchéance à venir,
Dans le précipité ardent des voluptés dangereuses
Qui lestent d'une lourde nuit d'amertume cohérente
Les traces du chemin de chimères qu'elle s'est attribuée?
P. MILIQUE
09:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chemin de chimères, éléments multiples, confusion, outrageusement sécuritaire, culture, insolite complaisance, existence luxueuse, oisiveté, relâchement, mollesse, dissiper le délire, bouillonner d'idées, fauves, trésors ambigus, indicateur, délateur, déchéance à venir, précipité ardent, volupté dangereuse, lester de nuit, lourdeur, amertume, cohérence, traces, attribution
25/07/2016
INELUCTABLE MASCARADE
INÉLUCTABLE MASCARADE
La lutte est constante contre le chaos
Qui menace, noir, de tout engloutir.
Son cerveau agonisant clame dans le vide
Les pensées qui bientôt lui seront étrangères.
Que faire pour tuer les heures immobiles
Qui peuples alanguies le royaume de l'ennui
Dans l'attente d'un probable anéantissement?
Le froid perçant pénètre les os
Sous les flaques inquiétantes de lumière sale
Et, comme englué dans une marge mythique,
Il sombre dans l'inéluctable mascarade
Devant le pas pressé de passants aux yeux éteints.
P. MILIQUE
16:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inéluctable, mascarade, lutte constante, le chaos, menace, tout engloutir, cerveau agonisant, clamer dans le vide, pensées étrangères, tuer les heures, immobilité, peuple alangui, royaume de l'ennui, dans l'attente, probable anéantissement, froid perçant, pénétrer les os, flaque inquiétante, lumière sale, englué, marge mythique, sombrer dans la mascarade, le pas presser, lespassants, regard éteint
24/07/2016
DÉCHIREMENT ORIGINEL
DÉCHIREMENT ORIGINEL
A l'origine est souvent la brutalité d'un déchirement
Générateur déjà de symptômes internes de la dégradation.
Dans cet état de permanente subversion,
Il s'observe dans l'étrange tournoiement des mots
Dans son corps, dans sa chair et sur la page.
Comment se diriger dans l'inépuisable labyrinthe,
Fatras presque fouillis à la syntaxe insolite
D'un amas de propos divagants et obsessionnels?
Comment démonter le mécanisme d'un langage aliéné
Au cœur d'une possession insistante qui jamais ne faillit,
Montée incontrôlable dans l'irrationnel et la folie
Jusqu'à cette pesanteur conjurée de l'immense?
A l'origine est souvent la brutalité d'un déchirement
Générateur déjà des symptômes internes de la dégradation.
Il compte sur le pouvoir de l'imaginaire et de la vision pénétrante
Pour parvenir à se dépoussiérer de quelques lourdeurs
Qui l'empêchent de faire preuve d'un peu de fluidité
Dans l'affirmation de ce style qui lui est particulier
Afin de multiplier la douce idylle des recommencements.
P. MILIQUE
16:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déchirement originel, origine, brutalité, déchirement, générateur, symptômes internes, dégradation, état permanent, subversion, observer, étrange tournoiement, corps, chair, page, se diriger, inépuisable labyrinthe, fatras, fouillis, syntaxe insolite, amas, propos divaguants, obsessionnels, démonter, mécanisme, langage aliéné, coeur, possession, insistance, ne jamais faillir, montée incontrôlable, irrationnel, folie, pesanteur conjurée, immense, le pouvoir de l'imaginaire, vision pénétrante, parvenir, dépoussiérer, lourdeurs, empêchement, faire preuve, fluidité, style affirmé, particulier, multiplier, idylle, recommencement
23/07/2016
HÉMORRAGIE INTERNE
HÉMORRAGIE INTERNE
Toujours ces querelles et ces haines suintant
Des gens sans passé et donc sans passions.
Leur destin saigne au-dedans
Du trop de mal de vivre
Et de l’impossibilité d’être.
Contentement empoisonné et misérable attente
De posséder un jour ce qu’ils crèvent de n’avoir pas encore.
