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10/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011


(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

18/02/2014

CHANSON BOUM!: EVIE

 

Hélène HAZERA

reçoit l'auteure et compositeure

EVIE

Pour son album

Sentimental Système D

sorti le 12 novembre 2013

 

EVIE a grandi entre la Bourgogne et Paris. Après avoir tenté une carrière dans l'équitation et suivi une formation de piano, elle s'est faite connaître avec un duo électro en anglais, puis s'est repliée sur la chanson en français, un peu classique, un peu pop, un peu rock. Elle écrit des textes plus évocateurs qu'explicites. Elle est venue à Radio France avec un guitariste électrique Antonin Fresson et une violoncelliste classique, Isabelle Sajot. La voix est claire, nette, précise...

HH.

 

Elle sera en concert  le 25 mars au Sentier des Halles.

 

Antonin Fresson, Hélène Hazéra, EVIE et Isabelle Sagot Pascaline Bonnet © Radio France

09/01/2014

POÈME DU JOUR: « LA NUIT OPÈRE» (ANTONIN ARTAUD)

 

 

POÈME DU JOUR

« LA NUIT OPÈRE» 

(ANTONIN ARTAUD)

Lu par Clément Hervieu-Léger

 

Poème extrait du recueil Le Pèse-nerfs et autres textes

(Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.


 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

 

chaine d'origine: 
France Culture

28/11/2013

TELLEMENT SOURIANTE

Selene3d.jpg

 

TELLEMENT SOURIANTE


Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !

Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…

L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbante tentation du vide.

Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…

Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.

Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolue pureté,
Passé en sa délicate compagnie.

En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…



P. MILIQUE

 

18/11/2013

HIDEUX MATIN

SOLITUDE.jpg 

 

HIDEUX MATIN

 

Hideux matin à lutter contre soi,

A tricher, à user de subterfuges

Pour ne pas être tenté de rejoindre

Sa future galaxie de cendres sans passé.

 

C’est le travail d’une application obstinée,

A ne pas savoir l’obscure douleur

Qui l’a jeté dans cette noire solitude

Où son cœur se cogne avec persistance,

Comme le fait un oiseau gravement épuisé

Contre l’informulé sans néant de sa propre vie.

 

P. MILIQUE

16/11/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

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ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d’une phrase?

Que devient-elle dans le silence,

Qui succède à ce point d’interrogation?

 

Arrêt sur le presque rien qu’on écrit sans vraiment l’écrire,

En tentant de comprendre cette étrange énergie

Qui fait que ce qu’on aurait pu commencer

Soudain ne peux plus être continué!

 

Écrire, c’est parfois s’approcher au plus près du silence,

C’est porter le langage à sa limite,

Le laisser s’égarer et devenir provocateur et aérien.

C’est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu’à ces énigmatiques points de suspension…

 

P. MILIQUE

23/10/2013

EUH SUR LE BOUT DE LA LANGUE « C'EST QUOI SON NOM DÉJÀ ? » FÉLIX.J

Matures, 
Mateurs,

      On a essayé. Déjà, faire de la radio dans une chaîne de télé c'est pas facile. Les gens de télé ne comprennent pas, les gens de radio n'en veulent pas. Les gens de radio sont assez bougons. En plus faut entendre la radio : pas de direct, pas d'animateur, pas de loto. Guère de météo. Très peu de foot. Du "cinéma pour les oreilles", pff. Faut savoir lever le pouce, raccrocher les gants. Se rendre à l'évidence avec larmes et bagages. On a donc fait des films. Des dessins animés parce que le dessin va bien au son : tous deux font travailler le bulbe sans fixer l'imaginaire dans une représentation univoque, berk, ça me reprend. ARTE Radio fait des vidéos, comme tout le monde, visibles sur tontube. Vous êtes contents ? Ils le sont. Ils prétendent le contraire mais se ruent en masse vers l'image qui bouge, cliquent comme des oufs et partagent à donf'. Tout cela in fine profite à la radio, pas d'inquiétude mesdames et messieurs. On s'élargit en restant nous-mêmes comme disent les couples en croisière. Demain nous ferons du cassoulet, du ping-pong. Des marionnettes sonores. Un thermomètre audio. En attendant c'est un mariage d'amour, une aventure, un baiser :

EUH
SUR LE BOUT DE LA LANGUE
« C'EST QUOI SON NOM DÉJÀ ? »

(0'31")


C'était qui déjà, le ? On cherche. On ne se rappelle plus. Un mini-slam de Félix J. (Spoke Orkestra).
Félix J. a enregistré quatre mini-slams chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation".


Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.

16/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 4

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

4


Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurais mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

17/03/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

CIEL GRIS.jpeg

 

 

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?

Que devient-elle dans le tendu du silence?

Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...

 

Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,

Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie

Qui fait que ce qu'on aurait pu traduire

Soudain ne peut plus être poursuivie.

 

Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,

C'est porter le confus du langage à sa limite,

Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,

C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu'à identifier... les énigmatiques points de suspension.

 

P. MILIQUE

06/03/2013

COMMENT J’ÉCRIS ? 2

ECRITURE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



COMMENT J’ÉCRIS ?

2


 

Alors, je couche sur le papier le fruit de mes annotations diverses,

Seulement vaincu par l'irrépressible tentation de faire des phrases.

A cet instant-là, il ne s'agit le plus souvent que d'une suite flashes

Provoqués par la rencontre fortuite avec l'évidence quotidienne,

Ainsi que d'un souffle de vie, souffle de mort arrachés à l'ersatz de vie.

En de tels moments, le papier se fait tout naturellement mon ami.

Il sait recevoir mes larmes, mes plaintes et parfois mes colères.

 

Je crois qu'il m'est indispensable d'écrire pour ne pas me perdre,

Où risquer de m'égarer davantage dans les méandres de l'existence.

Et il est fréquent que cette irrésistible nécessité-là m'obsède.

 

C'est pour cela que j'écris. Pour obéir à ma pénombre. Pour rien.

Simplement pour quelques mots, quelques phrases. Pour être un peu.


(FIN.)

 

P. MILIQUE

23/02/2013

L’HUMANITÉ DÉSINTÉGRÉE

IMAGE TERRIFIANTE.jpeg

 

L’HUMANITÉ DÉSINTÉGRÉE

 

Il est comme dans une étrange bulle de noirceur,

Dans la mort intime d'une absence consentie au monde

Initiée par l'inaction qu'il faut barder d'artifices

Pour tenter de le rendre accessible et acceptable.

 

Personne ne peut sortir indemne d'aussi terrifiantes

Interrogations sur les cauchemardesques résonances possibles.

 

Les mots paraissent noyés sous un flot de sang et d'horreur

Face à la vivacité et la propagation foudroyante

De l'effroi déversé sur cette humanité désintégrée.

 

Comment protéger des peurs et des larmes à verser

Nos enfants durement exposés, seul porteurs d'avenir?

 

P. MILIQUE

20/01/2013

PHRASES CULTES: "LEUR ROUTE EST DROITE"

 

PHRASES CULTES

"LEUR ROUTE EST DROITE"

18/02/2010 - 01min35s

 

D'un côté, les Shadoks qui pompaient, pompaient... De l'autre, les hommes politiques qui tentent de garder la route, de tenir bon, d'aller au charbon... bref, qui se battent tous pour la France.

 

Production

 

Institut national de l'audiovisuel

Générique

 

Bras, Philippe