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14/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

fond-ecran-femme-et-oiseau.jpg 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés  est aussi ce qui les  a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des  contraires  peut-être n'existe pas.

Ou  alors dans le bref de l'éphémère  seulement.

 

Leurs  cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les  voilà condamnés à se déchirer aux pointes  acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles  souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

11/10/2013

ÉMOTIONS PREMIÈRES

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ÉMOTIONS PREMIÈRES

 

Ne plus avoir à décliner les hantises nées de l'enfance

Avec l'entêtement de celui qui se sait juste de passage.

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

De la mémoire pulsionnelle et du songe apaisé,

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

Au cœur de nos secrets les mieux enfouis,

S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse,

Enchanteresse expurgée d'une mélancolie aphasique

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.

 

P.  MILIQUE

 

10/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

absente.jpg 

(Oeuvre de Lydie Mahé)

 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

 

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

06/10/2013

EFFROI RESTITUE

au magma present de l'ecriture

 

 

EFFROI RESTITUE

 

Un fond de désespoir formidable et dilettante

Exprime le pourquoi de la béance humaine.

 

A trainer sa détresse, cela donne l'impression

De la véritable délivrance que pourrait être

L'effroi restitué dans l'acceptation de l'événement.

 

Pas d'abattement ni de sentiment d'injustice

A tenter le passage, à franchir clandestinement

Cette mort que le destin sourit d'offrir douce...

 

La Mort, c'est juste du noir et puis rien d'autre!...

 

P.  MILIQUE

17/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA QUADRUPLE RACINE DU MAL"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA QUADRUPLE RACINE DU MAL"


 

Pour communiquer un message comme celui que je m’apprête à vous

 

communiquer…

 

il faut un émetteur et un récepteur qui disposent du même code ou d’un décodeur pour que le message ne soit pas brouillé.

 

Mais il en faut bien davantage si on cherche à faire passer un message d’une manière efficace…

 

Autrement dit si on cherche à influencer ou avoir une influence sur le récepteur qui peut être électeur ou consommateur.

 

Ce n’est pas à la portée de n’importe qui en effet, de vendre n’importe quoi.

 

C’est un long apprentissage, un art, une science, toute une technique qui n’a pas d’autre but que de vous subordonner, vous soumettre, vous faire voter ou vous faire acheter ce qui lui plait ou ce qui correspond à ses intérêts.

 

 

 

Je suis le fusil, vous êtes les pigeons.

 

Et ne croyez surtout pas que ça tire à blanc. Tous les experts en communication pourront vous l’attester ou vous le confirmer : tout s’achète et tout se vend : y compris votre propre avis, votre jardin secret, votre journal intime… s’achète et se vend comme une vulgaire lessive.

 

Les maîtres mots de toute « com » c’est larguer, fourguer, vendre bons et mauvais objets, bonnes et mauvaises idées, bonnes et mauvaises actions.

 

Vendre… tout le monde est vendeur… peut être parce que tout le monde est à vendre…

 

Je ne connais pas d’autre loi pour le marché que la loi qui nous fait marcher.

 

L’offre qui crée la demande. Faussement… artificiellement…

 

Ce ne sont pas des marchandises parmi lesquelles vous avez à choisir mais des choix qui vont s’imposer à vous comme allant de soi.

 

Cela est une pipe, dit le peintre en bâtiment.  Ceci n’est pas une pipe, répond l’artiste peintre. Pas la peine de tout dramatiser, le monde le fait pour vous.

 

Ils choisissent pour vous le type de carrière, le type de conjoint et le type de cercueil.

 

C’est cela même le monde impitoyable de la com, de la communication, ce qui nous est commun à tous: devant l’étalage d’un magasin, sur un écran de télévision ou à travers des échanges sur le net… C’est un cercle vicieux qui nous empêche d’agir et de réfléchir par nous-mêmes.

 

 

Un vrai mensonge qui a une quadruple racine :

 

 

En premier : la pub : la publicité qui lave plus bleu, plus blanc, plus rouge

 

En deuxième : les publics relation, les relations publiques qui vous font croire que vous êtes une VIP , une very importante personne… y compris sur le site de rencontre sur lequel vous avez eu droit à votre premier coup de foudre.

 

En troisième : la presse qui vous entretient sur machin jusqu’à le rendre compatible avec votre machine à enregistrer et à relayer le mensonge.

 

 

Et en dernier : le marketing dit stratégique parce qu’il sait comment faire pour vous transformer en pigeon, en client, en simple agent d’exécution d’un tout autre dessein que le vôtre.