P. MILIQUE
15:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hémmoragie interne, querelle, suinter la haine, des gens sans passé, sans passion, destin, saigner au-dedans, mal de vivre, impossibilité d'être, contentement, empoisonnement, misérable attente, posséder un jour, en crever, n'avoir pas encore
22/07/2016
DELIT DE FEMMES
(Si vous avez eu la belle idée d'écouter l'intense mis en musique par Valhère, concentré d'intense que j'ai partagé avec vous il y a peu, peut-être aurez-vous la curiosité de lire ce que je lui ai écrit pour lui exprimer ma perception de ses magnifiques mots.)
http://valhere.blogspot.com/
DÉLIT DE FEMMES
Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.
C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame
Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.
Il se sait un peu usurpateur
Et de ce fait n'est pas fier de son délit.
Mais enfin...
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.
Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse
De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.
Baisers voraces et terriblement charnels.
De là naît la musique lumineuse de jours à venir
Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.
L'homme s'était fondu à sa Dame.
Après avoir humé une dernière fois
Le parfum unique exhalé des corps repus,
Il consent à revenir auprès de celle
Qui aura passer la nuit sans lui.
La porte s'est fermée, étouffant ainsi
Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.
Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,
Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.
Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente
D'autres routes de braises où s'incendient les sens.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.
Il le fait doucement, avec précaution.
Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent
Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.
Cependant l'homme, dans sa faiblesse,
Ne résiste pas aux remords qui pointent.
Au sortir de la nuit trop blanche,
Le regard incertain confirme l'aube blafarde.
Et il comprend soudain, avec netteté,
Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.
Il n'est pas fier de son délit,
Car il se sait misérable imposteur.
Il s'allonge auprès de la femme,
La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.
Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,
Il vient de trouver une place encore chaude
Auprès de la maîtresse d'un autre
Qui, dans la fusion des corps
Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
P. MILIQUE
11:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, valhère, délit de femmes, faire sa toilette, se soustraire, revenir, piteux, usurpateur, fier, le cri, râle, aube, amant, chasser, heures mortes, lit, lèvre, peau, enlacer, étreint, irrpressible, élancer, intimité, fougueuse, baiser, soustraire, voracité, terrible, charnel, musique, lumière, revigoré, farder, humer, parfum, corps repu, étouffer, deuil, braise
21/07/2016
RALENTI LÉNIFIANT
RALENTI LÉNIFIANT
Est-ce bien là un endroit pour bousculer l’espace et le temps ,
Un endroit pour apprivoiser les angoisses?
Pour redresser les tuteurs hésitants de nos vies avachies?
En tout cas, ce n’est pas ici que l’on pourra
Se soustraire aux platitudes agaçantes de la norme.
D’ailleurs, il n’existe même pas ici
La présence rassurante d’autres différences,
Mais seulement une lumière aussi éclatante qu’absurde.
Alors, il ne reste plus qu’à s’annuler
Dans le ralenti lénifiant d’un coucher de soleil sur la mer.
Une mer d’un bleu cristallin aux promesses d’aubes marines.
P. MILIQUE
04:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ralenti, lénifiant, endroit, bousculade, espace-temps, apprivoiser, angoisse, redresser es tuteurs, nésitation, vie avachie, se soustraire, platitude, agaçant, la norme, ne pas exister, présence rassurante, lumière, éclatant, absurde, il ne reste qu'à s'annuler, coucher de soleil sur la mer, bleu cristallin, aubes marines
20/07/2016
PARTIR AU CRÉPUSCULE
PARTIR AU CRÉPUSCULE
Quelque chose de saisissant entretient l'interrogation
De l'instant tragique et anodin de la chute.
Confrontés au désordre de cette journée fatidique,
Les mains se tordent et le regard dérape
Dans les derniers lambeaux d'une pensée qui se dissipe.
Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation
Le propulse avec logique dans le trou du silence.
Il a exprimé sa volonté de partir au crépuscule
Pour offrir à la vie une ombre supplémentaire.
Désormais une larme coule, nacrée, sur sa joue,
Puis d'autres encore, douces et silencieuses.
P. MILIQUE
17:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : crépuscule, finalité, saisissant, entretient, interrogation, instant tragique, anodin, chute, confrontation, désordre, journée fatidique, derniers lambeaux, pensée, dissipation, pathétisme, tranquille, choix, acceptation, propulser, logique, silence, exprimer ses dernières volontés, offrande, vie, ombre supplémentaire, larmes, nacré, doux et silencieux