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07/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 8

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


UNE SI BELLE INCONNUE

8



Au comble de ma jubilatoire observation, je me rendis soudain compte qu'elle venait, comme incidemment, de prendre conscience de ma présence là. Dans le subtil jeu d'ombres et de lumière ambiants se mit en place , suffisamment discret pour paraître l'être, un inévitable échange de regards silencieux. Ce faisant, j'ai tout de suite senti la réalité émouvante d'une petite mélodie déjà entendue en mon tréfonds. Quelque chose d'impalpable prenait place qui tenait de l'inexplicable, et dont je ressentais les ondes émises avec émotion. Cela tenait tout autant de la fulgurance sensorielle, que de l'essentiel. C'est ainsi s'initia le lent cheminement d'un sentiment puissant réservé, d'ordinaire, à deux soupirants qui se comprennent à demi-mots. Dommage, il ne s'agissait-là que la traduction de ce que mon regard avait cru traduire en la voyant. Ma propre interprétation quoi. Malheureusement, dans le sien, il était très clair que rien de tel ne se manifestait. Pas plus qu'il ne prévoyait de le faire. A bien y regarder, seul était déchiffrable que l'évidence d'une froide désinvolture au reflets acérés de blessante indifférence.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

27/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 24.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

24.04.2013

19/03/2013

ÉCHEC PARTAGE

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ÉCHEC PARTAGE

 

Une révolte légitime a généré de récentes péripéties

Accompagnées d'encore trop nombreuses maladresses.

 

Menacée par le possible d'une répression collective,

L'obligation nécessaire à d'essentielles alliances

A mis en avant l'exigence des combats communs.

 

Lui, à la fois rêveur et redoutablement pragmatique,

A puisé en son tréfonds l'initiative d'une relance

Dans la compréhension vitale de l'intangible urgence

A dépasser la querelle née d'un échec à partager.

 

Quelle autre explication plausible opposer à tout cela?

 

Il doit, l'impératif l'exige, sortir l'avenir de l'oubli

Pour lui offrir bien davantage qu'un long soupir.

 

P. MILIQUE

18/12/2012

LE TRICOT DU RÉEL

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LE TRICOT DU RÉEL

 

Soutenu par l’incandescence brute de son combat,

Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire

Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.

 

Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures

Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable

Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.

 

Malgré une stratégie de détournement adaptée,

Se dresse alors avec force face à lui

La prégnance d'un constat dur, au goût amer.

 

Même une intimité falsifiée au plus profond

Ne saurait résister au décryptage subversif

D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.

 

Lent processus de destruction continuelle

Au vif d'une conscience de soi volatile

Qui, en se détournant des chemins trop balisés,

Se condamne à une durable errance

Et menace d'engloutissement certain

Les émotions fatiguées d'un autre destin.

 

De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu

Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.

 

Même au point d'accomplissement ultime

Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,

La force de vie semble rester inépuisable,

Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,

Il s'offre l'accès à cet espace du dedans

Où sont ensevelis les gravats du passé

Qui pourtant ont vaillamment lutté

Contre l'irrésistible force de l'oubli.

 

Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,

Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.

 

P. MILIQUE

15/11/2012

JE M'ACCUSE 22

 

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

De n'avoir jamais su

Trouver en mon tréfonds

Matière à sublimer l'intimité

Des moments essentiels de la vie

13/11/2012

PERCEPTIONS INADÉQUATES

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PERCEPTIONS INADÉQUATES

 

A vivre dans une société où la vanité tient un tel rôle,

Sans laquelle chacun appréhende au vif

La nécessité d'y trouver sa petite place,

Il est de l'ordre de la tentation d'accepter l'incohérence.

 

Même à ne pas s'abandonner à l'obscurité,

L'irrigation est instante de ces infimes choses dissonantes

Où simplement déplacées au tréfonds qui résonne.

 

Par la faute d'une perception inadéquate au monde,

Il est difficile de se situer avec précision dans le flou ténu

Entre attachement harmonieux et détachement esthétique.

 

Cette sorte d'égoïsme instable ouvre le paradoxe

D'aimer et ne pas aimer dans un temps multiple

Jusqu'à embraser ce final destin individuel

Qui l'expose à l'évidence de la plus grande platitude,

Nichée au cœur même de l'insignifiant, du rien.

 

Chaque homme devrait savoir rayonner derrière son sourire.

Un sourire qui ne serait autre qu'un masque de timide

Et la marque lumineuse et romantique de son humilité.

