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A l'attention des multiples lecteursqui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire. Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SANS ME RELEVER TOUT A FAIT
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Comment expliquer la violence de cette désespérance abrupte
Qui prend naissance dans les ravines d’une atmosphère hostile?
Comment neutraliser un tant soit peu l’incontrôlable envie
De se couper de monde des vivants en prenant la tangente?
Comment traduire cette mélancolie, cette quête hasardeuse,
Incapable de m’affranchir de la souffrance à me congédier?
Dans ma recherche nocturne de souvenirs,
Je perçois le chuchotis feutré de mon silence
Au centre d'une mémoire qui peu à peu se défait,
D'une conscience cisaillée par le tranchant de l'instant
Où j’oscille sans tomber mais sans me relever tout à fait.
Le patron de Force Ouvrière relit le philosophe André Comte Sponville. Ses journées ne laissent que peu de place au roman, même s'il apprécie particulièrement l’œuvre de Jean-Philippe Toussaint.
Ne cherchez pas de roman sur la table de chevet de Jean-Claude Mailly. Le secrétaire général de Force Ouvrière préfère consacrer ses soirées aux dossiers sociaux du moment.
Lorsqu'il ouvre un livre, en ce moment, c'est pour lui permettre de prendre du recul. Il relit actuellement les philosophe André Comte Sponville, après avoir redécouvert "La société du spectacle" de Guy Debord.
Jean-Claude Mailly aimerait lire plus de romans : "je me dis toujours 'je lirai ça en retraite', mais vu le nombre que j'ai accumulé, j'aurai pas mal de lectures à la retraite."
Lorsqu'il ouvre un roman, il avoue une tendresse particulière pour l'auteur belge Jean-Philippe Toussaint, dont il prévoit d'acheter le nouveau roman ("Nue" éditions de Minuit).
Karl Marx… vous savez le juif barbu qui a prédit la fin inéluctable du capitalisme et l’avènement probable du communisme.
Il m’arrive encore aujourd’hui de feuilleter ses manuscrits et de rêver sur ce qui le faisait rêver… des peines capitales… des prophéties fatales…
Qu’est-ce que j’en ai retenu ?
Pour dissiper tout malentendu, Marx disait en deux mots : que le déterminisme économique est indépassable.
Et on dirait que les faits lui ont donné raison!
C’est la situation matérielle des hommes qui détermine en effet, leur conscience.
L’esprit sera toujours cette peau de chagrin qui se réduit au fur et à mesure que l’on grandit.
Autrement dit, c’est l’économie qui conditionne notre politique.
Vous ne pensez pas pareil avec 1000 ou 10 centimes en poche…
Dîtes moi de quels moyens vous disposez et je vous dirais à quelle fin vous pourrez aspirer…
On dirait un vendeur de chez Darty et ça me choque !
Ça me choque de sous entendre qu’il y a chez Marx un côté vulgaire vendeur de tapis.
Mais c’est ainsi selon lui : c’est l’infrastructure économique qui détermine notre superstructure idéologique, juridique, politique … et même artistique.
Et ça me choque !
Ça me choque de ramener toutes les toiles de Van Gogh à un contexte socio-économique!
Et si on retournait les choses ?
Et si on changeait la formule ?
En se disant : que ce sont nos visions du monde qui font que le monde est ce qu’il est.
Que ce sont nos représentations qui sont la source de toute richesse et de toute détresse.
On me traitera de vulgaire idéaliste, d’utopiste, d’artiste !
Mais je persiste et je signe, c’est ma conscience qui détermine mon existence. Et non l’inverse!
Jean-François Clervoy connaît la sensation de la lecture en apesanteur. Le spationaute, quand il ne lit pas des documents scientifiques de travail, aime la Bande Dessinée 'Largo Winch' et les romans de science-fiction.
Sur la table de chevet de Jean-François Clervoy en ce moment : "La magie du cosmos" de l'Américain Brian Greene.
