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22/02/2013

LE CHANT DU DESTIN

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LE CHANT DU DESTIN

 

Parce qu'il s’indigne sans cesse des aveuglements qui perdurent

Dans un monde qu'il pressent inhabitable pour une durée indéterminée,

Il entonne avec force le chant d'un destin désintégré

Qui l'éprouve faillible, fragile, et débordé par les événements.

 

Il perçoit tous les symptômes avérés d'une grande faiblesse

Et d'une rage acérée qui n'est que cri de frustration.

 

Maintenant il ressent une grande fatigue, pesante,

Qui sourd dans le flux empêché de ses membres.

Il ne jette que des regards désemparés et indécis,

Et bredouille des mots noyés aux larmes de ses pleurs

En se souvenant du cri de révolte et d'insoumission

Aussi inaltérable et infaillible qu'un atome saturé

Que cependant, confus, il ne parvient plus qu'à hurler.

 

P. MILIQUE

25/12/2012

Tony BLONDEL : "Chanson pour mon ombre" (Renée VIVIEN)

 

Tony BLONDEL

"Chanson pour mon ombre"

(Renée VIVIEN)

 

Texte de « Chanson pour mon ombre » mis en musique.

 

 

"Chanson pour mon ombre"

Renée VIVIEN

 

 

Droite et longue comme un cyprès,
Mon ombre suit, à pas de louve,
Mes pas que l’aube désapprouve.
Mon ombre marche à pas de louve,
Droite et longue comme un cyprès.

 

Elle me suit, comme un reproche,
Dans la lumière du matin.
Je vois en elle mon destin
Qui se resserre et se rapproche.
A travers champs, par les matins,
Mon ombre suit, comme un reproche.

 

Mon ombre suit, comme un remords,
La trace de mes pas sur l’herbe
Lorsque je vais, portant ma gerbe,
Vers l’allée où gîtent les morts.
Mon ombre suit mes pas sur l’herbe,
Implacable comme un remords.

11/12/2012

LE CHANT DU DESTIN

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LE CHANT DU DESTIN

 

Parce qu'il s’indigne sans cesse des aveuglements qui perdurent

Dans un monde qu'il pressent inhabitable pour une durée indéterminée,

Il entonne avec force le chant d'un destin désintégré

Qui l'éprouve faillible, fragile, et débordé par les événements.

 

Il perçoit tous les symptômes avérés d'une grande faiblesse

Et d'une rage acérée qui n'est que cri de frustration.

 

Maintenant il ressent une grande fatigue, pesante,

Qui sourd dans le flux empêché de ses membres.

Il ne jette que des regards désemparés et indécis,

Et bredouille des mots noyés aux larmes de ses pleurs

En se souvenant du cri de révolte et d'insoumission

Aussi inaltérable et infaillible qu'un atome saturé

Que cependant, confus, il ne parvient plus qu'à hurler.

 

P. MILIQUE

01/12/2012

AMOUR HARDI

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AMOUR HARDI

 

Dans une monde d'où disparaît l'idée de destin

Seul le langage des songes et du mystère

S'offre à authentifier la beauté d'un visage

Exprimant une source révélatrice d'idéal.

 

C'est dans l'unicité troublante d'un cœur ensoleillé

Que se tapi l'enthousiasme ardent d'un amour hardi,

Mélange rare de grâce voluptueuse et d'ineffable

Qui seuls se rêvent capables de suspendre le temps

Entre silence ignorant et fulgurance de l'instant,

Fracassés contre un roc battu d'eaux changeantes.

 

P. MILIQUE

29/11/2012

MANICHÉISME SIMPLIFICATEUR

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MANICHÉISME SIMPLIFICATEUR

 

C'est un parcours jalonné d'une multitude de désordres

Qui rappellent sans détours le destin accablé de chaque homme.

 

Ce serait toutefois commettre une grossière erreur

Que de considérer le tintamarre outrancier de bonimenteurs

Tournant en dérision le désarroi des derniers utopistes.

 

Ce sont de ces voix qui laissent accroire qu'elles font autorité

Dans l'exposition rémanente de tristesses et de résurrections,

Ainsi que dans la mise en évidence et l'ostentation proprement dite,

Visible encore d'un monde médiocre d'où peu à peu l'on s'exclut.

 

La responsabilité du choix est importante qui met en relief

Le manichéisme simplificateur d'emblée désigné coupable

De masquer une réalité que l'on sait parfois plus réjouissante,

Afin de réveiller chez quelques-uns, le goût impérieux de la révolte.

 

P. MILIQUE

13/11/2012

PERCEPTIONS INADÉQUATES

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PERCEPTIONS INADÉQUATES

 

A vivre dans une société où la vanité tient un tel rôle,

Sans laquelle chacun appréhende au vif

La nécessité d'y trouver sa petite place,

Il est de l'ordre de la tentation d'accepter l'incohérence.

 

Même à ne pas s'abandonner à l'obscurité,

L'irrigation est instante de ces infimes choses dissonantes

Où simplement déplacées au tréfonds qui résonne.

