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08/09/2013

FRANCE CULTE BON ANNIVERSAIRE FRANCE CULTURE « AVOIR VINGT ANS »

Chère maman, 

 Tu fêtes ces jours-ci tes cinquante ans.
Tu as bonne mine, chère France Culture, avec tes records de podcast.
 2ème radio téléchargée de France, mazette !
Finalement le web n'a pas tué la radio, hein ?
Je te taquine. Je joue le fils ingrat, l'amant délaissé.
 En vérité je t'adore, ma radio bien-aimée.
Je n'écoute que toi et ta grande sœur Inter
(au fait, vous vous ressemblez de plus en plus, tu lui piques ses fringues ? elle a acheté un livre ?).
 J'aime tes infos, sans doute les meilleures du paysage.
J'aime quand tes spécialistes acharnés passent une heure sur un sujet ténu, et nous rendent par là moins péremptoires dans les grands débats.
Quand tu parles de rock tu m'émeus, c'est comme ça que je t'avais séduite en 90.
J'aime moins ta ritournelle du matin, le cercle de la raison et du plat unique.
Ton côté gazette de St-Germain, ronds de serviettes et corruption douce, on prend les mêmes que l'ascenseur renvoie.

 A ARTE on ne connaît pas ça, tu penses bien.
On partage tellement de choses toi et moi, à commencer par la garde des enfants.
Tous ces auteurs qui nous supportent quand elles ont le goût du son.
On partage tant de choses toi et moi que j'oublie à quel point, dans nos moyens comme dans nos buts, on a en réalité strictement

 

FRANCE CULTE
BON ANNIVERSAIRE FRANCE CULTURE
« AVOIR VINGT ANS »

1'43"


Cette année, France Culture fête ses 50 ans. L'âge d'or, l'âge de raison, le plus bel âge ? Demande à la dame.

Enregistrement : 3 septembre 13
Recherches : Emmanuel Michaud
Voix : Noëlle Bosse
Réalisation : Silvain Gire & Samuel Hirsch

21/08/2013

FEMME LUMINEUSE

 

LUMINEUSE.jpeg

 

FEMME LUMINEUSE


Il y eu cet incommensurable bonheur,

Cette bouleversante et inoubliable rencontre

D'une vérité qui d'emblée s'est exprimée

D'une Femme Lumineuse et sans équivoque,

D'un Soleil rayonnant, d'Une Princesse fragile.

 

Ce bonheur exalté d'inespéré, ce fut toi mon Amour.

 

P. MILIQUE

17/07/2013

POÈTE ?

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POÈTE ?

 

La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !

 

Pour autant, chacun est conscient du fait

Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases

Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.

 

Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.

Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa

Pour surgir en écho dans un cri libérateur.

 

C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,

C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,

C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,

C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.

 

Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué

Au souffle exacerbé de braises incandescentes.

 

Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,

Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.

Et si l’on ne parvient à condenser cela,

L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.

 

Le temps sera venu alors de surmonter

La glaçante et cependant méritée contrariété.

 

P. MILIQUE

01/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 31/05/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

31/05/2013

16/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 15

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

15


J'en ai tant entendu de ces phrases sidérantes de beauté qui s'épanchaient en interminables confessions dépourvues de toutes réserves. Et ces mots m'ont si souvent jetée dans les griffes accueillantes d'un amour qui déjà s'échappait. Pour l'unique raison que ces mots-là, toujours, ne sont que miroitements illusoires et contiennent l'intégrale de nos vies. On se retrouve alors assujettis à la dérive lascive de songes palpitants d'émotion. C'est précisément de cette douleur-là que je veux désormais me préserver. Vous comprenez ? La vie m'a appris ça : il faut toujours se méfier des évidences parce que la vérité, à un moment où à un autre, finit invariablement à pointer à travers le voile des mensonges.

