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30/01/2014

DÉSORDRE GÉNÉREUX

au magma présent de l'écriture,désordre,désordonner,

 

DÉSORDRE GÉNÉREUX


Hanté par la menaçante minéralisation d'une existence

Parcourue d'élans de vie trop éloignés

De ses aspirations initiales

Qui composent la toile de fond génératrice

D'une bouleversante quête d'identité,

Il se glisse sous la peau de masques

Pour d'archaïques changements de visage.


Se met alors en place un petit univers

Comme suspendu hors du temps et de l'espace

Qui, s'avère un des seuls recours acceptable

Aux appâts d'une attitude passée

Dans l'abandon d'une taciturne sérénité.

 

Utopie magnifique comme un hurlement d'amour

Que cette fuite du monde organisée

Vers un désordre généreux et passionné.


P. MILIQUE

THIERRY METZ "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 7 - 12 - 15

 

THIERRY METZ

"L'HOMME QUI PENCHE"

POÈMES 7 - 12 - 15

LUS PAR ALAIN LENGLET

 

 

Références:

In L’homme qui penche

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.

La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde).

 

L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss 

Montage Anne-Laure Chanel

29/01/2014

POLAROÏD: TEXTE MARIE RICHEUX MUSIQUE BETH GIBBONS

 

POLAROÏD

 

 

(15/11/2013)

 

 

TEXTE

 

MARIE RICHEUX

 

 

MUSIQUE

BETH GIBBONS

"SHOW" 

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 13/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

13/01/2014

FIÈVRES PERNICIEUSES

au magma présent de l'écriture,

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles qu'incertains et vulnérables éthers....

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère le voile subtil et pervers qu'exhibe

L’absolue souveraineté d'une souffrance en acmé

Dans l’indifférence cruelle de l'excoriation.

 

P. MILIQUE

POLAROÏD: TEXTE MARIE RICHEUX MUSIQUE GRASS HOUSE

 

POLAROÏD

 

(14/11/2013)

 

 

 

TEXTE

MARIE RICHEUX

 

 

 

 

 

MUSIQUE

GRASS HOUSE

"AND NOW FOR THE WILD"

 

28/01/2014

AIME CESAIRE "CAHIER D'UN RETOUR AU PAYS NATAL" (FIN)

 

AIME CESAIRE

"CAHIER D'UN RETOUR AU PAYS NATAL"

(FIN)

POÈME LU PAR

BAKARY SANGARE

Références:Poèmes choisis dans Cent poèmes d’Aimé Césaire, éditions Omnibussous la direction de Daniel Maximin.

« Le choix de ces poèmes vient de ce que l’écriture d’Aimé Césaire évoque pour moi : le combat perpétuel pour la quête de la liberté, la vigilance permanente pour maintenir cette Terre fragile, le don de sa voix, de sa plume, de son savoir pour ceux qui souffrent sans distinction de couleur, pour le bénéfice de la seule race humaine, la fin universelle.

BAKARY SANGARE

 

Prise de son, montage Eric Villenfin, Bastien Variga

Assistante à la réalisation Chloé Mauduy

Réalisation Catherine Lemire

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

10/01/2014

GRAINS D’OR

au magma présent de l'écriture,

 

GRAINS D’OR

 

C’est le jeu du matin qui se pare d’ordinaire.

 

Il faut, c’est irrépressible, que je m'octroie un bonheur.

Se prend alors la lumineuse habitude d’un jour

A nouveau rompu, dans lequel je me réfugie.

 

Il est sage et bon d’écrire pour se distraire

Et faire comme s’il faisait clair.

Ne pouvoir se priver de dire,

Remarquer un fait, noter une coïncidence et consentir à penser.

Petites bêtes inutiles sur le papier, traces éternelles d’expériences

Qui n’expérimentent déjà plus rien.

 

L’individu n’est qu’une somme d’individus condamnés à vivre l’invisible présence.

Sensation rassurante à se retrouver avec facilité de l’autre côté du miroir.

 

C’est un acte commis avec toute mon âme.

Sentiment bien connu dans la résonance prolongée du langage

Quand ce n’est plus l’écriture mais la chose vivante elle-même qui palpite et gémit,

Peut-être la seule chose qui ne soit jamais venu de moi,

Pleuré, en saignant des larmes de mots.

 

Faut-il vraiment léguer aux autres cet intime fatras,

Tout détruire ou tout garder,

Préserver, enfin gravés, les grains d’or du passé ?


P. MILIQUE

AIME CESAIRE: "CALENDRIER LAGUNAIRE"

 

AIME CESAIRE

"CALENDRIER LAGUNAIRE"

POÈME LU PAR

BAKARY SANGARE

Références:Poèmes choisis dans Cent poèmes d’Aimé Césaire, éditions Omnibussous la direction de Daniel Maximin.

« Le choix de ces poèmes vient de ce que l’écriture d’Aimé Césaire évoque pour moi : le combat perpétuel pour la quête de la liberté, la vigilance permanente pour maintenir cette Terre fragile, le don de sa voix, de sa plume, de son savoir pour ceux qui souffrent sans distinction de couleur, pour le bénéfice de la seule race humaine, la fin universelle.

BAKARY SANGARE

 

Prise de son, montage Eric Villenfin, Bastien Variga

Assistante à la réalisation Chloé Mauduy

Réalisation Catherine Lemire

27/01/2014

POLAROÏD (13/11/2013): THOMAS VINAU SON OF DAVE

 

POLAROÏD

(13/11/2013)

 

 

TEXTE

 

THOMAS VINAU

 

MUSIQUE

 

"THEY LET TOO MANY PEOPLE IN"

SON OF DAVE

Ce Polaroïd était signé de la plume de Thomas Vinau dans la revue bâtarde. C’est une revue où se côtoient beaucoup de monde, et où il faut tordre les pages pour savoir qui écrit et qui montre ses images. Ce n’est qu’une des  réjouissances qui nous la rend familière. Nous l’avons trouvé à Wiels, espace d’art contemporain à Bruxelles, qui renferme dans sa librairie bien d’autres publications qui valent le détour. La revue batârde consacrait son deuxième numéro au bonheur. Et des informations supplémentaires sont livrées sur le site www.indekeuken.org 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 09/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

09/01/2014