 

Par la faute d'une perception inadéquate au monde,

Il est difficile de se situer avec précision dans le flou ténu

Entre attachement harmonieux et détachement esthétique.

 

Cette sorte d'égoïsme instable ouvre le paradoxe

D'aimer et ne pas aimer dans un temps multiple

Jusqu'à embraser ce final destin individuel

Qui l'expose à l'évidence de la plus grande platitude,

Nichée au cœur même de l'insignifiant, du rien.

 

Chaque homme devrait savoir rayonner derrière son sourire.

Un sourire qui ne serait autre qu'un masque de timide

Et la marque lumineuse et romantique de son humilité.

 

P. MILIQUE

29/08/2012

SUR LES TRACES DE MONTMARTRE: " LES VENDANGES A MONTMARTRE ET 2 BOUTEILLES DESTINEES A TRUMAN ET STALINE"

 

LES VENDANGES A MONTMARTRE ET 2 BOUTEILLES DESTINEES A TRUMAN ET STALINE

JT 20H - 19/10/1950 - 01min38s


VG la rue NORVINS et le dôme du Sacré-coeur / VG façade du restaurant "la bonne franquette" / à l'intérieur du restaurant, deux jeunes et belles femme déversent le raisin sur le tapis, relèvent leur robe et le foulent / VG et PA, PA inversé, GP, les deux femme en action / VG elles versent le jus dans la bouteille / on bouche / GP étiquette où TRUMAN et STALINE trinquent.


Production

RADIODIFFUSION TELEVISION FRANCAISE


Générique

Loursais, Claude
 

15/08/2012

L'ABANDONNE DU MONDE

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L'ABANDONNE DU MONDE

 

Une pensée aiguillonnée, fiévreuse déjà et inquiète,

Impuissante à juguler la misère affective croissante

D'un vagabond de toujours, égaré dans l'espace et le temps,

Approche, avec ses mots incertains, le frêle tremblé de l'être.

 

C'est une sorte de ralenti vers le destin d'un abandonné du monde

Qui subit un vif contre-chant au rapport amoureux défait,

Avec l'expression exacerbée d'une fleur du mal incontrôlable

Dans le paroxysme d'un poids amer, subit jusqu'à la rupture

D'un sang rendu épais par une blessure qu'il ne peut assimiler.

 

 

P. MILIQUE

28/04/2012

MUSES EN ATTENTE

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MUSES  EN  ATTENTE


C'est au vif d'une équivoque volontaire et constante
Que se déclenche le rythme pulsionnel de l'écriture.

On parle d'urgence, d'absolue nécessité offerte
Au granit d'un long processus d’obsessions
Lâchant enfin les brides à ce qui ne demandait
Qu'à s'extraire du magma, au réel du spontané!

Les muses en attente lui offrent la parole
Et trouvent les mots justes aux images incertaines
D'un souffle ténu, d'un presque murmure,
Sensibilité poétique au plus immédiat de l'émerveillé.

Dommage qu'au fil de l'étrange amer,
Initiée aux tortures du cheminement intérieur,
L'écriture pour la vie se confronte à l'impasse,
Entravée par le destin, parmi les ombres
Portées sous les lourdes ailes sombres d'un rapace,
Attirée qu'elle est par le non-temps palpable
Justifié jusqu'à longtemps par l'incompréhensible présent.

P.  MILIQUE

20/03/2012

TERREUR ORDINAIRE

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TERREUR ORDINAIRE

 

 

Sa bonté insensible ne s’exprime que dans le vague.

 

 

Son indifférence sèche me refuse l’existence,

 

Situation noire, lourde, glaireuse

 

A me regarder sans la moindre tentative d’accueil

 

Qui dans l’instant exhibe l’épouvante de mon destin.

 

 

P. MILIQUE

03/03/2012

LA GEOMETRIE DU TEMPS

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LA GEOMETRIE DU TEMPS

 

C'est dans un monde riche et baroque,

Souvent invisible pourtant au commun,

Qu'il voyage le cœur ouvert et enchanté

Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,

Réchauffé par l'ambiance fortement imprégnée

D'envolées majestueuse, fantasques et lunatiques.

 

La vérité affichée par ces territoires étonnés

Se dilue à l'histoire rémanente de l'immensité

Qui surgit en un découvert qu'il convient de décrypter.

 

Dans ces strates d'épaisseur insoupçonnée

Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil

S'enrichit aussi de vifs instants de fièvre

Au plus près d'un univers où le rêve est roi,

Océan de destins tous extraordinaires

Projetés au cœur brûlant d'un présent intérieur.

 

P. MILIQUE

09/02/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 9

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Toujours les querelles et les haines

De ces gens sans passé et donc sans passion.

 

Leur destin, déjà, saigne au-dedans

Du trop de douleurs à vivre,

De l'âcre impossibilité d'être.

 

Contentement empoisonné

Et pitoyable soumission

A posséder un jour ce qu'ils crèvent

De ne pas avoir encore.

 

P. MILIQUE