Une vérité vraie, une qui ne masque ni ne travestit rien, en voici une : vos paroles m'ont procurée un bien fou. Même votre geste ébauché, en une sorte d'esquisse légère qui aurait caressé mes cheveux qu'il ne vous est pas venue à l'idée d'effectuer, m'eut été un réel plaisir. Cela tient à ce que j'ai, à vous entendre, ressenti à l'immédiat une grande affinité de cœur et d'esprit avec vous. Je me suis à un moment sentie très proche, c'est vrai. Vous êtes même parvenu à faire souffler sur moi une brève mais intense brise de bonheur. De ce bonheur vital arraché à la mélancolie ordinaire. En d'autres temps, cela aurait suffi à vous aimer voyez-vous. Mais je m'interdit cela désormais, vous saisissez ? Je me l'autoriserai plus jamais ! Aussi resterai-je à jamais celle qui ne s'est pas autorisé à vous aimer. Laissez-moi maintenant, car je sens déjà en mon tréfonds la fouine prédatrice de l'amour aiguiser de son malentendu la lame du souvenir. »

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

30/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

29.04.2013

29/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 26.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

26.04.2013

19/04/2013

DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE

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DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE

 

Mon insaisissable karma fait de moi un homme prédestiné

Pour l'affleurement obstiné du bruissement intime des êtres,

Pour l'espace fluide de l'errance tendu entre le vide et le silence.

 

Je te parle de vifs instantanés, d'investissements fugitifs :

Un jour advint ou l'intrusion subite de la beauté dans ma vie

Provoqua la vérité fusionnelle d'un premier regard caressant

Qui fit naître l'inoubliable aux approches de un havre de paix.

Dès lors je n'ai eu de cesse que d'arpenter cet espace lumineux

Surgi d'un inespéré cosmique ensoleillé de braises somptueuses.

 

Je te parle d'Elle au travers de ce filtre d'improbable d'où elle parut...

A ce stade, je suis subjugué par les miroitements de l'amour absolu,

Et je ne que prendre l'aube à témoin pour dire ces mots essentiels:

Cette Femme-là a su me faire entendre le son d'un rêve arc-en-ciel

Et impulser à l'éphémère latent une rare dimension d'intemporel.

Elle est tellement cette fleur éblouissante dans le mystère du sensible...
Et si je n'étais qu'une graine de sable ordinaire sur le point d'éclore ?....

 

P. MILIQUE

22/02/2013

BARBARA ET LE METIER

 

 

BARBARA ET LE METIER

Discorama 

29/12/1968 - 01min34s

 

BARBARA compare son métier à une religion d'amour, "il faut se battre loyalement, proprement, mais il faut savoir que chaque jour est un combat, que le succès ça n'existe pas, il faut tout refaire chaque jour, aller chercher les gens qui veulent pas..". Puis elle dénonce le pouvoir dangereux qu'elle peut avoir face à son public.

 

Production

Office national de radiodiffusion télévision française


Générique

Audoir, Jacques
Glaser, Denise
Barbara-chanteuse

24/12/2012

CHEMINS DE TRAVERSE

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CHEMINS DE TRAVERSE

 

Même sans jamais céder au foisonnement des images,

Les voies toutes tracées ne peuvent que bifurquer

Rapidement sur d'imprévisibles chemins de traverse.

 

Là, l'existence se retrouve comme intensifiée

A ressentir les choses avec la plus grande acuité

D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.

 

Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles

Réfutent les marges amputées de leurs références majeures

Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,

Articulent magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,

La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer au plus fragile


P. MILIQUE

 

20/12/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "Le Père Noël est une morsure "

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Tu es là?
Non rien…
Je me dis juste que je suis mieux quand tu n’es pas là
Non je ne suis pas capricieuse… Je suis suspicieuse… nuance!
J’ai bien dit suspicieuse… C’est mon drame : la suspicion
Quand on me dit qu’un fait est un fait
Je réponds : pas tout à fait …
Un fait est très souvent surfait… un truc auquel on rajoute beaucoup d’autres trucs…
T’es stupéfait ?
Parce que tu as l’impression de m’entendre dire que c’est truqué… que rien ne se fait sans trucage… parfois même la nature s’y met, lorsqu’elle te dépeint les cieux avec le plus bel arc en ciel… lorsqu’elle t’ en as plein les yeux… et que tu te retrouves défait comme après une scène d’amour.

