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09/10/2013

BONHEUR URGENT

au magma present de l'ecriture

 

BONHEUR  URGENT

 

Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur

Aux prolongements irrémédiables et privés.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit dans d'interminables insomnies.

Parce qu'il y a un trop plein de tout.

Trop plein de souffrances, trop plein d'espérances déçues.

Alors chaque nuit la laisse meurtrie, ensanglantée du dedans.

Sa sensibilité extrême est une source de terribles douleurs. Inacceptables...


Bien sûr qu'elle émeut par sa fragilité.

Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne,

Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur,

Au milieu des troubles et des tourments qui font le quotidien.

(A SUIVRE...) 


P. MILIQUE

 

30/09/2013

SILEX AND THE CITY SAISON 2: TRADERS CUEILLEURS

 

SILEX AND THE CITY SAISON 2

TRADERS CUEILLEURS

« Flèches-book », le réseau social des chasseurs-cueilleurs, entre en Bourse. Url et Werther résisteront-ils aux banquiers de Quadrumane Sachs ?

29/09/2013

SILEX AND THE CITY SAISON 2: HOMO VENIZIANO

 

SILEX AND THE CITY SAISON 2

HOMO VENIZIANO

 

Blog et Spam découvrent Venise, mais il faudra choisir entre le récital de Giuseppe Cannibali à la Fenice ou le match « Erectus de Turin » contre « Milan Amibes »…

01/08/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

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LE  MIROIR  SOCIÉTAL 

  

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aimer l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprits,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

P.  MILIQUE 

30/06/2013

L'INACCEPTABLE RÉFUTÉ

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L'INACCEPTABLE  RÉFUTÉ

 

Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur

Au prolongement intime à l'infini.

Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit peu à peu

Dans le noir fracassé d'interminables insomnies.

Parce qu'il y a un trop plein de tout...

Trop plein de souffrances,

Trop plein d'espérances déçues.

 

Alors chaque nuit la retrouve meurtrie,

Toute ensanglantée du dedans.

Sa sensibilité  exacerbée à l'extrême

Lui est source de douleurs terribles, inacceptables.

 

Bien sûr qu'elle émeut par sa déchirante fragilité.

Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne

Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur désirée

Au milieu troubles tourments qui mâchurent le quotidien.

 

Et pourtant, avec la poigne irrésistible de l'espoir,

Elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,

En refuse d'instinct l'épuisement des instants

Pour mieux les voir persister dans leur éternité.

 

Le temps est venu pour elle de se laisser aller

A ce bouillonnement permanent qui impose

Que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,

Que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.

 

En faisant de sa vie un long poème fou qui,

A peine murmuré, l'ouvrira au possible

De bonheurs éphémères, peut-être, mais urgents.

 

P.  MILIQUE

13/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« ROMAN » (1870)

Lu par Félicien Juttner

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

12/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« LES EFFARES»

(1870) 

Lu par Adeline d'HERMY

 

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

21/04/2013

BONHEUR URGENT

au magma present de l'ecriture,bonheur,urgence,

 

BONHEUR URGENT

 

 

Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur

aux prolongements indéfiniment privés.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit dans d'interminables insomnies.

Parce qu'il y a un trop plein de tout.

Trop plein de souffrances, trop plein d'espérances déçues.

Alors chaque nuit la laisse meurtrie, ensanglantée du dedans.

Sa sensibilité extrême est une source de terribles douleurs. Inacceptables...


Bien sûr qu'elle émeut par sa fragilité.

Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne,

dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur,

au milieu des troubles et des tourments qui font le quotidien.

 


Et pourtant, avec l'irrésistible force de l'espoir,

elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,

en refuse l'épuisement des instants pour les voir persister dans leur éternité.


Il est temps pour elle de se laisser aller à ce bouillonnement permanent

qui impose que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,

que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.
En faisant de sa vie un long poème fou qui, à peine murmuré,

l'ouvrira à des bonheurs éphémères peut-être, mais urgents !

P.  MILIQUE

24/02/2013

BARBARA ET SON JEUNE PUBLIC

 

BARBARA ET SON JEUNE PUBLIC

Discorama

29/12/1968 - 01min51s

 

BARBARA parle de son public: " les gens de mon âge et leurs enfants...les enfants sont orphelins...ils disent c'est comme si vous étiez ma mère...c'est très important pour moi, on peut pas tricher".

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Audoir, Jacques

 

Glaser, Denise

 

Barbara-chanteuse

11/02/2013

INSCRITS A L'INTIME

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INSCRITS A L'INTIME

 

Inscrits à l'intime d'une adolescence hallucinée et,

S'évaporant dans l'écoute extatique d'improbables émois sentimentaux,

Apparaissent certains bouleversements mineurs

Qui provoquent, révolution infinitésimale,

Une signification suffisamment menaçante et déroutante

Pour réinventer une conversation incompétente et marginalisée.

 

P. MILIQUE

08/01/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

MISEREUX.jpg

 

LE MIROIR SOCIÉTAL

 

 

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aime l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprit,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

 

P. MILIQUE

05/09/2012

AUX RÊVES LES PLUS FOUS

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AUX RÊVES LES PLUS FOUS

 

A chacun son jardin dans la pluralité des mondes...

 

Aux rêves les plus fous animés d'ombres aériennes,

Il fut initialement bouleversé par l'expérience fondamentale

D'une fascination au ravissement séducteur.

 

Dans la légèreté parfumée de ce matin de printemps,

Le fruit précieux d'un hasard purifié de toutes scories

Le mis en présence d'une femme de chair lumineuse de douceur

Et de troublante sensualité délicieusement jubilatoire

Réfractaire aux excès certes, mais pas aux plaisirs.

 

Dans cet imprévisible mai d'intense volupté,

Son cœur se mit à cogner tel un marteau inspiré

Sur l'enclume indestructible d'un amour simple et allègre.

 

Et de bonheur, quelques larmes coulèrent sur ses joues...

 

P. MILIQUE