 

Voici le fameux cercle infernal! Voilà où se situe le mal politique et commercial.

 

Comme vous pouvez le remarquer, vous y êtes pieds et poings liés.

 

Non ?

 

Vous plaisantez j’espère!

 

Vous avez étudié dans l’école qu’on vous a indiquée.

 

Fréquenté les milieux qu’on vous a conseillé.

 

Épousé la femme qu’on vous a présenté.

 

Et voté contre celui qu’on vous a déconseillé.

 

Vous êtes fait comme un rat.

 

Plutôt quatre fois qu’une !

 

En deux mots : vous vous êtes raté Monsieur.

 

Un seul remède à vos quatre maux :

 

Quitter immédiatement ce cercle… et sans vous retourner…

 

Qu’est-ce que vous attendez ?

 

Une bonne retraite ?

 

Vous serez mort avant de l’avoir perçu.

19/08/2013

CHANSON BOUM! : "ANNE SYLVESTRE"

 

CHANSON BOUM!

"ANNE SYLVESTRE"


Par Hélène HAZERA

Réalisation Patrick MOLINIER

Avec la collaboration de Claire POINSIGNON

18/08/2013

CHANSON BOUM! : "BERTRAND BELIN"

 

CHANSON BOUM! 

"BERTRAND BELIN"

Par Hélène HAZERA

Réalisation Patrick MOLINIER

Avec la collaboration de Claire POINSIGNON


Bertrand BELIN

De la chanson intelligente par un chanteur ami des livres, qui donne pour cet album dans le dépouillement, dépouillement où le travail sur les sonorités remplace les effets d'arrangements. Un album inspiré par une Scandinavie rêvée...Où la modernité n'exclue pas le passage par l'amour courtois ou les chansons d'appel à déserter.

Dernier album : Hypernuit (Cinq/7 Wagram Music, 2010)

15/08/2013

ANNIE GIRARDOT ET LA COMEDIE FRANCAISE

 

ANNIE GIRARDOT

ET LA COMEDIE FRANCAISE

Tête d'affiche

26/04/1969 - 03min57s

 

Dans la galerie des bustes de la Comédie Française, Annie GIRARDOT parle du conservatoire et de son passage à la Comédie Française où elle a joué les soubrettes (Dorine). Illustration par photos. Elle parle du personnage de Dorine qu'elle aime parce qu'il lui ressemble. Elle ne peut pas dire des vers. Archives en noir et blanc : extrait de "La nuit de rois" de SHAKESPEARE. Puis elle a joué dans "La machine à écrire" de COCTEAU, mise en scène par Jean MEYER. (photos)

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Nahum, Jacques

 

Girardot, Annie

 

Roche, France

07/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "HUIT MORTS DE TROP"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"HUIT MORTS DE TROP"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


« Un terroriste implacable a semé la mort sur son passage pendant huit jours. Huit jours de trop, et surtout, sept morts de trop. » 

N. Sarkozy – BFMTV – 27.03.12


Ils n’ont pas trouvé la potion
Mais posent un diagnostic :
Autoradicalisation
Salafiste Atypique
Quand je vois ce qu’ils télévisent
Au peuple de 20h
Je sens que je m’autoradicalise
Est-ce que c’est grave, docteur ?

Ils voulaient l’attraper vivant
Mais ça n’a pas marché
À part ça, sur les autres plans,
Tout s’est très bien passé
Les sept victimes assassinés
Et le tueur au frigo
À moins que je ne sache pas compter
Ça fait huit morts de trop

Le ministre de l’intérieur
S’est payé le déplacement
Pour suppléer le procureur
Et les communicants
On a subi ses commentaires
Son genre d’informations
L’objectivité légendaire
De ses explications

« Et puis à la fin, Mohamed Merah a sauté par la fenêtre avec une arme à la main, en continuant à tirer. Il a été retrouvé mort au sol. »
C. Guéant – Toulouse Infos – 22.03.12


Ils voulaient l’attraper vivant
Mais ça n’a pas marché
À part ça, sur les autres plans,
Tout s’est très bien passé
Les sept victimes assassinés
Et le tueur au frigo
À moins que je ne sache pas compter
Ça fait huit morts de trop

C’est pas en filtrant l’internet
Qu’on obtiendra justice
Mieux vaut une commission d’enquête
Qu’un éternel supplice
C’est pas en traitant l’assassin
De monstruosité
Qu’on oubliera qu’il est humain
Ni qu’on l’aura jugé

« Ces crimes ne sont pas les crimes d’un fou, parce qu’un fou est irresponsable. Ces crimes sont ceux d’un monstre […] »
N. Sarkozy – AFP – 22.03.12

Ils voulaient l’attraper vivant
Mais ça n’a pas marché
À part ça, sur les autres plans,
Tout s’est très bien passé
Les sept victimes assassinés
Et le tueur au frigo
À moins que je ne sache pas compter
Ça fait huit morts de trop.