Les faits, les faits on peut leur faire dire tout ce qui nous plaît… même le plus gros rapporteur aura toujours du mal à bien rapporter… à cause… de notre sacro-sainte subjectivité.
Nous sommes des sujets… rien que des sujets pour faire passer le temps ou nourrir les imaginations.
J’ai été trompée une fois… Et je n’ai plus accordé depuis le moindre crédit aux rapports dits “objectifs”
Les faits ne me font plus rien… Ils sont devenus “SUSPECTS”.
Depuis qu’on m’a appris que le Père Noël n’existait pas, j’ai cessé de croire au témoignage humain du jour au lendemain.
Et si toute histoire n’était qu’une vanne de mythomane ? En effet.
Je suis malade… complètement malade…
Parce que le monde va mal… ou parce que je ne m’y sens pas bien?
Va savoir !
Non… Ne t’en vas pas… je connais la réponse déjà.

On nous raconte à longueur de journées, le contraire de ce qui est, avec l’intention de nous tromper…
Méfiance… méfiance…
Je n’ai plus confiance en personne.
Défiance… défiance…
Je me lance chaque jour le même défi :
Ne pas me laisser absorber par tout ce qui est rapporté.
Plus de crédit. Il n’y a pas d’autre alternative : Le doute ou la déroute…
C’est comme quand on aime quelqu’un sans se poser de question. On se sent en sécurité affective en quelque sorte et on a tort !
Parce que c’est de l’insécurité intellectuelle, c’est à dire bête!
Le père Noël n’existe pas… quelle désillusion !
Cela m’a fait beaucoup d’effet… l’effet d’une bombe à retardement : la fin de toutes mes illusions. C’est terrible pour un enfant : le désenchantement.
Plus de chant… plus de chanson… mais une espèce de rengaine qui donne la migraine : celle de l’information…et l’information c’est toujours un scénario.

Le Titanic a coulé à pic… après avoir heurté un gros rocher…
Et si c’était de l’intox ? Un coup monté ? Une manœuvre ? Ou l’œuvre d’un escroc d’une grande envergure…
Voilà le soupçon. Voici la suspicion !
Dois-je suspendre mon jugement pour autant, en attendant de vérifier les archives ou de fouiller dans les poubelles de l’Histoire ? Oui.
C’est suspect… comme tout fait gigantesque où les intérêts divergents sont de mise.
L’exemple est peut-être mauvais.
J’en ai un autre… plus impressionniste :
Le premier homme qui a réussi à mettre un pied devant l’autre sur la lune… un petit pas pour l’homme mais un pas de géant pour l’humanité… je le cite de mémoire… parce que je l’ai vu plus d’une fois à la télé…
Et si c’était l’arnaque du siècle?
Le coup de bluff le plus tordu qui fut.
Le scénario le mieux ficelé qui soit…
Des faits qui résultent juste d’un montage télé : que dis-je d’un crime parfait…. L’Amérique en est capable… On en a vu d’autres depuis…

Mais si tout était faux, faussé, falsifié…
Les faits qui attesteraient l’inexistence du Père Noël ne tiennent plus debout
Ils deviennent à leur tout SUSPECTS. Retour du refoulé.
Et pour moi, ce serait un immense soulagement!
Car si le Père Noël existait, l’enfant que je fus ressusciterait sur le champ. Et avec lui toutes les flûtes enchantées. Ce sera le plus joyeux noël. Un cadeau du ciel.

02/12/2012

CHANSON DE SIGNES

MAINS QUI ECRIVENT.jpg

 

CHANSON DE SIGNES

 

Des poèmes naissent de surprenantes esquisses

Dont l'approche n'est que frôlements amoureux.

 

En être de mots transi à l'imaginaire créateur,

Il s'octroie le plaisir d'agréables heures exaltées

A composer des textes tels des chansons de signes.

 

La main inspirée court et court encore

Aux incandescence poétiques turbulentes,

Grande exploratrice de ses méditations.

 

Alors, dans des accès d'ingénuité touchante,

Il s'offre, magnanime, des possibles sans fin

Aptes à débusquer l'essentiel à l'affut de la vérité.

 

P. MILIQUE