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16/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 4

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

4


Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurais mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

21/07/2013

YVES BOMMENEL: "SCRIPT"

 

YVES BOMMENEL

"SCRIPT"

 


S'il suffisait d'un sort pour faire jaillir la magie de chaque graffiti, quel serait l'étendard de nos fantasmes ? Insufflant soudain la vie au verbe, il changerait nos murs en un geyser d'images. D'un idéogramme, d'une lettre taguée, d'un coup de craie bafouillerait alors notre fièvre de paroles. Comme une averse de couleurs, une tornade de runes délirants, ce chaos de syllabes repeindrait nos façades d'un flot incessant d'onomatopées. Une corne d'abondance produisant un tintamarre égal à celui de nos cerveaux, de nos bouches qui crépitent constamment. Un débit neuronal connecté directement à la matrice première de notre quotidien. Le rire d'un enfant bavard, le chant des oiseaux couché sur une partition de béton, sur l'amas de planches d'une palissade. Le bourdonnement de cette ruche aux milliards d'abeilles humaines. D'un simple hiéroglyphe pourrait naître le rêve...
Qui peut savoir alors vers quelle fantaisie mènerait un simple trait de spray ?

17/07/2013

POÈTE ?

BRAISE.jpg

 

POÈTE ?

 

La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !

 

Pour autant, chacun est conscient du fait

Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases

Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.

 

Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.

Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa

Pour surgir en écho dans un cri libérateur.

 

C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,

C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,

C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,

C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.

 

Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué

Au souffle exacerbé de braises incandescentes.

 

Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,

Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.

Et si l’on ne parvient à condenser cela,

L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.

 

Le temps sera venu alors de surmonter

La glaçante et cependant méritée contrariété.

 

P. MILIQUE

01/07/2013

PASSAGE A VIDE

REALIT2 DU DECLIN.jpg

 

PASSAGE  A  VIDE

 

L’écriture est une magie puissante,

Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.

ne rien perdre,

Elle sait n'avoir rien perdu de cette magie là,

Sauf que rien encore n’a été accompli,

Tant à l'imaginé du monde tout reste à faire.

 

Dans la répression grave de l’instant présent,

Il n’y a plus que des mots désespérés vides de contenu,

Grands inhibiteurs des promesses de délivrance à venir.

 

Et il se retrouve éreinté, ébouriffé de nuit

Désormais incapable de formuler une pensée.

 

Est-ce là banal passage à vide ou réalité du déclin ?

 

P.  MILIQUE

14/04/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

au magma present de l'ecriture,

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE

26/07/2012

PASSAGE A VIDE

FATIGUE.jpeg

 

 

PASSAGE A VIDE

 

 

L’écriture est une puissante alchimie,

Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.

Elle ne perd jamais d'éclats de magie,

Mais comme rien n'a jamais été accompli,

Tout dans l'à venir reste encore à faire.

 

Au cœur répressif d'un l’instant pétrifié,

Ne restent plus que des mots désespérants

Vidés de leur contenu qu'il prévoyait autre,

Qu'une simple promesse de délivrance douteuse.

 

Au final, il se retrouve éreinté à l'intime,

Incapable de formuler la moindre pensée.

 

Simple passage à vide ou réalité du déclin?

 

 

P. MILIQUE

14/07/2012

OMBRES INJUSTES

APAISEMENT.jpg

 

 

OMBRES INJUSTES

 

L'ordre naturel se trouble au noirs d'ombres injustes,

Et, dans l'entouré d'un cercle d'étonnements acérés

Il s'éprouve désormais en marche vers une obligation

Dont l'importance expérimentale échappe aux autres.

 

En vérité, il part pour la sagesse, ou pour autre chose,

Car c'est pour lui le possible d'un destin différent,

Et l'absolue magie serait de pouvoir en définir le temps.

 

Comme tout est délicieux et simple à présent!

 

P. MILIQUE

31/05/2012

PASSAGE A VIDE

PASSAGE A VIDE.jpg

 

 

PASSAGE A VIDE

 

L’écriture est une magie puissante,

Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.

Elle n’a rien perdu de sa magie,

Mais comme rien n’a été accompli,

Tout reste encore à faire.

 

Dans la répression d'un instant pétrifié,

Ne restent plus que des mots désespérants

Vidés de leur contenu qu'il prévoit autre,

Qu'une simple promesse de délivrance à venir.

 

Et il se retrouve éreinté à l'intime,

Incapable de formuler la moindre pensée.

 

Simple passage à vide ou réalité du déclin?

 

P. MILIQUE

21/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: DAMAS

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


 

DAMAS

J'ai oublié les jours, j'ai oublié les heures
Et les années perdues, et le temps du bonheur
J'ai oublié septembre, ses sonates d'automne
Au devant de l'hiver, de ses pluies monotones...
Le rire tonitruant des chutes, des torrents
Les vallons ombragés aux parfums odorants...

Damas ! O la plus belle des cités antiques !
Que ne suis-je jasmin ployant sous tes portiques
Qui dans le soir exhale son vaporeux parfum
Agonise, se fane aux lueurs du matin....

Au flanc de ta montagne, un tapis de lumière
Se déroule : magie d'un orient séculaire...
Tes vergers qui vont ceindre la furtive splendeur
D'amandiers verdoyants, de cerisiers en fleurs...
Asséchés et taris les bras de ta rivière
Exsangue, désolée du flux de ses artères...
Le ventre de tes souks fourmille d'opulence
Broderies, soieries et grisantes fragrances...
Flanqué de minarets, de coupoles d'églises
Ton chemin millénaire dans la honte s'enlise...

Damas ! O femme fière toute pétrie d'orgueil
Chasse les fossoyeurs qui sculptent ton cercueil !
Qu'ont-ils fait de ton cœur, éclat de vif argent ?
De l'âme bienheureuse et douce de tes gens ?
De tes nuits éternelles, sereines infiniment ?
De ta lune d'opale brillant au firmament ?

Si mes mots acérés fusent comme fer de lance,
S'évadent comme un fleuve brise son glacier, s'élance :
Mon cœur comme le tien, crucifié s'afflige
D'exil en nostalgie, il est pris de vertige
Rêve de liberté tel un oiseau en cage
Déploie ses blanches ailes et se heurte au grillage...
Et si tes paumes suintent de stigmates immondes :
Tu es grain de beauté sur la face du monde !

Damas ! O la plus belle des mères ou des amantes !
Reflet luminescent de jaspe et d'amarante !
Demeure ! Demeure encore mon rêve inaccessible !
Ultime aspiration des quêtes impossibles !
Et si ma destinée fleurit sous d'autres cieux,
J'ai oublié ma vie, tout au fond de tes yeux...

14/12/2011

LES CONTES DE NOËL 3

 

 

Ou comment retourner

Dans une enfance

Que nous n'avons,

Au demeurant,

Jamais quitté !

10/12/2011

LES CONTES DE NOÊL 1

 

Ou comment retourner

Dans une enfance

Que nous n'avons,

Au demeurant,

Jamais quitté !