02/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE TROISIEME PLAN AUTISME"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE TROISIEME PLAN AUTISME"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

 

On doit pouvoir trouver dans un coin d’hôpital
Quelques psys arriérés fanas des méthodes intégrales
Du 100 % divan dès l’âge néonatal
Qui expliquent aux mamans qu’elles sont l’incarnation du Mal

Bâtissant leur sermon sur ces psys légendaires
Des marques passent à l’action sur le mode publicitaire
Et les familles d’autistes à transfert négatif
Doivent choisir dans une liste où y’a pas les tarifs

Celle qui est vraiment super, c’est la méthode ®

Quoi, vous ne connaissez pas la méthode ∆ ?
Il faut toujours essayer la fameuse méthode ©
Et la méthode ◊ pour qu’enfin tout s’arrange

Mais celle qui est vraiment super c’est la méthode ®

Il reste certainement quelques psys farfelus
Dévorateurs d’enfants qui ne jurent que par le Vécu
Leur blouse accusatrice nourrit bien des cauchemars
Sa blancheur destructrice donne à certains des idées noires

Les méthodes déposées, importées d’outre-mer
Aux-résultats-prouvés-pratiquées-sur-la-terre-entière
Remplaceront bientôt cette médecine antique
Fermons les hôpitaux et ouvrons vite des boutiques !

Celle qui est vraiment super, c’est la méthode ®

Quoi, vous ne connaissez pas la méthode ∆ ?
Il faut toujours essayer la fameuse méthode ©
Et la méthode ◊ pour qu’enfin tout s’arrange

Mais celle qui est vraiment super c’est la méthode ®

Le ministère public poisseux de compassion
Fait des discours tragiques pour déverser son émotion
« Pauvres parents d’autistes, ah comme je vous comprends »
S’étrangle la ministre, sans donner plus d’argent

Et le seul sacrifice, qui ne coûte pas un sou
C’est que par cet artifice l’enfant fou n’est plus fou
Dans le médico-social plutôt qu’en psychiatrie
Pour le budget c’est génial et l’État applaudit

Celle qui est vraiment super, c’est la méthode ®

Quoi, vous ne connaissez pas la méthode ∆ ?
Il faut toujours essayer la fameuse méthode ©
Et la méthode ◊ pour qu’enfin tout s’arrange

Mais celle qui est vraiment super c’est la méthode ®

Le coupable idéal, source de tous les maux
C’est ce psy infernal-glacé-ringard-et-mégalo
Qui ose pratiquer − vivement qu’on l’interdise !
Des méthodes dépassées comme la psychanalyse…

Alors que celle qui est vraiment super, c’est la méthode ®

23/02/2013

BARBARA, SON DEPART APRES L'OLYMPIA

 

BARBARA, SON DEPART APRES L'OLYMPIA

Comme il vous plaira 

09/03/1970 - 04min59s

 

BARBARA dans son rocking chair et son amie Denise GLASER choisissent le tutoiement pour ne pas tricher " sinon on va parler faux "...BARBARA explique pourquoi elle a momentanément laissé le tour de chant, " c'était du fonctionnariat " après son passage à l'Olympia. Denise GLASER rapporte des propos entendus dans les couloirs du music-hall " 35 chansons, elle est folle! " mais le pari fut gagné..

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Sangla, Raoul

 

Glaser, Denise

 

Barbara-chanteuse

 

Glaser, Denise

02/11/2012

HUMANITÉ QUELCONQUE

VERRE CASSE.jpeg

 

HUMANITÉ QUELCONQUE

 

Le temps paraît figé dans des phases indécises

Qui distillent les épaisses fumées d'un doute

Inexorablement scellé dans l'irrémédiable du réel.

 

Chaque jour, il endure d'abruptes ruptures

Engendrées par les fracas de verre brisé

D'une mémoire pulvérisée, fragmentaire désormais.

 

Dans l'ordinaire passage du temps et des choses,

Il a l'air grave et son regard tourné vers l'au-dedans

Le précipite à son insu dans une fascination désenchantée

Qui dissout sa volonté dans un monde bafoué

Par la dispersion glacée d'un reliquat d'humanité.

 

P. MILIQUE