 

P. MILIQUE

23/10/2012

CHARLY 12

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

12

 

Il faut dire que tu en a de bien bonnes! Ce n'est tout de même pas de ma faute si j'ai le cœur couleur blues plus souvent qu'à mon tour.

 

D'ailleurs, si j'attends toujours la nuit pour entamer le combat contre la virginale page, c'est d'abord parce que l’insomnie est une compagne de toujours qui ressasse, pour mon plus grand malheur, d'incessants et aigres discours.

Ce n'est pas si simple tu sais d'être insouciant comme tu le préconises quand pèsent tant d'incertitudes et de dangers sournois sur le présent et sur l'avenir! C'est même compliqué. Ajoute à cela l'ennui terrifiant que représente le fait de tourner en rond, de façon presque hypnotique, dans les noirs marécages aussi froids que la mort qui peuplent mon tréfonds, et tu comprendras mieux le pourquoi de mon comment!

 

Je préfère rester maître, autant que faire se peut, de mes espoirs et témoin privilégié de mes tribulations personnelles. Je veux posséder l'ultime possible de la révolte. Je vois tant de gens autour de moi n'exprimer que l'abîme intensément noir dans leurs regards éteints comme de grands cris silencieux. Le silence fait partie de leurs habitudes, de leur quotidien délétère. Ils veulent être et ils ne sont personne. Ils pourraient n'être rien. Finalement, ils semblent déjà devenus ce qu'ils seront bientôt. Et ça me fait mal à la vie. Et ça me fait peur. Je m'éprouve harcelé au-dedans, englouti de l'intérieur. Et je me retrouve en ces noires circonstances locataire  de salles obscures aux recoins déserts.
De toutes les façons, je ne peut y échapper! Les choses s'incrustent toujours dans la pâte trop sensible de nous-même, alors...
Dans ces conditions, comment et pourquoi ne pas partir à la recherche d'un autre espace de vie? Elle est peut-être autre chose qu'une apparence incertaine ouverte sur l'infini!

(A Suivre...)

 

21/08/2012

UN DÉSIR DE RÉVOLTE

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UN DÉSIR DE RÉVOLTE

 

 

Esseulé dans un milieu sombre et inhospitalier,

Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride

Qui marque d'un noir convaincu les eaux et les êtres...

 

Comment supporter la solitude de ces espaces glacés

Et noyer la douleur dans l'infini démesuré du microcosme?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère

Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte?

 

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments

Dans une odyssée dynamique et intime inscrite

Au tréfonds expérimental qui ne peut qu'endurcir.

 

Au-dehors d'ici, c'est la nuit sombre et inquiétante,

Monde désolé de brumes et de pluies perçantes

Qui ne parvient plus à ignorer son secret brûlant.

 

P. MILIQUE

10/08/2012

MIROITEMENT CARMINES

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MIROITEMENT CARMINES

 

 

Le regard vide croise l'ombre des possibles

Dans l'embrasement final d'une vie essoufflée.

 

Une encre hésitante et déjà crépusculaire

Fouille la matière énigmatique des échanges

Qui pénètrent à l'essence rare des sentiments

Désentravés par erreur des forces de l'unique.

 

Tout ce qui au temps de l'ordinaire est refoulé

Engendre soudain une redoutable fracture

D'ans l'arrière salle enfumée de l'existence,

Miroitements carminés au tréfonds de la chair,

Emblématiques d'une souffrance rugueuse

Qui s'affranchit comme elle peut d'un alentour

Emporté sans ménagement au vent de l'irrémédiable.

 

P. MILIQUE

25/05/2012

MILIEU INHOSPITALIER

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MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.



P. MILIQUE

 

18/03/2012

TENEBREUSE MELANCOLIE

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TENEBREUSE MELANCOLIE

 

 

A l’aube de la connaissance

 

Il n’y avait pas de blessures.

 

 

Cependant, tel est l’univers humain,

 

Que sous les strates moussues de la mémoire

 

S’affaire l’envahissant passé.

 

 

Alors, où que se pose le regard, il fait nuit.

 

 

Et du tréfonds de celle-ci,

 

La détresse grave le crépuscule

 

Des jours de tristesse à venir.


 

P. MILIQUE

28/01/2012

JE M'ACCUSE 13

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Je m'accuse

De ne pas davantage expliquer aux autres

Cette revendication légitime de mon tréfonds

A ne jamais tolérer l'horrible deuil.