Le spationaute de l'Agence Spatiale Européenne lit beaucoup pour son travail. Il garde les romans de science-fiction, et la BD "Largo Winch" de Jean Van Hamme pour les vacances.
Sans surprise, Jules Verne lui a donné envie de devenir aventurier, puis spationaute. Il a d'ailleurs emmené dans l'espace une édition originale du livre "De la Terre à la Lune".
Il vivait à mes crochets Dormait le jour, veillait la nuit. Il m’a vidé, me vidait, me vida… De mon souffle, de mes larmes, de mon sang ! Juste pour m’éprouver ou me réprouver Il était violent, quasiment toujours ivre Il buvait et me le faisait payer. Il passait son temps à me menacer de rompre le lien qui nous reliait Parce qu’il était lui, parce que je n’étais que moi Léger et pourtant il m’écrasait Toujours mal habillé, mal luné, mal rasé… Il m’entrainait vers le plus bas niveau de l’être… En se faisant passer pour le plus haut niveau de l’être Plus je le voyais grand, plus j’étais petite C’est lui le joueur, c’est moi son jouet Avec lui, tout était permis : La faiblesse, la lâcheté, la tromperie Tout ce qu’il s’autorise, il ne me l’a jamais autorisé : Les fugues, les méprises, et les dérives.
Il m’était impossible de vivre avec lui… Impossible de vivre sans lui. Et il savait tout l’impact qu’il avait. Comme si c’était moi qui l’empêchais de rayonner, de jubiler… Il était jaloux mais avait horreur de ma jalousie. Envieux, il se dressait contre toutes mes envies Faisait trembler la terre sur laquelle je mettais le pied … Et partait à l’assaut du ciel que je priais. Ma vie dépendait de la sienne. Mais la sienne, je n’ai jamais su de qui, de quoi elle dépendait Nous avons vécu, toujours entre la vie et la mort. Lui à justifier ses morsures et moi à panser mes blessures Le réel nous asphyxiait, l’air nous saoulait : Tout était exigu, l’espace, le temps, les gens… Et un soir il m’emmena dans une galerie souterraine M’attacha les mains, me cloua au mur… Et s’éclipsa sans le moindre murmure.
Là où je suis, personne ne me retrouvera, jamais… Et comme je ne le dirai à personne… Personne ne saura le nom de l’auteur de cet abominable forfait. Je vous le dis, mais ne le répétez jamais … Parce que je n’ai pas envie qu’il se fasse prendre Mon bourreau s’appelle…
"Chanson pour le ToTaL Poétic Club . Qu'est-ce que c'est ? Un laboratoire poétique dans lequel se croisent des influences multiples, résolument contemporain dans sa forme, constamment en mouvement puisque chaque représentation est une nouvelle proposition intégrant de nouveaux participants , de nouvelles formules d'interaction, à deux, trois ou tous ensemble pour des performances collectives, au gré des humeurs, des vagues poétiques."
DIMONE
Étonnant Poète Protéiforme qui de chaque démarche singulière fait briller l'obscur.
La lecture est souvent studieuse pour Muriel Mayette. Elle se penche en ce moment sur "La maladie de la mort" de Marguerite Duras qu'elle va mettre en scène : un monologue, une histoire de cœur, de sexualité, mais aussi une muriel mayette, apologie du corps de la femme.
Muriel Mayette confie son amour pour Racine, mais cette grande fan de Fred Vargas s'autorise aussi des lectures plus contemporaines pendant les vacances.
Avant de s'endormir, la comédienne aime prendre quelques minutes pour apprendre un poème, "parce que le sommeil muscle la mémoire".
"9 Songs" de Michael Winterbottom est le premier film interdit aux moins de 18 ans à être doublé en breton. Désacraliser la langue bretonne, toucher un nouveau public (le film alterne scènes de sexe et concerts rock), voilà ce qui pousse de jeunes comédiens à travailler dans le studio de doublage de l'association Dizale. Making of d'une première : comment dit-on "fuck" en breton ?
Enregistrements : 3 avril 13 Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet Réalisation : Pauline Burguin & Damien Tillard